
Lo Ladministrassion o santre é tanpir pou lé zot !
8 juillet, parMézami bann marmaye lékol dopi étan pti ziska étan jenn-jan lé an vakanss é mi souète azot ropoz azot in pé an atandan la rantré i ariv… In rogré (…)
Alon rant dann ron filozofik !
12 octobre 2007
Un lecteur de “Témoignages” nous a fait parvenir sa réaction au “billet philosophique” de la semaine dernière. Il exprime au sujet des paroles et des actes un point de vue différent et une autre perspective. C’est cela qui est intéressant. Alon filozofé ansanm...!
Permettez, s’il vous plaît, que je m’exprime, malgré mes lacunes en cette si belle discipline qu’est la philosophie. Ne disposant pas de tous les éléments qui me permettraient certainement d’éviter de commettre un impair à l’égard de postulats communément admis comme raisonnablement acceptables, je vais néanmoins tenter, avec témérité, d’exprimer ici mon point de vue sur le sujet “Des paroles aux actes”, évoqué dans l’article de Roger Orlu paru le vendredi 5 octobre 2007, en requérant toute votre indulgence au préalable, et je vous en remercie.
La parole est l’acte par excellence, je crois. Et je crois également qu’on est plus, bien plus ce qu’on pense que ce qu’on fait. Le premier est réellement issu de soi, de ses propres réflexions, quand les seconds ne sont que trop souvent seulement l’image qu’on veut bien en projeter, des réponses traduites par des gestes, en réaction à nos environnements, et où notre libre-arbitre, reconnaissons-le, obéit prioritairement à des contraintes extérieures pré-déterminées et auxquelles nous avons bien voulu nous assujettir.
Quelles actions productives ?
De plus, ce qu’il est convenu généralement d’appeler des actions, un peu trop hâtivement je crois et qui, redisons-le, à mes yeux, appartiennent plutôt à l’ordre des réactions, sont souvent dans les faits contre-productives, s’opposant les unes aux autres, au point qu’il serait peut-être même possible de les qualifier de non-actions.
La liste des exemples confortant cela au travers de notre Histoire s’égrène comme autant d’illusions. Et sans être excessivement brutal, force nous est de constater qu’aujourd’hui, quel que soit le lieu sur cette planète et quel que soit le moment de notre passé, aucune de nos actions n’a influé positivement et durablement sur notre devenir. Bien au contraire, elles participent (presque) toutes à l’aveuglement collectif, qui nous a conduits à créer ces sociétés inhumaines, que nous portons avec autant de peines.
Contrairement aux paroles qui dépassent le temps et l’espace, nos actions sont dérisoires parce qu’elles n’agissent que sur des périmètres restreints, en de courts instants. Et si elles sont nécessaires, ce n’est pas parce qu’elles sont utiles, mais parce qu’elles ne sont pas inutiles, uniquement. Ne nous méprenons pas en leur accordant une importance avec des incidences qu’elles ne possèdent pas, car ce serait une vaine présomption, je crois.
Les vertus de la parole
La parole recèle des vertus que jamais aucune réalisation, aussi belle et aussi grande soit-elle, ne pourra égaler : nous donnerions la Terre entière au plus malheureux des humains, il n’en serait pas plus réconforté si nous omettions d’allumer la lumière de son esprit. Et c’est là une tâche bien plus ardue que de s’en aller vaquer tous les jours à la poursuite de chimères, en quête d’apaisement de ses besoins d’auto-satisfaction.
Aussi, en reprenant votre propos, il serait peut-être possible de dire que le "problème récurrent" de l’Homme, c’est moins l’inadéquation de ses paroles avec ses actes, que l’absence de conscience qui caractérise les premières et ses illusions au sujet des seconds.
Faites ce que vous voulez, agissez en bonne conscience, multipliez les occupations, mais de grâce, convenons qu’il s’agit là souvent d’expressions de pure vanité.
Car, ma foi, si l’être humain était réellement un être de raison, cela se saurait, je crois, et nous n’en serions certainement pas encore à nous glorifier de nos petites compétences quand, au bout de quelques millénaires, nous ne voyons autour de nous que misères matérielles, intellectuelles, morales et humaines.
L’être humain n’est rien sans les autres
Quand l’être humain comprendra qu’il n’est rien sans les autres, ce jour-là, il sera envisageable de vivre en bonne société. Mais comme il persiste à se croire détenteur du bon chemin, il continuera à se confronter aux siens et à pourrir la vie de tous.
Gardons-nous donc de nous précipiter avec ardeur dans toutes sortes d’activités, car il s’agit d’autant d’occasions de se heurter à la vindicte d’autrui, au seul tort d’avoir l’outrecuidance de penser différemment, surtout si cela concerne des milieux peuplés de convaincus, qui pourraient être violemment perturbés d’être ainsi remis en cause.
Il me semble que seul un chaos généralisé pourra peut-être autoriser ce réveil des consciences, à moins qu’il ne précipite notre espèce dans les profondeurs de la préhistoire. Je ne sais pas, mais je ne crois pas que l’être humain soit capable aujourd’hui de concrétiser ce qu’il a été incapable de faire depuis des siècles, en dépit de toute sa bonne volonté. Tant que la parole de l’autre restera l’ennemi de ses actions, il perpétuera ses erreurs.
Un discours qui rassemble
Bien pire : tant que l’Homme rejettera son voisin en raison de ses pensées, il régressera. Notons d’ailleurs que plus celles-ci le dérangent, plus il en éprouve de l’aigreur.
Songeons donc, prioritairement, d’abord à trouver les remèdes pour soigner nos problèmes d’estomac, soit tenter de définir un discours (ma principale action), qui rassemblera l’ensemble des Hommes, et nous arriverons peut-être à raisonner correctement, c’est-à-dire dans l’intérêt de tous, et pas seulement dans des cadres qui nous arrangent.
Surtout, fuyons les susceptibles à grands pas, car leurs blessures d’ego anesthésient leur intelligence et les rendent souvent dangereux, socialement parlant, dans un objectif commun d’un mieux-vivre ensemble.
Il me semble précisément que nous vivons dans des sociétés qui,
confortablement, sans aucune notion d’humanité et encore moins de perspectives, expriment une aversion particulière pour les propos d’autrui, en ce sens que ceux-ci sont d’abord considérés comme des obstacles à ce que des êtres humains ont décidé, unilatéralement, de réaliser. Avec des actions appréhendées comme étant prioritaires sur les autres, ce qui n’est pas la moindre des prétentions.
Cela nous indique d’ailleurs clairement le degré d’égarement auquel nous avons affaire. Gageons que l’obscurité n’a pas encore accompli son œuvre totalement. Et que nous assisterons encore, nous ou nos enfants, au spectacle de ce que l’Homme sait encore faire le mieux, quand il se décide à s’agiter : se tromper.
C’est d’ailleurs le moins que je puisse espérer, pour ce qui me concerne, en terminant ces quelques lignes.
Avec le plaisir de vous lire, bien à vous.
Jean Salim R.
PS : Un mot sur le “Che”. Je lui préfère la résistance passive et la rébellion tranquille de Gandhi, moins sanglantes, avec ses actions déroutantes, a contrario des courants de pensées habituels... Ou encore l’indépendance de Lao Tseu qui, toute sa vie durant, de son propre aveu, n’a pu trouver d’espace où agir, au sein des différentes cours qu’il a fréquentées et dont l’œuvre pourtant de nos jours encore constitue la source de réflexions de millions d’êtres humains.
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