
Désaccord entre les canniers et les usiniers, toujours pas de date pour la récolte
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17 janvier 2008
Vous ne comprenez rien aux débats socialistes autour du nouveau texte européen ?
Rassurez-vous : eux non plus !
Alors que les Français n’ont d’inquiétude que la chute de leur pouvoir d’achat, la direction du PS se pose des questions de riches : que faire le 4 février à Versailles ? La plupart des députés de droite avaient l’intention d’aller voter “oui” à la modification de la Constitution visant à permettre l’adoption du traité de Lisbonne, pour faire plaisir à Nicolas Sarkozy. Jean-Marc Ayrault avait pour sa part décidé la semaine dernière de boycotter ce Congrès. Or, devant le nombre de parlementaires socialistes désireux d’aller à Versailles, le président du groupe socialiste a finalement déclaré mardi 15 janvier que les députés iraient bien au Congrès mais pour... s’abstenir de voter.
Il serait tout de même bon que quelqu’un rappelle au député-maire de Nantes que, dans le cadre de ce scrutin, seules les voix exprimées comptent et que, par conséquent, l’abstention ou l’absence, du point de vue du vote, reviennent au même. À ce compte-là, pourquoi ne pas avoir annoncé que les députés socialistes « feront le circuit complet des fontaines du Château de Versailles », « visiteront la galeries des Glaces fraîchement restaurées » ou « iront déjeuner chez les élèves du maître-queue Pierre Troisgros », puisque, répétons-le, cela aura autant d’influence sur le vote que de s’abstenir.
“Abstention”, le bon mot pour Ayrault
L’explication de ce choix était, dans la bouche du président du groupe socialiste, quelque peu légère : « la formule de “boycott” n’était pas satisfaisante, j’ai donc proposé avec François Hollande que nous nous abstenions », a-t-il détaillé. Cette proposition de choisir la peste de l’abstention contre le choléra du boycott a reçu 68 voix favorables à la réunion de groupe, 30 députés souhaitant voter contre la révision constitutionnelle et 8 s’étant abstenu. Voilà qui explique les bruits de vaisselle dans les bureaux de Solférino cette semaine : une simple question de mot !
Le discours de Jean-Marc Ayrault était cependant emprunt d’un défaitisme presque obséquieux envers le Président de la République : « à quoi bon demander un référendum puisque le Président a dit qu’il n’en ferait pas », constituait le socle de son argumentation. Le président du groupe PS considère même le “non” à la modification constitutionnelle comme un « blocage institutionnel ». Pour un peu, on croirait entendre Rachida Dati répliquant à ceux qui souhaitaient en appeler au suffrage populaire que « le recours au référendum affaiblirait l’Assemblée nationale. »
Il faut dire que cet acharnement à assurer que « les socialistes tiennent leur engagement du Congrès du Mans de militer pour un référendum » alors qu’il opte dans les faits pour toutes les options permettant de ne pas se mouiller commence à en exaspérer plus d’un et à brouiller, plus que jamais l’image du parti.
La cacophonie parlementaire socialiste a fini par faire voler en éclats la bonne entente entre François Hollande et Jean-Marc Ayrault, comme si cette affaire de Traité faisait resurgir toutes les tensions de la dernière campagne présidentielle, lorsque le maire de Nantes faisait partie de la garde rapprochée de Ségolène Royal.
Emmanuelli : « si nous disons Non à Versailles, un référendum sera inévitable ! »
Une fois le point presse du PS terminé, la quasi-totalité des journalistes se sont téléportés du bureau 4 au bureau 1 du Palais Bourbon pour entendre la contre-attaque d’Henri Emmanuelli. « On peut faire toutes les arguties juridiques qu’on voudra, il n’y a pas d’autre choix que le référendum », a tonné le député des Landes, soutenant un vote “non” massif au Congrès de Versailles en expliquant que « si la modification de la Constitution est rejetée, il n’y aura d’autre choix que de s’en remettre au vote populaire ». « Se déplacer pour s’abstenir, ça ne fera qu’augmenter le bilan carbone du PS, rien d’autre », a ironisé à ses côtés Philippe Martin, délégué national au développement durable.
Sévère autant qu’inquiet, Emmanuelli a déclaré qu’il souhaitait dépasser ce moment « le plus rapidement possible » : « dans ce débat, le PS me fait penser au PCF des années 1930 ! ». Insistant sur la défense des principes démocratiques, que l’option parlementaire adoptée par Sarkozy et la direction du PS bafouent selon lui, il a mis en garde : « nous risquons de nous couper de la base électorale du parti ». Comme si c’était le souci de la direction socialiste, si soucieuse de se replonger au plus vite dans la campagne municipale...
Sylvain Lapoix (avec AB), marianne2.fr
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