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Référendum
17 mai 2005
La campagne référendaire s’est axée sur la question d’une possible renégociation du Traité constitutionnel européen en cas de rejet du texte lors du référendum du 29 mai, alors qu’un sondage donne à nouveau le “non” gagnant.
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Relancé par des déclarations jeudi au “Monde” du socialiste Jacques Delors - qui a ensuite quelque peu rectifié le tir -, le thème du "plan B" est au cœur des débats du référendum. D’autant que, selon un sondage IFOP pour Wanadoo publié samedi, le “non” recueillerait 54% des intentions de vote (+4 points) (voir encadré) .
L’ancienne présidente du Parlement européen, Simone Veil, a affirmé dimanche qu’il n’y avait "pas de plan B" en cas de défaite du “oui”. Si les Français disent “non” au traité, "il n’y aura pas de nouveau texte" car on ne pourra pas demander aux pays qui ont ratifié le projet actuel "d’oublier leur vote", a fait valoir l’ancien président de la République, Valéry Giscard d’Estaing, dans un entretien à “L’Express” à paraître lundi.
Lui aussi partisan du “oui”, le président de l’UDF, François Bayrou, a évoqué dans “le Journal du Dimanche” "deux hypothèses" en cas de victoire du “non”. "Soit tout s’arrête et il n’y a plus de Constitution européenne puisque l’unanimité est requise. Soit on nous demandera de voter une seconde fois, dans quelques mois, mais sur le même texte, comme cela avait été fait pour l’Irlande qui avait voté “non” puis revoté “oui” au Traité de Nice", a affirmé M. Bayrou.
Les déclarations de Jacques Delors au “Monde” estimant qu’"il peut y avoir" un plan B, tout en soulignant "l’extrême difficulté du problème" avaient semé l’émoi en fin de semaine dans le camp du “oui”.
"Il n’y a pas de plan B ni dans les têtes ni dans les dossiers, c’est clair", a fini par déclarer samedi M. Delors, président du Comité de soutien au “oui” du PS. Se rendant compte de la difficulté à faire passer un message qu’il voulait "nuancé", il s’est résolu à "dire les choses de manière simple".
Un revirement jugé indigne par tous les partisans du “non”.
Un manifeste pour "définir les contours de ce que serait une autre Europe en cas de victoire du “non”" au référendum a été lancé samedi par des intellectuels et des experts partisans du “non”. Jean-Pierre Chevènement, président d’honneur du MRC, les députés UMP Nicolas Dupont-Aignan et Jacques Myard, les économistes Alain Cotta et Jean-Jacques Rosa et le syndicaliste Jean-Luc Cazettes (CFE-CGC) font partie des signataires.
Une solution "à l’Irlandaise" évoquée par Bayrou
Si les partisans du "oui" à la Constitution européenne excluent un plan de rechange en cas de victoire du "non" lors du référendum du 29 mai, certains, comme le président de l’UDF, François Bayrou, commencent à évoquer la possibilité d’un nouveau vote après un temps de réflexion.
L’Irlande avait ainsi ratifié en 2002 par référendum le Traité de Nice que ses électeurs avait rejeté un an plus tôt.
Dans une interview publiée par “le Journal du Dimanche”, François Bayou estime qu’il n’y a "que deux hypothèses" en cas de rejet du Traité constitutionnel le 29 mai : "Soit tout s’arrête et il n’y a plus de Constitution européenne puisque l’unanimité (des pays de l’Union européenne) est requise. Soit on nous demandera de voter une seconde fois, dans quelques mois, mais sur le même texte, comme cela avait été fait pour l’Irlande".
Selon un sondage
Le "non" repasse en tête à 54%
Le "non" redevient majoritaire. Selon un sondage IFOP publié samedi sur le portail Internet "Wanadoo actu", le "non" à la Constitution européenne progresse de 4 points en moins de 10 jours à 54%, contre 46% pour le "oui".
Ainsi, 54% des sondés déclarent qu’ils voteront "non" au référendum du 29 mai, alors qu’ils étaient 50% lors de la précédente enquête IFOP des 3 et 4 mai. Parmi les personnes qui veulent voter "non", 76% sont sûres de leur choix, contre 67% côté "oui".
À 2 semaines du scrutin, cette rechute du "oui", après la remontée de la fin avril, provient des rangs de la gauche : le "oui" perd 11 points à gauche à 36% et recule de 17 points au PS à 37%.
Selon Frédéric Micheau, directeur d’études au département Opinion publique d’IFOP, cette progression du "non" s’expliquerait par la grogne sociale sur le Lundi de Pentecôte et, dans une moindre mesure, par "le retour marqué de Laurent Fabius" dans la campagne.
Pays-Bas
Le "non" à la Constitution européenne se renforce
Un nouveau sondage montre que l’opposition au Traité constitutionnel européen gagne du terrain aux Pays-Bas, où un référendum est prévu le 1er juin.
D’après le baromètre hebdomadaire “Maurice de Hond”, 55% des électeurs hollandais prévoient de voter "non" (contre 53% il y a une semaine) tandis que 45% envisagent de voter "oui (contre 47% il y a une semaine).
Ce sondage est réalisé par Internet auprès de plusieurs milliers de Néerlandais puis il est corrigé pour être représentatif de l’ensemble des électeurs. Il revendique une marge d’erreur inférieure à 3%.
Le référendum du 1er juin n’est que consultatif mais les dirigeants des Pays-Bas ont promis de tenir compte de ses résultats.
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