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L’Europe et la coopération 2007-2013
1er décembre 2007, par
L’Europe finance 80 programmes de coopération, qu’ils soient transfrontaliers ou multilatérales, comme ici dans la zone Océan Indien. Une délégation européenne était présente à La Réunion cette semaine, dans le cadre du lancement des programmes opérationnels 2007-2013. Colin Wolfe, chef de division pour la coopération territoriale auprès de la direction politique régionale de la Commission Européenne a pu visiter les projets co-financés par ces fonds européens, un aperçu du potentiel de coopération entre La Réunion et la zone Océan Indien.
Comment s’inscrit le programme opérationnel de coopération parmi les 4 autres programmes, et par rapport au DOCUP 2006 ?
- La Réunion est une île ouverte sur l’Océan Indien. Le nouveau programme donne les moyens d’élargir ce champ de coopération. Le DOCUP 2000-2006 s’élevait à 6 millions d’euros. Cette fois, ce sont 50 millions d’euros (dont 35 millions de fonds européens) qui sont mis à disposition de la coopération pour répondre à plus d’opportunité, donner une plus grande présence à La Réunion dans l’Océan Indien. C’est le sens du discours politique qui est tenu ici, une réelle volonté d’ouvrir vers l’extérieur, de faire face aux défis de la mondialisation. C’est pour relever ces défis, que la coopération s’intègre au programme Convergence. Afin de stimuler les actions, explorer de nouveaux champs de coopération avec Madagascar, l’Ile Maurice, les Comores, les Seychelles et le continent Africain. L’Union européenne a décidé de mettre l’accent sur ce type de coopération. Elle le fait dans la mer Baltique, l’espace alpin du Nord, etc notamment pour l’environnement.
Quels sont les axes du programme de coopération ?
- En priorité, le développement durable. Par exemple, nous avons un projet de satellite pour mieux comprendre les phénomènes météorologiques, les cyclones, mais aussi la déforestation, l’érosion des sols. La prévention des risques ne peut s’envisager sans coopération. Cet axe concentre près de 45% du budget.
Vient ensuite l’intégration économique de La Réunion dans la zone Océan Indien et africaine grâce au développement d’une coordination étroite avec les autorités des autres pays. La Réunion a un rôle à jouer en matière de ressources humaines, elle peut accueillir les ressortissants pour les former ou apporter de l’assistance aux autres pays. Ces deux axes correspondent chacun à environ 28% des fonds.
Quel est l’intérêt de l’Europe de soutenir la coopération territoriale dans cette région du monde ?
- Cela s’inscrit dans l’optique d’équiper toutes les régions européennes pour faire face à la mondialisation, au libre échange, aux changements climatiques. La grande leçon européenne, au fondement même de l’UE, c’est qu’il faut travailler ensemble pour avoir un impact lorsqu’un problème se présente. La Réunion peut y contribuer dans cette région, et elle a d’autant plus besoin de développer la coopération qu’elle est une île, qui plus est éloignée.
La signature des Accords de partenariat économique entre l’Europe et les pays ACP suscitent des craintes dans le milieu économique de l’île, que ce soit les entreprises, les agriculteurs. L’Europe est-elle disposée à en tenir compte ?
- Des négociations sont menées par mes collègues de la direction générale du commerce avec les pays ACP. A chacun dans ces échanges de trouver sa solution. Le programme opérationnel de coopération vient en complémentarité de ces négociations, pour faire face aux défis. La tendance est au marché unique, il faut soutenir les efforts de La Réunion pour être plus autonome, plus fort. Les pistes sont à développer. Nous avons par exemple ce projet de satellite. L’objectif est de rapprocher le domaine de la recherche d’une mise en oeuvre pratique. La Réunion a aussi un potentiel à partager. L’expérience de ses entreprises, de ses agriculteurs qui aidera à faire face à la concurrence.
C’est votre première visite à La Réunion. Qu’avez-vous retenu ?
- J’ai rencontré l’association des volontaires du progrès. Cette façon d’exporter vers d’autres pays les expertises m’a beaucoup intéressée. En même temps, La Réunion a l’opportunité de faire venir des pays voisins, des étudiants ou d’autres personnes, pour apprendre la langue française, suivrent des formations universitaires. Les liens deviennent plus vivants, et donne à La Réunion une certaine influence puisque ces personnes qui viennent apprendre repartent pour aider au développement de leurs pays. J’ai été frappé par la bonne volonté locale. Dans ces domaines de la coopération, vous êtes très bien avancés. Et c’est très important car la coopération c’est toujours une question de communication. L’image que peut donner l’île, la réputation qu’elle se bâtit permet d’établir cet équilibre gagnant-gagnant entre les pays de la zone.
Le programme opérationnel de coopération a été soumis à consultation du public jusqu’au 26 novembre sur Internet. Dans quelle mesure les remarques des citoyen seront-ils pris en compte ?
- La consultation concerne l’impact que peut avoir le programme de coopération sur l’environnement. Nous demandons donc aux citoyens de faire parvenir leurs remarques sur ce point, s’ils estiment que le programme 2007-2013 peut entraîner des conséquences négatives en matière d’environnement. Je ne sais pas si les commentaires ont été nombreux. Ils seront transmis à des spécialistes de l’environnement, et si nécessaire on changera le texte du programme. Mais la moitié du programme est réservé au développement durable, et je ne pense pas qu’il y aura trop de critiques. Le programme devrait être efficace.
Entretien Edith Poulbassia
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