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7 juin 2008
Le monde se révolte. La situation est critique. 22 pays sont particulièrement vulnérables selon les Nations-Unies. On assiste à des soulèvements populaires contre la faim dans plusieurs pays d’Afrique, d’Asie et d’Amérique du Sud. Les prix des produits de premières nécessités flambent sur le marché mondial.
Comme le déclare Estéban Lazo Hernansez, Vice Président Cubain, lors du sommet présidentiel "Souveraineté et sécurité alimentaire. Aliments pour la vie" le 7 Mai 2008 à Managua (Nicaragua) « Les chiffres parlent d’eux-mêmes. En 2005, nous payions la tonne de riz 250 dollars ; aujourd’hui, nous la payons 1.050, le quadruple. Nous payions la tonne de blé 132 dollars ; aujourd’hui, nous la payons 330, deux fois et demie plus. Nous payions la tonne de maïs 82 dollars ; aujourd’hui, nous la payons 230, quasiment le triple. Nous payions la tonne de lait en poudre 2.200 dollars ; aujourd’hui, nous la payons 4.800. C’est là une situation perverse et intenable. Cette réalité a des retombées internes sur les marchés de la plupart des pays de notre région et du monde, touchant directement la population, en particulier les plus pauvres, et poussant à l’indigence des millions de personnes. Certains pays, voilà à peine quelques décennies, se suffisaient à eux-mêmes en riz et en maïs, mais les recettes néolibérales du FMI les ont incités à libéraliser leur marché et à importer des USA et d’Europe des céréales subventionnées, ce qui a abouti à la suppression de la production nationale. Compte tenu de la flambée des cours susmentionnée, toujours plus de personnes ne peuvent plus se nourrir de ces aliments de base. Il n’est donc pas surprenant qu’elles protestent, qu’elles descendent dans la rue afin de trouver le moyen de donner à manger à leurs enfants ».
Pour réponse, la Banque Mondiale prévoit de doubler ses prêts agricoles en Afrique en les portant à 800 millions de dollars alors que, dans le même temps, la hausse du prix du blé a connu une augmentation de 250%.
Dans les années 80, le FMI (Fonds Monétaire International), la Banque Mondiale, et l’OMC (Organisation Mondiale du Commerce) imposent au pays du Sud leur politique à travers des Plans d’Ajustement Structurels (PAS). Cette politique a abouti au développement des monocultures agricole commerciale (ou mono-extraction minière), caractéristique de l’économie coloniale, pour rembourser les prêts, et leurs intérêts usuriers, octroyés par ces mêmes organismes. Les pays occidentaux ont ainsi recolonisé économiquement leurs ex-colonies. Là, s’est greffée la course effrénée au profit des multinationales occidentales qui spéculent sur les produits de premières nécessités pour faire grimper les prix.
A aucun moment, ni les Etats-Unis, ni l’Union Européenne qui sont à la tête da la Banque Mondiale, du FMI ou le l’OMC, qui dictent leur politique au Monde entier n’ont prévu cette crise alimentaire.
Aujourd’hui, ces mêmes pays occidentaux accusent les pays émergents d’être responsables de la situation actuelle alors que l’Occident accapare 80% de la richesse terrestre pour 20% de la population mondiale, qui résulte d’un pillage qui s’est opéré depuis la colonisation du Monde. Dans 54 pays du Monde, la ration alimentaire moyenne est inférieure à 2.400 calories /jour/habitant (situation de sous alimentation) alors que dans 67 pays elle est supérieure à 2.800 calories/jour /habitant (situation de suralimentation). La production agricole mondiale actuelle suffirait à nourrir de façon plus que raisonnable chaque être humain de la planète si sa répartition était faite de façon équitable.
Risham Badroudine
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