Risque d’une nouvelle Libye au Moyen-Orient

La Russie refuse que la Syrie plonge dans le chaos

14 février 2016

Dans un interview à Euronews, Dimitri Medevedev, Premier ministre de la Russie, estime que le gouvernement syrien ne doit pas être exclu des négociations, faute de faire plonger la Syrie dans le chaos, comme d’autres pays du Moyen-Orient.

Enfants dans le camp d’Atme, dans le Nord de la Syrie près de la Turquie. Plus de 6 millions de Syriens ont dû fuir les combats. (Photo : Jodi Hilton/IRIN)

Dans une interview à Euronews, Dimitri Medevedev, Premier ministre de la Russie, affirment que « si John Kerry veut une longue guerre, alors on peut commencer tout de suite les opérations au sol et autres. Mais il ne s’agit pas de faire peur à quiconque ».

Le point de vue de la Russie est le suivant : « nous devons négocier, comme cela a été fait avec Sergei Lavrov, et il ne s’agit pas de dire que si quelque chose se passe mal, nous allons commencer une opération au sol avec des pays arabes. J’ai déjà répondu à cette question et je le redis : personne ne veut une nouvelle guerre, alors que des opérations au sol signifieraient une guerre longue et à grande échelle ».

Plusieurs pays veulent exclure le gouvernement syrien des discussions sur l’avenir de la Syrie. Pour la Russie, aller dans ce sens, c’est risquer de faire de la Syrie un pays plongé dans le chaos :
« La Russie ne soutient pas le président Assad personnellement, la Russie soutient des relations amicales avec l’Etat syrien, qui ne date pas de la présidence de Bachar el-Assad. Nous partons du principe qu‘à l’heure actuelle il n’existe pas d’autre pouvoir légitime en Syrie que celui de Bachar el-Assad. Que vous l’appréciez ou non, il est le président au pouvoir. Si nous le sortons de cette structure, il y aura le chaos – comme nous l’avons vu plus d’une fois dans beaucoup de pays du Moyen-Orient ».

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