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Crise en Asie
4 avril 2013, par
La Corée du Nord a empêché mercredi les employés sud-coréens d’entrer au sein du complexe industriel intercoréen de Kaesong. A Séoul (Corée du Sud), les autorités se préparent à une riposte en cas d’attaque. Les Américains, eux, tentent l’apaisement, quand Pékin s’inquiète.
Le complexe industriel de Kaesong était un symbole de la coopération entre les deux pays, mais l’interdiction d’entrée faite aux employés sud-coréens par Pyongyang est un nouveau palier franchi par Kim Jong-un.
Cette décision intervient quelques heures après la décision de Washington de défendre ses territoires dans la zone et de protéger ses alliés sud-coréen et japonais. Le secrétaire d’État américain, John Kerry, avait d’ailleurs qualifié le comportement de Kim Jong-un de « dangereux » et « irresponsable ».
Suspension des entrées
Kim Hyung-suk, porte-parole du Ministère sud-coréen de l’Unification, en charge des relations entre les deux pays, a annoncé à la presse, mercredi matin, que « le Nord nous a indiqué ce matin qu’il n’autoriserait que les départs depuis Kaesong et interdirait les trajets vers le complexe ». Ne sachant pas combien temps la suspension de ces entrées va rester en vigueur, le porte-parole du gouvernement a indiqué que 484 Sud-Coréens devaient se rendre au sein du complexe, mais n’y ont pas été autorisés, et 861 Sud-Coréens sont par ailleurs à l’intérieur du complexe. « Nous nous attendons à ce que nos concitoyens actuellement au Nord rentrent sans difficulté », a-t-il ajouté.
Cette zone industrielle est située à 10 km à l’intérieur de la Corée du Nord. Inaugurée en 2004, celle-ci représentait la « volonté symbolique d’établir une coopération entre les deux Corées », a expliqué l’AFP. Le blocage de ce complexe s’est déroulé une fois, malgré les tensions. En 2009, Pyongyang avait bloqué l’accès pour protester contre des manœuvres militaires conjointes américano-sud-coréennes, comme c’est le cas aujourd’hui. La veille de cette décision, le gouvernement nord-coréen avait annoncé le redémarrage du réacteur nucléaire de Yongbyon, entrainant le mécontentement de la communauté internationale et de la Chine, principale alliée de la Corée du Nord.
Pékin en mauvaise posture
Seule alliée et principale partenaire économique, la Chine tente d’apaiser les esprits de son voisin nord-coréen depuis plusieurs semaines. La situation se complique pour Pékin qui craint de voir une montée en puissance des États-Unis dans la région et notamment à sa porte. En effet, le Président Barack Obama a renforcé sa présence diplomatique et militaire en Asie-Pacifique, allant jusqu’à parler d’une stratégie qualifiée de « pivot vers l’Asie ». Dans un tel contexte, la Chine ne souhaite pas particulièrement voir les États-Unis se positionner face à elle dans la région, parlant d’une « politique d’endiguement » des Américains, désireux de reprendre la main en Asie, n’y parvenant plus en Afrique.
Cependant, les inquiétudes grandissantes du nouveau gouvernement chinois ont conduit le vice-ministre chinois des Affaires étrangères, Zhang Yesui, à recevoir, mardi 2 avril, les ambassadeurs des États-Unis et des deux Corées pour leur exprimer ses « vives préoccupations » quant à la situation dans la péninsule. A la fin du mois de mars, Pyongyang s’était dit en état de guerre déclarée avec la Corée du Sud, suite aux manœuvres militaires conjointes avec les États-Unis.
A la Maison-Blanche, les autorités tentent d’apaiser les tensions, en indiquant qu’il n’y a rien d’alarmant, car les menaces brandies jusqu’ici n’ont pas été suivies de mouvements de troupes. Pour de nombreux observateurs, les menaces de Kim Jong-un visent à entretenir le moral d’une armée mal payée et à forger une image de fermeté aux yeux d’une opinion soumise à des privations.
Pour Cheong Seong-chang, membre du cercle de réflexion sud-coréen Sejong, « au moins jusqu’à la fin du mois d’avril, lorsque les manœuvres (américano-sud-coréennes) prendront fin, le Nord va probablement entretenir les tensions comme il l’a fait les années précédentes ».
Céline Tabou
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