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23 janvier 2019
Selon un rapport publié début janvier par l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC), ’les groupes armés utilisent la traite des êtres humains comme stratégie pour financer leurs activités ou augmenter leurs effectifs dans les conflits du monde entier’.
« Nul ne sera tenu en esclavage ni en servitude ; l’esclavage et la traite des esclaves sont interdits sous toutes leurs formes », note l’article 4 de la Déclaration universelle des droits de l’homme. Un impératif universel renié, d’après le dernier rapport sur la traite des personnes de l’ONUDC.
Cet état des lieux de 90 pages, produit tous les deux ans, dresse un bilan alarmant « d’une violation grave des droits de l’homme et de la dignité humaine », selon Karin Kneissl, chef de la diplomatie autrichienne. Dans 142 pays, le nombre de victimes de la traite des êtres humains est en augmentation. Plus de 70% d’entre elles sont des femmes. L’exploitation sexuelle, totalisant près de 60% des causes de trafic, est la première forme de violence subie.
Le Rapport mondial explique que "le recrutement d’enfants à des fins militaires est largement documenté dans les conflits, entre autres en Afrique centrale et au Moyen-Orient. Ces groupes se livrent également au trafic d’adultes et d’enfants pour l’extraction minière ou d’autres industries extractives, ainsi que pour répandre la peur et contrôler la population locale".
Les femmes et les filles sont victimes de la traite à des fins d’« esclavage sexuel » pour stimuler le recrutement et récompenser les soldats. Nadia Murad, Ambassadrice de bonne volonté de l’ONUDC pour la dignité des survivants de la traite des êtres humains et lauréate du prix Nobel de la paix 2018, connait le sujet.
La jeune femme de 19 ans, a été vendue comme esclave sexuelle avec des milliers d’autres filles et femmes Yazidi après que l’État islamique a envahi son village en Iraq.
« Nadia Murad est la première victime de la traite des êtres humains à avoir été Ambassadrice de bonne volonté des Nations Unies, et en partageant son expérience d’esclave et de victime de viol par des terroristes d’État islamiques, elle a été l’une des porte-paroles dénonçant ce crime odieux », a déclaré Yury Fedotov, Directeur exécutif de l’ONUDC.
« J’exhorte la communauté internationale à répondre à l’appel de Nadia en faveur de la justice, et j’espère que ce rapport pourra contribuer à ces efforts », a indiqué ce dernier. Nadia Murad a d’ailleurs reçu un Prix Nobel de la Paix en 2018 avec Denis Mukwege, pour leurs efforts pour mettre fin à l’emploi des violences sexuelles en tant qu’arme de guerre.
Dans les zones de conflit, les groupes armés et les autres groupes criminels se livrent à la traite des personnes fuyant le danger et les persécutions. Les populations déplacées de force ont été la cible de trafiquants, notamment des réfugiés syriens et irakiens, des Afghans et des Rohingyas, note le communiqué de l’ONUDC.
Le rapport souligne que les circonstances engendrées ou exacerbées par les conflits armés, telles que les déplacements, la faiblesse de l’état de droit, les difficultés socio-économiques, la fragmentation sociale et l’éclatement des familles, augmentent la vulnérabilité des personnes.
Le rapport montre que 70% des victimes détectées dans le monde de la traite sont des femmes. Environ la moitié sont des femmes adultes, tandis que les filles représentent un cinquième de toutes les victimes et leur part du total est en augmentation.
83% des femmes sont victimes de trafic pour exploitation sexuelle, 72% les filles, 27% les garçons et 10% les hommes. L’exploitation sexuelle reste la principale fonction de la traite, avec 59% environ, tandis que le travail forcé représente environ 34% de tous les cas détectés.
Les garçons sont principalement victimes de la traite à des fins de travail forcé (50%), nombre d’entre eux sont également victimes d’exploitation sexuelle et d’autres formes d’exploitation, telles que la mendicité, les enfants soldats et les actes criminels forcés. A contrario, les filles victimes de la traite sont, dans 72% des cas, soumises à l’exploitation sexuelle et dans 21% des cas au travail forcé.
« Pratiquement tous les pays sont touchés par ce crime, que ce soit en tant que pays d’origine, de transit ou de destination des victimes », a déclaré Alena Kupchyna, présidente de la Commission pour la prévention du crime. Au total en 2016, près de 25 000 personnes ont été victimes d’un trafic, dans 97 pays, soit en moyenne 254 par pays. Un chiffre en constante augmentation, en raison de la hausse des dénonciations.
A l’échelle mondiale, les pays détectent et signalent plus de victimes et condamnent un plus grand nombre de trafiquants. Le nombre de victimes signalées a atteint plus de 24 000 en 2016, et l’augmentation du nombre de victimes détectées a été plus prononcée sur le continent américain et dans certaines régions d’Asie.
Mais les données sont dans l’ensemble inférieures à la réalité du trafic et très largement sous-estimées dans des régions où l’identification et le recensement des populations concernées sont moins évidents, notamment en Afrique subsaharienne et dans certaines parties de l’Asie.
Selon l’étude, la part des victimes nationales, c’est-à-dire les personnes victimes de la traite à l’intérieur de leur propre pays, a plus que doublé, passant de 27% en 2010 à 58% en 2016. La plupart des victimes de la traite qui sont détectées dans une région étrangère sont originaire d’Asie de l’Est ou d’Afrique subsaharienne.
"Cela peut être lié au degré élevé d’impunité dans ces régions, qui sont souvent des zones d’origine des victimes de la traite", note le communiqué de l’organisation internationale. Cependant, les pays les plus riches du monde sont "plus susceptibles d’être des destinations pour les victimes d’origines plus lointaines, et une coopération internationale accrue est nécessaire pour y répondre"
« Bien que nous soyons loin de mettre fin à l’impunité, les efforts internationaux et nationaux visant à appliquer efficacement le Protocole contre la traite des personnes ont fait une différence. Au cours des dix dernières années, la proportion de pays n’ayant enregistré aucune condamnation est passée de 15 % à 9 %, et certains pays ont enregistré leur première condamnation entre 2014 et 2016 » a déclaré Yuri Fedotov.
L’ONUDC conclut que "ce rapport montre que nous devons renforcer l’assistance technique et la coopération, aider tous les pays à protéger les victimes et à traduire les criminels en justice, et atteindre les objectifs du développement durable".
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