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Amis solidaires de la cause chagossienne,
13 juin 2023, par
En fin de semaine les 17 et 18 juin prochains, nos amis chagossiens s’apprêtent à commémorer le dernier convoi de déportés de leurs îles natales sur ordre du gouvernement de la Grande Bretagne. D’autres convois l’avaient précédé en vue de la déportation complète de ce peuple soit vers Maurice même soit vers les Seychelles… et cela s’est passé il y a cinquante ans. Ceci afin d’accréditer un mensonge d’Etat fait auprès des plus hautes autorités internationales et selon lequel les Iles Chagos n’étaient pas peuplées de résidents permanents et ne recevaient de temps en temps que des équipes de travailleurs saisonniers .
Ce dernier convoi mettait fin à la présence du peuple Chagossien sur ses îles natales mettant ainsi un point final dramatique à une présence de près de deux siècles. Le capitaine du bateau Le Nordvaer , encore vivant aujourd’hui et résidant aux Seychelles, a pu enregistrer avec l’aide d’Olivier Bancoult, un témoignage poignant qui sera diffusé au cours de la journée du samedi 17 juin.
Une civilisation la plus humaine qui soit
Cette déportation mettait aussi fin à la présence d’une civilisation originale, la plus humaine qui soit, où chacun avait un travail, un terrain à jardiner, une maison pour sa famille et bien entendu un salaire qui permettait d’aller chercher dans les magasins de la compagnie la ration tant attendue et le complément de choses qui n’était pas produites sur place et que le bateau apportait de Maurice comme le savon, le riz, des tissus, des produits de beauté, et toutes choses indispensables pour la vie au quotidien.
La paresse était interdite et femmes et hommes travaillaient dur dans les cocoteraies, sur les canotes, dans les moulins à huile, dans les calorifères, pour conduire les équipages d’ânes et charger décharger les cargos qui faisaient les allers –retours entre les Chagos et Maurice ou les Seychelles, ferrer les ânes et souder les pièces de machines ainsi qu’au service des cadres de la compagnie ou dans les bureaux.
Si le travail se faisait tous les jours et le plus souvent à la demi-journée, le plaisir et l’agrément y avaient aussi leur place : les bains de mer, la pêche, et la chasse aux crabes de terre et aux langoustes - les produits de la mer étaient souvent présents aux menus, mais également les viandes de volailles et les oeufs, ainsi que les légumes. Les dispensaires soignaient les petits maux et pour les grosses maladies il fallait se rendre à Maurice. Les samedis soirs c’était le temps des ségas-tambours aujourd’hui reconnus par l’Unesco comme patrimoine de l’humanité.
La solidarité internationale, valeur essentielle
Enfin puisqu’il est dit que l’homme ne vit pas seulement de pain, des prêtres venaient en mission dans les cargos pour célébrer les fêtes importantes et délivrer les sacrements. Les enfants recevaient le baptême, les couples étaient mariés, les funérailles restaient cependant du domaine des administrateurs de chaque île. Attention à ceux qui ne marchaient pas droit car il y avait aussi des prisons pour les contrevenants.
C’est tout cela que nos amis chagossiens vont commémorer en cette fin de semaine en présence des plus hautes autorités de la République de Maurice, de leurs amis prestigieux, et de délégations venues d’ailleurs.
Les solidaires de la Réunion composeront une forte délégation qui saura montrer que la solidarité internationale n’est pas pour nous une valeur secondaire mais qu’elle est essentielle dans la vie et la bonne entente entre les peuples.
Georges Gauvin, président du Comité Solidarité Chagos La Réunion
Alain Dreneau, secrétaire du Comité Solidarité Chagos La Réunion
Julie Pontalba, présidente du Mouvement réunionnais pour la Paix
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