Environnement

Lancement à Brazzaville d’un projet sur la variabilité climatique

10 janvier 2006

Un projet de Coopération pour la recherche universitaire et scientifique (CORUS) vient d’être lancé à Brazzaville dans l’optique de développer le partenariat entre universitaires autour du thème central sur la variabilité climatique et ses impacts en Afrique équatoriale atlantique.

Selon le ministère de l’Enseignement supérieur, qui en a fait l’annonce lundi dans la capitale congolaise, ce projet se propose également de créer les conditions propices à la production scientifique et faciliter le transfert des savoir-faire à travers des rencontres et échanges scientifiques. Il vise aussi à améliorer la connaissance sur l’évolution climatique en Afrique équatoriale atlantique, à renforcer les capacités scientifiques dans les conventions sur le climat auxquelles les États de la sous-région se sont engagés, ainsi qu’à promouvoir des recherches à l’interface nature-société et à former des étudiants sur un créneau porteur en termes d’emplois.
Ce projet d’une durée de 3 ans, qui bénéficiera de l’appui financier du gouvernement français à hauteur de 50 millions de francs CFA, sera exécuté par le Centre de recherches sur les tropiques humides et des instituts de l’Université de Brazzaville, en collaboration avec des institutions similaires du Gabon, de la Centrafrique, ainsi que de Dijon et d’Aix-en-Provence (France).
Retenu depuis 2002 pour faire émerger des compétences scientifiques de la Zone de solidarité prioritaire (ZSP), le projet CORUS a connu un certain retard dans son exécution, a indiqué son coordonnateur, Marcel Mpounza, précisant qu’un avenant de régularisation a été signé en vue de respecter sa durée d’exécution prévue en 2007 au lieu de 2005.
Selon Hilaire Elenga, directeur de cabinet du ministre de la Culture, des Arts et du Tourisme, représentant le recteur de l’Université Marien Ngouabi, les enseignants retenus ont montré qu’avec un minimum de soutien, ils sont capables d’aborder les grands thèmes de recherche actuels, en particulier celui sur les changements climatiques et leur impact sur l’environnement.
Un séminaire-atelier sur le lancement du projet CORUS s’est récemment tenu dans la capitale congolaise sur le thème de la variabilité climatique et de ses impacts en Afrique équatoriale atlantique.


Le Mozambique menacé par des cyclones et des inondations

Le directeur de l’Institut national de gestion des catastrophes du Mozambique, Paulo Zucula, a prévenu samedi à Maputo que ce pays, déjà durement frappé par des pluies diluviennes, pourrait être menacé par des cyclones et des inondations si la saison des pluies s’étire jusqu’en mars. Au moins 22 personnes auraient été tuées par les orages des 2 dernières semaines, dans les provinces de Sofala, Zambezia, Gaza et Nampula.
"Concernant les inondations et les cyclones, l’alerte permanente est de mise jusqu’en mars, mais il n’y a pas encore d’urgence nationale", a déclaré Paulo Zucula lors d’une conférence de presse. Il a reconnu que les gouvernements provinciaux et municipaux avaient réagi rapidement pour apporter leur aide, particulièrement pour la reconstruction des maisons détruites par les orages.
Le gouvernement central a accepté de débloquer 6 milliards de meticais (environ 240.000 dollars US) du budget de l’État pour soutenir les différents gouvernements provinciaux. Paulo Zucula a en outre expliqué qu’aucune des rivières majeures du pays n’était menacée par des crues imminentes, mais a assuré qu’une attention particulière était accordée aux rivières Pungoe, Buzi, Save, Licungo et Shire. Il a aussi noté que le Mozambique disposait de suffisamment de nourriture pour nourrir les victimes de la sécheresse de l’année dernière jusqu’aux prochaines récoltes en mars.
Quelque 800.000 personnes ont besoin d’aide alimentaire, mais le gouvernement dispose de stocks pouvant nourrir 590.000 personnes jusqu’en mars. Paulo Zucula a toutefois souligné que ceci ne veut pas dire que plus de 200.000 personnes vont mourir de faim, parce que de la nourriture était distribuée sur la base d’un système de roulement, ce qui signifie que tout le monde recevra quelque chose.
Grâce à l’appui des donateurs, le gouvernement a obtenu environ 68.000 tonnes d’aide dont 28.000 tonnes ont déjà été distribuées.


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