Sommet de Pretoria

Le Brésil, l’Inde et l’Afrique du Sud soutiennent une réforme du FMI et de la Banque mondiale

22 octobre 2011, par Sanjiv Dinama

Lors d’un Sommet tripartite, le Brésil, l’Inde et l’Afrique du Sud ont évoqué mardi dernier la nécessité d’une réforme des institutions internationales. Le Sommet de Pretoria, en Afrique du Sud, a reflété également une poussée des échanges commerciaux entre les trois pays et une inquiétude face à la crise économique qui frappe les pays occidentaux.
En matière d’environnement, les trois dirigeants forment un front uni pour exiger la réduction des émissions de gaz à effet de serre.

La présidente brésilienne, Dilma Rousseff, le président sud-africain, Jacob Zuma, et le Premier ministre indien, Manmohan Singh, ont notamment « réfléchi au déséquilibre du monde dans lequel nous vivons », a exposé à la presse M. Zuma.

Institutions internationales biaisées en faveur du Nord

« Les institutions pour la gouvernance mondiale sont à ce jour toujours biaisées en faveur du Nord développé », a-t-il ajouté, et « nous allons continuer à travailler pour assurer une transformation du système de gouvernance mondiale ».
Une réforme de l’ONU qui accorderait plus de place aux pays émergents qui partagent les mêmes valeurs, comme l’Inde, le Brésil et l’Afrique du Sud, comme le rappelle le Premier ministre indien, Manmohan Singh : « Nous sommes trois pays en voie de développement, trois démocraties. Et nous partageons des aspirations très similaires. Nous voulons accroître la capacité d’agir de nos peuples et nous recherchons l’amélioration de leurs vies à travers le développement social et économique ».

Sur le plan économique, les échanges se développent plus vite que prévu et ont atteint 16,1 milliards de dollars en 2010. L’objectif pour 2015 est 25 milliards de dollars d’échanges combinés.

Empêcher que la crise ne devienne mondiale

« Nous partageons la même inquiétude concernant la crise économique qui frappe les pays du Nord. Nous appelons leurs leaders à empêcher que cela ne devienne une crise mondiale », a déclaré à la presse la présidente brésilienne, Dilma Rousseff.

En matière d’environnement, les trois dirigeants forment un front uni pour exiger la réduction des émissions de gaz à effet de serre et demander une aide pour les pays en développement. Ils espèrent un résultat « complet et équilibré » fin novembre lors du Sommet de Durban, en Afrique du Sud.

Sanjiv Dinama


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