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Un soulèvement abouti au renversement du président Compaoré
31 octobre 2014
Vendredi, Ouagadougou, la capitale du Bukina Faso, est en train de se réveiller difficilement de sa torpeur. L’insurrection populaire de la veille a laissé des séquelles indélébiles dans toute la ville et le reste du pays tant les dégâts sont inestimables.
Ce vendredi matin, les rues sont jonchées de débris des engins calcinés et autres matériels. Des cailloux, des objets (bois, barres de fer) occupent une bonne partie des artères de la capitale burkinabé. Des tas de cendres des pneus et autres bois brûlés hier (jeudi) sont visibles un peu partout.
Des engins incendiés continuaient même de se consumer, dégageant de la fumée. Il faut des acrobaties pour passer sur une voie tant les barrières dressées par les manifestants pour contrer les forces de l’ordre sont légion. On hésite par deux fois avant d’emprunter une voie, car les passants ne savent ce qu’il y a devant eux.
Les rues sont désertes ou presque ce matin. Les badauds, pour se faire une idée de la journée d’hier, sont rassemblés devant l’Assemblée nationale et regardent hagard le spectacle désolant. Vitres brisées, véhicules calcinés, fenêtres, climatiseurs arrachés, véhicules déportés et incendiés sur la voie publique devant l’hémicycle, bâtiments brûlés, des paperasses dispersées dans les alentours.
Les militaires du Régiment de la sécurité présidentielle (RSP), qui sont encore visibles en ville, ont barré la route menant au Lycée Nelson Mandela, obligeant les populations à passer voir "leurs bêtises" à l’Assemblée nationale.
Jamais une marche de manifestants n’avait causé autant de dégâts. Des vandales continuaient de se servir jusqu’à ce matin dans les magasins et boutiques des proches du régime et du parti au pouvoir. Des sacs de riz, du matériel électroménager et autres tenues vestimentaires emportés.
L’annonce faite, hier (jeudi) tard dans la soirée, par le président Blaise Compaoré n’augure pas de bonnes perspectives pour le peuple burkinabé, au dire des manifestants qui pensent que leur révolution est en train d’être récupérée. Puisque le président Compaoré a dissous le gouvernement et entend conduire la transition jusqu’à l’élection du nouveau président.
Pis, il annonce même des négociations avec l’opposition dans la perspective d’un gouvernement d’union nationale dans les prochains jours. Par contre, son chef d’état-major général des armées, lui, dissout le gouvernement et l’Assemblée nationale, suspend la Constitution, décrète l’Etat de siège et choisit les gestionnaires de cette transition qui doit durer 12 mois, à savoir le général à la retraite Kouamé Lougué (président) et l’actuel chef de file de l’opposition, Zéphirin Diabré comme Premier ministre.
Avec ses 30 morts et la centaine de blessés sous les bras, les populations vont-elles avaler la pilule de Blaise Compaoré ou doit-on s’attendre à une réaction plus violente, ce vendredi. Rien n’est moins sûr.
En tous les cas, des coups de sifflets sonnant le rassemblement à la Place de la Nation sont entendus un peu partout dans la ville.
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