
Mal-do-mèr dann sarèt
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Le Guatemala a tranché pour un renouveau à Gauche
21 août 2023
Après le dépouillement de 95% des suffrages, Bernardo Arevalo a remporté le second tour du scrutin présidentiel au Guatemala, le 20 août, avec 59% des voix. Il devance largement l’ancienne Première dame Sandra Torres (36%).
Le candidat surprise de l’élection présidentielle au Guatemala, Bernardo Arevalo, qui a fait l’objet de tentatives de disqualification pendant la campagne électorale, a remporté le 20 août le second tour du scrutin.
Ce dernier avait fait la promesse d’en finir avec la corruption dans le pays miné par la pauvreté et la violence. Le nouveau président prendra ses fonctions le 14 janvier 2024 dans un pays de 17 millions d’habitants où le pouvoir a été accusé de favoriser corruption et autoritarisme ces dernières années.
"Le peuple guatémaltèque a parlé haut et fort", a déclaré Bernardo Arevalo, 64 ans, à la presse après sa victoire en prononçant un discours fort contre la corruption.
Il a aussi indiqué que les présidents du Mexique, Andrés Manuel López Obrador et du Salvador, Nayib Bukele, l’avaient appelé pour le féliciter et discuter d’un programme commun.
La présidente du Tribunal suprême électoral (TSE) Irma Palencia avait annoncé que Bernardo Arevalo avait obtenu 59% des voix après le dépouillement de 95% des suffrages, contre 36% à sa rivale, l’ex-Première dame Sandra Torres.
Le président sortant de droite Alejandro Giammattei a rapidement réagi sur X (anciennement Twitter), félicitant Bernardo Arevalo et l’invitant "à entamer une transition ordonnée dès le lendemain de l’officialisation des résultats".
"La victoire de M. Arevalo signifie la défaite de la vieille politique, du parti au pouvoir (...). Une autre ère commence pour notre pays et nous devrons nous mobiliser pour une transition pacifique", a indiqué l’analyste indépendant Miguel Angel Sandoval.
D’autant que le Tribunal suprême électoral a indiqué que le scrutin s’est déroulé sans qu’aucun "incident significatif" ne soit signalé, indiquant sans plus de détails un "pourcentage historique de participation".
Sandra Torres soutenue par les "forces traditionnelles"
Les deux candidats, Bernardo Arevalo, 64 ans, et Sandra Torres, 67 ans, se réclament tous deux de centre gauche. Cependant, le premier cristallise les espoirs de changement dans un pays profondément inégalitaire, alors que la seconde est considérée comme la représentante de l’establishment.
À la tête du parti Unité nationale de l’espoir (UNE), Sandra Torres a promis des programmes d’aide sociale et diverses subventions pour les pauvres. Après avoir reçu le soutien de la droite et des évangélistes, elle a multiplié les discours conservateurs.
"Les forces traditionnelles ont misé sur Torres, car Arevalo est considéré comme un risque pour la continuité du système", a souligné auprès de l’AFP l’analyste politique Arturo Matute.
L’ancienne épouse de l’ex-président de gauche Alvaro Colom (2008-2012) a bénéficié du soutien silencieux du président sortant Alejandro Giammattei, dont le mandat a été marqué par la répression contre les magistrats et les journalistes qui dénonçaient la corruption. Elle a aussi eu l’appui de l’élite alliée au gouvernement.
Contre la corruption galopante dans le pays
Qualifié à la surprise générale lors du premier tour, Bernardo Arevalo représente désormais les espoirs de changement, notamment chez les jeunes qui représentent 16% des 9,4 millions d’inscrits.
"Nous avons été les victimes, les proies, de politiciens corrompus pendant des années", a-t-il déclaré avant le scrutin. "Voter, c’est dire clairement que c’est le peuple guatémaltèque qui dirige ce pays, et non les corrompus", a-t-il assuré.
La percée de Bernardo Arevalo suscite des préoccupations parmi les élites économiques et politiques du pays, qui le voient comme un danger pour leurs intérêts. Le ministère public a d’ailleurs multiplié les procédures à son encontre.
Sur avis du parquet, un juge avait ordonné le 12 juillet la suspension de son parti Semilla pour de supposées irrégularités lors de sa création en 2017. La Cour constitutionnelle avait suspendu cette décision, annulée le 18 août par la Cour suprême.
D’ailleurs,, le procureur Rafael Curruchiche, sanctionné pour "corruption" par Washington, avait annoncé de possibles arrestations à venir de dirigeants de Semilla. Pour la communauté internationale et certains analystes, les actions du ministère public étaient une tentative d’écarter Bernardo Arevalo de l’élection.
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