
La vérité lé tétu ! i pé pa tourn ali lo do kontinyèlman !
4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
Che Guevara, apôtre des opprimés
14 octobre 2017, par
Le cinquantième anniversaire de l’assassinat du Che en Bolivie le 9 octobre 1967 offre l’occasion de revenir sur le parcours du révolutionnaire cubano-argentin qui a dédié sa vie à la défense des « Damnés de la terre ».
Le Che était-il médecin ou guérillero ?
Il y a une anecdote très révélatrice de l’état d’esprit du Che à ce sujet. L’expédition du bateau Granma du Mexique aux côtes cubaines dura sept jours au lieu des cinq initialement prévus. Au lieu d’arriver à Cuba le 30 novembre, le Granma avait touché les côtes cubaines le 2 décembre 1956. A Santiago, ville à l’Est de Cuba, un soulèvement eut lieu le 30 novembre afin de faire diversion et soutenir le débarquement. Cependant, l’armée, informée de l’arrivée imminente des révolutionnaires, guettait le débarquement de l’expédition. Par ailleurs, en plus de la traversée exténuante, les guérilleros ont débarqué dans la zone marécageuse de Las Coloradas et le trajet du bateau à la terre ferme fut un calvaire de plusieurs heures.
En outre, quelques minutes seulement après leur arrivée, alors qu’ils se trouvaient dans un état d’épuisement total, les insurgés ont été repérés par l’aviation militaire et pourchassés par les soldats de la dictature. La troupe a donc été contrainte de se disperser. Le Che, pris dans ce tourbillon, a dû faire un choix. Alors qu’il avait été désigné comme médecin du groupe, il s’est retrouvé en possession de deux gros sacs, le premier rempli de munitions et le second de médicaments. Il lui était physiquement impossible d’emporter les deux alors qu’il était sous le feu de l’armée. Il a donc opté pour le sac de munitions, car il a considéré qu’il était révolutionnaire avant d’être médecin.
Comment s’appelait le bataillon du Che ?
La colonne du Che a été créée suite à sa nomination en tant que Commandant. Le seul bataillon existant était celui de Fidel Castro et portait le nom de Colonne n°1. Logiquement, elle aurait dû se nommer Colonne n°2 mais, pour tromper l’ennemi sur l’importante des forces révolutionnaires, Fidel Castro a décidé de lui donner le nom de Colonne n°4.
Par la suite, le Che a été en charge du « Peloton suicide » qui était composé des combattants les plus aguerris et dont le rôle était de mener les missions les plus dangereuses. En raison de la témérité presque excessive du Che, Fidel avait décidé de lui confier la responsabilité du groupe à la condition qu’il ne participe plus en personne à ce type d’opérations, se concentrant sur les tâches stratégiques, tactiques et organisationnelles.
Le leader de la Révolution cubaine savait que le pays aurait besoin d’un tel cadre, et qu’il était vital de le préserver. A chaque mission, un ou plusieurs combattants perdaient la vie, d’où le nom de « peloton suicide ». Dans son journal, le Che raconte une situation insolite et récurrente : à chaque fois qu’un membre du peloton suicide perdait la vie, on en désignait un autre pour le remplacer. Et à chaque fois, il assistait à des scènes de jeunes combattants en pleurs, déçus de ne pas avoir eu l’honneur d’intégrer le groupe et de pouvoir ainsi démontrer leur vaillance.
(à suivre)
Salim Lamrani
Université de La Réunion
Mézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
Au 1er juin, les chiffres du ministère de la Justice ont établi à 84 447 personnes détenues pour 62 566 places. La surpopulation carcérale (…)
Vingt ans après la loi Handicap et au terme de six mois de mission, les rapporteurs Audrey Bélim, (Socialiste, Écologiste et Républicain – La (…)
L’État poursuit les versements d’indemnisations des aides en faveurs des exploitations agricoles sinistrées par le cyclone Garance et la (…)
Pierre Moscovici, président de la Cour des comptes a assuré que “ceux qui peuvent plus doivent contribuer davantage”, car “nos finances publiques (…)
Les discussions sur l’avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie, menées sous l’égide du président, sont entrées dans le vif du sujet, le 3 (…)
Les cours du pétrole ont connu une nette hausse à partir de la deuxième quinzaine du mois de juin, portés par l’extrême tension au Moyen-Orient et (…)
La Réunion fait partie des régions françaises les plus touchées par les conséquences sanitaires, sociales et judiciaires de la consommation (…)
Sur proposition de Gérard COTELLON, directeur général de l’ARS La Réunion, Patrice LATRON, préfet de La Réunion, a décidé le retour au niveau 2 du (…)
1993- La disparition de Lucet Langenier. Elle a été brutale, prématurée et a frappé douloureusement non seulement sa famille mais aussi ses (…)
La section PCR du Port apprend avec une profonde tristesse le décès de Nadia PAYET, ancienne déléguée syndicale CGTR. Militante engagée et (…)
C’est dans une ambiance chaleureuse avec un état d’esprit fraternel que les délégués de la Section PCR de Sainte-Suzanne se sont réunis en (…)