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21 juillet 2007
Dimanche, des élections législatives auront lieu en Turquie. A une frontière de ce pays a lieu une guerre qui ne dit pas son nom...
Vu la gravité de la situation, devant l’augmentation du nombre des accrochages qui sont devenus quasi-quotidiens entre l’armée turque et les combattants du PKK, et vu le mutisme inhabituel des médias nationaux, il m’a paru fort important de mettre la population au courrant de ce qui se passe dans une partie du monde pas si loin de nous, à l’ère où l’information va aussi vite que la lumière.
Depuis avril dernier, des bruits des bottes sont entendus entre le Kurdistan, département semi-autonome de l’Irak (Nord), et la Turquie.
En fait, les autorités turques, et notamment Monsieur Nabi Sensoy, l’Ambassadeur de la Turquie aux Etats-Unis (“Today’s Zaman”, 12.07.2007) accusent les responsables kurdo-iraquiens (le groupe de Monsieur Massoud Barzani) du Kurdistan irakien d’abriter, d’entraîner, de fournir : armes, explosifs et logistique aux combattants du Parti des travailleurs Kurdes (PKK). Selon Sensoy, il y a 4.000 combattants basés sur les frontières qui mènent des attaques à l’intérieur de la Turquie. L’ambassadeur déclare surtout la perte de 70 soldats depuis avril (“Turkish Daily News”, 13.07.2007). Les pertes des PKK sont de 110 combattants.
Selon des sources militaires turques, cette organisation politiquo-militaire, interdite par le gouvernement, mène des opérations contre l’armée turque et des attentats à l’intérieur du pays. Les médias turcs font écho à ces déclarations, et ils rapportent presque quotidiennement des nouvelles sur des attaques et des attentats à l’intérieur du pays (lire “Hûrrihet”, 10.07.2007), (Today’s Zaman, 15.07.2007) et (“The New Anatolian”, 18.07.2007).
Mobilisation et concentration des troupes
A partir de la semaine dernière, cette tension a pris une tournure particulière, des informations rapportées par les agences de presse internationales (Reuters, Associated press), et des sites turcs-kurdes-perses (anglophone), arabophones et autres soulignent que le nombre des soldats turques a soudainement atteint le chiffre de 140.000 (“Time Cnn”, 11.07.2007) avec tous les équipements nécessaires pour effectuer une incursion en territoire de kurde d’Irak (avions, artilleries lourdes, tanks...). Ce nombre a dépassé, cette semaine, les 200.000 soldats (“Today’s Zaman”, 15.07.2007).
Ces informations ont été confirmées officiellement par Hosanna Zebari, Ministre irakien des Affaires étrangères (“The New Anatolian”, 15.07.2007).
Menaces de guerre ou compagne électorale
A l’approche des élections législatives qui vont avoir lieu le 22 de ce mois-ci, les menaces de guerre émises par les hauts responsables turcs, civiles ou militaires, dans le but de déloger le PKK du Nord de l’Irak ne cessent de se succéder.
Ainsi, Monsieur Recep Tayyip Erdogan, Premier Ministre turc, a déclaré « qu’il n’y a pas un plan immédiat qui autorise les troupes d’envahir le Nord de l’Irak » ; puis il a ajouté : « Une fois que les élections législatives seront finies, notre pays décidera ». (“Timesonline”, 11.07.2007).
Cependant, juste le lendemain même, le Ministre des Affaires étrangères, Monsieur Abdullah Gul, déclare que le gouvernement et l’armée se sont mis d’accord sur un plan détaillé afin de franchir les frontières et poursuivre les combattants du PKK (“Associated press”, 12.07.2007). Et Monsieur Gul a jouté à la chaîne privé turque NTV : nous avons décidé comment agir, nous savons comment et quand le faire (information rapportée par “The Daily Star”, 12.07.2007).
Et la position des Etats-Unis ?
En effet, il est tout à fait légitime de s’interroger sur l’attitude des Etats-Unis dans tout cela. La réponse n’est pas simple. Il faut avouer que les envahisseurs de l’Irak se sont mis en situation délicate, et ils se placent volontairement ou involontairement en face d’une équation difficile. D’une part, la Turquie fait partie de l’OTAN (des para turcs se battent en Afganistan), et une très ancienne alliée, d’autre part, les Kurdes irakiens ont soutenu les Américains pendant la guerre contre Saddam Hussein en 2003. Néanmoins, il ne faut pas faire des illusions, les responsables états-uniens seront fidèles à leur habitude. Monsieur Mahmoud Othman, Député au Parlement et membre de la coalition des Kurdes de l’Irak, a déclaré : « Si la Turquie lance une attaque militaire contre le Nord de l’Irak, les Etats-Unis seront au côté des Turcs au détriment des Kurdes ». Il a ajouté : « Les deux pays sont alliés depuis longtemps, alors l’expérience des Kurdes avec les Américains a été plutôt négative dans le passé ». Cette déclaration a été rapportée par “The independent news agency Voice of Iraq” et publié dans le “Turkish Daily News”, 18.07.2007.
But final
Enfin, bien que les déclarations des différents hauts responsables de la majorité actuelle au pouvoir soient en partie une riposte contre l’opposition, qui les accuse de mollesse vis-à-vis du PKK, et plus particulièrement quelques jours avant les élections de dimanche, le rassemblement de 200.000 soldats pose beaucoup de questions, et demeure inquiétant dans une région sensible et rapidement explosive.
La plus grande crainte serait que sous prétexte de suivre les combattants du PKK dans le Kurdistan d’Irak, l’armée turque s’installe durablement à Kirkouk, ville très, très riche en pétrole. (voir la carte).
Fayez pour Témoignages
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