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Washington contre les nationalisations
13 janvier 2007
Chávez a semé un trouble en raison de sa décision de nationalisations. Plusieurs porte-parole du gouvernement de George W. Bush se sont mis en phase avec les multinationales qui ont montré leur opposition à la décision du président vénézuélien. La Bourse de Caracas a plongé, mais des soutiens inespérés sont arrivés. Traduction de larges extraits d’un article paru dans le journal argentin “Pagina/12”.
La promesse d’Hugo Chávez de nationaliser les télécommunications, l’eau, l’électricité et le traitement de pétrole brut de l’Orénoque a provoqué un ample éventail de réactions en faveur et en opposition dans les secteurs politiques et patronaux. (...) Washington a manifesté son scepticisme et a demandé que les « obligations contractuelles » soient respectées avec les entreprises étrangères qui opèrent dans le pays des Caraïbes, alors que le patronat local s’est déclaré en attente de voir la portée de la nationalisation. Le marché mondial a réagi et la Bourse de Caracas a fortement chuté.
Chávez projette d’arriver à un « socialisme du 21ème siècle », comme il l’a anticipé dans sa campagne électorale, ce qui signifie une plus grande intervention de l’État dans l’économie du pays. Il a choisi un moment clef, le serment de son cabinet, pour annoncer lundi qu’il prétend renationaliser les entreprises d’électricité et la compagnie de téléphonie CANTV, et que l’État assumera les systèmes de conversion de pétrole lourd, fonction accaparée par des entreprises transnationales durant l’ouverture dite pétrolière dans les années 90. Le secteur privé a senti l’impact parce que, selon ses porte-parole, le président n’a pas été exhaustif en affirmant que « toutes les entreprises de service public et stratégiques sont susceptibles d’être nationalisées ».
Punition des marchés
L’entreprise qui, sûrement, se verra affectée est la Compagnie Anonyme Nationale de Téléphones de Venezuela (CANTV), entre les mains d’un consortium contrôlé par l’entreprise américaine Verizon Communications (28,85% du capital) et par Telefonica d’Espagne (6,91%). CANTV a émis un concis communiqué dans lequel elle demande que soient respectées les conditions légales des contrats et la propriété privée. [Mercredi], la Bourse de Valeurs de Caracas a fermé avec une baisse de 18,66%, et les cotisations de CANTV ont chuté de 30,26%. De plus, les marchés mondiaux ont puni l’annonce du président vénézuélien par une baisse généralisée.
La première Vice-présidente de l’Assemblée nationale de Venezuela, Desirée Santos, a assuré que le Congrès vénézuélien autorisera les pouvoirs spéciaux que Chávez sollicitera pour les nationalisations. Santos a dit que la demande de pouvoirs spéciaux au moyen d’une « loi habilitante » est un recours « normal » que tous les présidents ont utilisé dans le pays bien qu’elle ait reconnu que la demande n’ait pas été formulée devant la Chambre, qui a une majorité absolue parce que l’opposition s’est abstenue de se présenter dans les dernières élections législatives.
Il y a eu aussi des critiques au Venezuela. Le président du plus grand syndicat patronal vénézuélien, Fedecamaras, Jose Luis Betancourt, a prévenu que la nationalisation de CANTV, comme la création de nouveaux ministères, vont « dans un sens contraire à la lutte contre la bureaucratisation et la corruption ». Betancourt se rapportait à la création du Ministère des Communications que Chávez a aussi annoncé lundi. Préoccupé, l’est aussi le secteur de la téléphonie mobile, composé par Movistar (espagnole) et Digitel (avec capital vénézuélien et italien).
L’autre secteur qui sera nationalisé est celui de l’énergie. Le service électrique vénézuélien est géré par la compagnie publique Cadafe, mais à Caracas opère la compagnie privée Electricidad de Caracas, fondée en 1885, qui appartient actuellement au groupe international AES, avec siège aux États-Unis. Electricidad de Caracas est susceptible de rester sous contrôle étatique, mais elle argue que depuis sa fondation, elle a toujours été privée - et elle veut continuer à l’être.
Soutien de Petrobras
Chávez a aussi demandé de modifier les contrats avec les compagnies pétrolières étrangères qui opèrent dans la bande pétrolifère du rio Orinico (...).
Le gouvernement des États-Unis, affronté à Chávez, a exprimé hier une « forte préoccupation » pour le plan de Chávez. Le porte-parole de la Maison Blanche, Tony Snow, a utilisé une dose d’ironie. « Les nationalisations ont une longue et peu glorieuse histoire d’échecs dans le monde. Nous soutenons le peuple vénézuélien et c’est un triste jour pour lui (sic) », a-t-il déclaré. Dans cette thèse, il a été soutenu par le porte-parole du Département d’État, Sean McCormack : « L’histoire montre que, en général (sic), cela ne bénéficie pas à la population ». Le Secrétaire de l’Énergie de Bush, Samuel Bodman, a été plus cru. « Je crois qu’ici, le but est de renforcer l’inviolabilité des contrats et au moins, selon ce que j’ai lu, Chávez a dit qu’il les violerait », a-t-il dit, après avoir tenu des conversations avec le Ministre du Commerce japonais, Akira Amari.
Malgré le fait de s’affronter avec le grand capital, Chávez a obtenu un soutien peut-être inespéré. Le Président de la compagnie nationale brésilienne Petrobras, Sergio Gabrielli, a affirmé hier que l’intention du Venezuela de nationaliser des secteurs énergétiques et de communications n’empêchera pas la compagnie pétrolière brésilienne de continuer d’investir dans ce pays. « Il n’y a de pétrole dans aucun lieu calme dans le monde. Si une entreprise va investir en Irak, en Iran, en Chine, en Libye, au Nigeria, dans n’importe quel pays du monde, il y a des problèmes », a-t-il déclaré.
Les mesures projetées reflètent un virage à gauche, sur le même ton avec les propositions de plusieurs gouvernements progressistes de la région, comme celui de son allié Evo Morales en Bolivie, Rafael Correa - qui assumera le pouvoir en Équateur dimanche - et le Nicaragua (...).
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