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Ce que nous avons réussi à La Réunion peut-il inspirer le monde ?
21 novembre 2012, par
Pendant 7 jours, la population de Gaza a été la cible de violents bombardements. Israël a massé 75.000 réservistes aux portes de cette enclave palestinienne de plus d’un million d’habitants. Un cessez-le-feu devait entrer en vigueur cette nuit entre le Hamas et l’armée israélienne. 60 ans après la création par des immigrants d’un État dans cette région, la question de l’intégration n’est toujours pas résolue.
Depuis une semaine, les bombes israéliennes pleuvent sur la bande territoriale de Gaza. L’armée de Tel-Aviv a déployé 75.000 soldats aux portes de ce territoire qui se trouve sous son contrôle, depuis la guerre de 1967.
Comme depuis plus de 50 ans dans cette région, des atrocités ont encore été commises. La population paie le lourd prix des divisions.
Cela faisait 4 ans qu’une telle crise n’était pas arrivée. En 2008, au lendemain de l’exécution extrajudiciaire de sept militants palestiniens par Israël, c’était l’escalade. L’armée est entrée en force dans Gaza, tuant plus de 1.400 Palestiniens en quelques jours. En toute impunité.
Cette année encore, c’est l’assassinat d’un Palestinien, haut dirigeant du Hamas, qui a été l’élément déclencheur de la riposte palestinienne et de la répression israélienne à coups de bombardements aériens et navals.
Pendant 7 jours, une des armées les mieux équipées du monde a préparé une invasion terrestre de Gaza. Mais, hier soir, le pire semblait évité. Les discussions se dirigeaient vers un cessez-le-feu entre l’armée israélienne et le Hamas, première force politique de Gaza.
Un apartheid culturel en Palestine
Le drame qui se joue est une conséquence des divisions de cette région. Le résultat de son peuplement est un affrontement permanent sur la base de différences culturelles et religieuses. L’immigration occidentale massive de culture juive au lendemain de la Seconde Guerre mondiale n’a pas réussi à s’intégrer dans une région essentiellement de culture musulmane. Plus de 60 ans après que ces immigrants aient fondé leur propre État (Israël), les conflits n’ont jamais cessé. Des centaines de milliers de Palestiniens ont été chassés de leur maison. Et sur le terrain, un mur de béton de plusieurs mètres de haut s’étend sur plusieurs centaines de kilomètres, matérialise un nouvel apartheid : la séparation entre les descendants des Occidentaux et les autres.
Cet état de guerre permanent est un des nombreux conflits du monde entre représentants de cultures différentes. Cette situation interroge, car ils sont aussi une illustration de la singularité du peuplement de La Réunion.
Le dépassement des différences à La Réunion
Il y eut ici aussi des vagues migratoires successives, des descendants de peuples de différents continents, et la domination d’une culture venue d’une puissance coloniale qui avait tous les moyens politiques et économiques pour écraser les autres.
Le génie collectif du peuple réunionnais a été dans sa capacité de surmonter ces profondes divisions attisées par le régime colonial pour arriver à l’état dans lequel il est aujourd’hui. Contrairement au Moyen-Orient, la différence de religion n’est pas prétexte à une guerre civile. Ces diversités sont au contraire intégrées par tous les Réunionnais dans ce qui est devenu l’intraculturalité. Que l’ancêtre du Réunionnais vienne d’Asie, de Madagascar, d’Afrique ou d’Europe, son descendant peut parler avec tous les autres dans la même langue, ce créole qui s’est construit en à peine un siècle.
C’est une des grandes richesses de La Réunion, et c’est une contribution que nous pouvons apporter au monde. Le peuple réunionnais est l’exemple vivant que les différences culturelles peuvent être dépassées pour fonder une culture partagée.
M.M.
La moitié des jeunes de Gaza au chômage Extrait d’un article d’Alain Gresch publié dans "les Nouvelles d’Orient" décrivant la vie quotidienne des 1,5 million d’habitants de Gaza. Pour comprendre l’escalade à Gaza, il faut toujours rappeler quelques données sur ce territoire (360 kilomètres carrés, plus de 1,5 million d’habitants, soit plus de 4500 personnes par kilomètre carré — ce qui en fait un des endroits de la planète où la densité de population est la plus élevée), occupé depuis 1967 par Israël. Même si l’armée s’en est retirée, ses accès avec le monde extérieur sont toujours contrôlés par Israël ; la circulation à l’intérieur même de cette mince bande de terre est limitée et le blocus mis en place depuis des années perdure : pour les Nations unies, Gaza reste un territoire occupé. Les données qui suivent sont fournies par le Bureau des Nations unies pour la coordination des affaires humanitaires dans les territoires palestiniens (OCHA oPt), dans un document de juin 2012 intitulé : http://www.ochaopt.org/documents/ocha_opt_gaza_blockade_factsheet_june_2012_english.pdf - C’est en juin 2007 que le gouvernement israélien a décidé d’intensifier le blocus de ce territoire, qui était déjà sévèrement « contrôlé ». - 34% de la population (et la moitié des jeunes) est au chômage. - 80% de la population dépend de l’aide alimentaire. - Le PNB par habitant était, en 2011, 17% en dessous de celui de 2005 (en termes constants). - En 2011, un camion par jour sortait de Gaza avec des produits pour l’exportation, soit moins de 3% du chiffre de 2005. - 35% des terres cultivables et 85% des eaux pour la pêche sont partiellement ou totalement inaccessibles aux Gazaouis à la suite des restrictions israéliennes. - 85% des écoles doivent fonctionner en « double service » — un le matin, l’autre l’après-midi —, en raison de la surpopulation. |
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