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Crise en Europe
18 janvier 2013, par
Le Fonds monétaire international (FMI) a décidé de débloquer 838 millions d’euros pour le Portugal, sans pour autant être certain de la sortie de crise du pays. Cette nouvelle tranche d’aide survient après l’aval du programme de réforme par Lisbonne.
Toutefois, la conjoncture économique ne laisse présager aucune amélioration, la récession persiste malgré les différentes mesures prises par le gouvernement portugais. Le montant global des aides reçues par le pays s’élève à 22,1 milliards d’euros. Le Portugal fait partie des trois membres de la zone euro soutenus par la Troïka en contrepartie de réformes draconiennes. La Grèce a obtenu une tranche d’aide de 3,2 milliards d’euros.
Une économie au bord du gouffre
L’aide internationale, décidée mi-novembre 2012, donne un peu de répit au pays, dont le taux de chômage avoisine les 16% de la population active et le PIB devrait se contracter de 1,9% en 2013. La Troïka avait imposé à l’Etat et à la population un plan d’austérité drastique pour permettre au pays d’obtenir cette enveloppe. Toutefois, de nouvelles mesures devront être prises, car le FMI souhaite « partager au mieux le fardeau du vaste assainissement budgétaire qui reste à accomplir », a admis Nemat Shafik, directrice générale adjointe du FMI, dans un communiqué de presse, tout en saluant « les efforts (...) impressionnants du Portugal ».
Le Fonds souhaite que les prochaines mesures s’attaquent à réduire les dépenses publiques en premier lieu, puis la fiscalité. Dans un rapport publié en janvier, le FMI avait préconisé aux autorités portugaises de réaliser des économies supplémentaires de 4 milliards d’euros en diminuant le nombre des fonctionnaires et en réduisant leurs salaires et leurs retraites. Le gouvernement portugais aura cette année de nouveaux défis à relever, toutefois, Pedro Passos Coelho, le Premier ministre portugais, s’est dit « confiant ». Sauf pour la population, qui subit les mesures gouvernementales. L’année a débuté par un nouveau mouvement de grève pour protester contre les réformes du Code du travail engagées par l’Etat et commandées par la Troïka. Selon les syndicats, d’autres mouvements devraient avoir lieu dans les prochaines semaines.
« Bon élève » aux yeux de Christine Lagarde
Dans un entretien publié dans l’hebdomadaire portugais “Expresso”, Christine Lagarde, directrice du FMI, a exprimé sa confiance envers le gouvernement et l’exécution du programme de réformes lancé dans le pays en mai 2011. Malgré cet optimisme, un récent rapport du FMI, paru fin octobre, indiquait que « les risques pesant sur les objectifs du programme se sont nettement accrus ». Le Fonds s’inquiétait de la contestation sociale, née suite au plan d’austérité mis en œuvre dès 2011.
Pour Christine Lagarde, « Lisbonne ne suivra pas le chemin de la Grèce et ne s’enfoncera pas dans une spirale de récession ». Début janvier 2013, cette dernière exclue une restructuration de la dette du Portugal, car « les autorités portugaises sont résolues à entreprendre le nécessaire pour achever le programme de manière à pouvoir de nouveau accéder aux marchés (des emprunts d’Etat) » . A contrario, la Grèce reste le sujet de préoccupation de l’institution internationale qui, après de longues et difficiles tractations, a débloqué, le 16 janvier, une partie de l’aide de 3,2 milliards d’euros.
Subissant de plein fouet la récession et les plans d’austérité, le pays ne parvient pas à mettre en place son programme de réformes imposé par la Troïka en échange de ces aides. L’enveloppe de 3,2 milliards paraît minime face au plan de sauvetage de 172 milliards d’euros accordé par la communauté internationale à Athènes en mars 2012. Toutefois, cette aide est plus symbolique : une main tendue de la Troïka envers la Grèce pour qu’elle se sorte de la crise conjoncturelle et structurelle. D’autant que le taux de chômage du pays a atteint un record pour s’établir à 26,8% en octobre 2012.
Céline Tabou
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