Mozambique

Le FRELIMO souhaite renforcer l’embauche des jeunes

En accueillant davantage d’investisseurs

26 décembre 2003

Le parti au pouvoir au Mozambique, le FRELIMO, préoccupé par la situation de l’emploi, notamment parmi les jeunes du pays, a appelé à la création d’un nombre plus important de petites et moyennes entreprises afin de générer plus d’emplois.

Au cours d’une rencontre avec la presse pour faire le point sur la réunion du Comité central du FRELIMO, le secrétaire du parti chargé de la Mobilisation et de la Propagande, Edson Macuacua, a affirmé que ce n’est qu’en créant de nouveaux emplois que l’on pourra éliminer la pauvreté absolue.
Il a noté que les membres du Comité central avaient appelé le gouvernement à prendre des mesures pour promouvoir l’émergence de petites et moyennes entreprises dans des secteurs tels que le tourisme et l’agro-industrie.
Le gouvernement a plaidé « pour une simplification des procédures en faveur de l’investissement étranger et local et la promotion de l’esprit du travail, notamment au niveau de la jeunesse... », a affirmé M. Macuacua.
« Nous pensons qu’il faut développer un esprit d’entreprise et veiller à ce que les écoles enseignent aux enfants la capacité de faire face aux défis », a-t-il ajouté.
« Nous devons améliorer le système d’information relatif à la disponibilité des opportunités d’emploi. Il se passe aujourd’hui que les jeunes n’ont nulle part où aller pour obtenir des informations sur les opportunités d’emploi. C’est la même chose pour certaines compagnies ; elles veulent recruter de la main d’oeuvre, mais ne savent pas dans quelle direction se tourner pour cela », a indiqué le responsable du FRELIMO.
Il a encore précisé que « le secteur informel doit être intégré dans les arrangements juridiques et ne devrait pas être marginalisé ».


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