
In objéktif pou trapé : In dévlopman korèk …sansa sé in bilan négatif !
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11 ans après la destruction de l’État libyen qui a déstabilisé le Sahel
18 février 2022, par
Hier à Paris, lors d’une conférence de presse commune avec les présidents de l’Union africaine et de la CEDEAO, le président de la République a annoncé le retrait de l’armée française du Mali. 11 ans après avoir détruit l’État libyen et provoqué la déstabilisation du Sahel, Paris se retire sans avoir pu réparer les conséquences de la guerre contre la Libye malgré le sacrifice de trop nombreux soldats de son armée au Mali. Ce retrait intervient quelques mois après celui de l’armée US d’Afghanistan, découlant d’un accord entre le gouvernement des États-Unis et les Talibans.
A quelques heures du début du sommet Union africaine-Union européenne, une conférence de presse s’est tenue hier à Paris en présence du président de la République, Emmanuel Macron et des présidents en exercice de l’Union africaine, Macky Sall, de la CEDEAO, Nana Afuko-Addo et du Conseil européen, Charles Michel.
Emmanuel Macron a officialisé le départ des troupes françaises stationnées dans ce pays depuis 2013 en réponse à l’invasion du pays par des djihadistes. Les alliés européens de la France présents dans le pays ont pris également la même décision. L’offensive des djihadistes découlait de l’attaque de la Libye sans déclaration de guerre par la France soutenue par ses alliés de l’OTAN en 2011.
Paris avait choisi de cibler un État qui avait décidé de consacrer une part importante de sa manne pétrolière à l’amélioration de la situation sociale de son pays. La population libyenne avait ainsi un niveau de vie nettement supérieur à celui des autres États de la région, et les droits des femmes étaient plus importants. La Libye était également une pierre angulaire du panafricanisme. C’est notamment sur son sol que fut décidée la transformation de l’OUA en Union africaine.
En décidant de détruire l’État libyen dirigé par une personne suspectée d’avoir participé au financement de sa campagne présidentielle en 2007, le président français de l’époque a été responsable de la déstabilisation de toute une région. Les touaregs intégrés dans l’armée libyenne sont retournés dans leurs pays en amenant avec eux une partie de l’arsenal militaire de la Libye. Devenus djihadistes, ils ont ensuite envahi le Mali se rapprochant dangereusement de la capitale Bamako en 2013. Le gouvernement malien sollicita alors l’aide internationale. La France répondit favorablement en envoyant des troupes, rejointes par celles d’autres alliés européens de l’OTAN.
Mais l’an dernier, 10 ans après la destruction de l’État libyen, et 8 ans après l’arrivée de l’armée française au Mali, la présence française dut faire face à une lassitude grandissante de la population ainsi que de l’armée malienne. En effet, la guerre contre les djihadistes n’était toujours pas gagnée, et les militaires maliens en avaient assez de mourir en nombre au combat. Cette situation a contribué à un changement de régime avec la prise de pouvoir par des officiers de l’armée malienne. Ces derniers ont choisi de se tourner vers d’autres partenaires pour lutter contre les djihadistes. Ainsi de lourdes défaites furent infligées aux djihadistes, avec des pertes bien moins importantes pour les soldats maliens.
Sentant que son influence diminuait au Mali, le gouvernement français n’eut plus comme seule arme que l’insulte envers le pouvoir malien, comme l’a montré la déclaration de son ministre des Affaires étrangères devant l’Assemblée nationale.
Or, force est de constater que d’une part, les autres États du Sahel abritant des bases militaires françaises sont également dirigés par des gouvernements dits de transition comme au Mali, et que d’autre part la population malienne soutient le report des élections décidée par le pouvoir. Le divorce était donc inéluctable, car le Mali peut s’appuyer sur d’autres partenaires pour assurer sa sécurité.
L’opération a néanmoins causé la mort de soldats de son armée française. Lors de la conférence de presse, le président de la CEDEAO a d’ailleurs commencé son intervention par un hommage à ces jeunes morts au combat.
Tout comme les États-Unis le 15 août dernier en Afghanistan, la France retire ses soldats du Mali sans avoir pu régler un problème qu’un de ses gouvernements a créé. Les Talibans sont la principale conséquence de la politique des États-Unis pour combattre l’ancien gouvernement laïc afghan, et les djihadistes au Mali sont le résultat d’une guerre déclenchée par un président français contre la Libye.
M.M.
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