
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
22 août 2023
Le rejet dans l’océan Pacifique de l’eau traitée de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima Daiichi (nord-est du Japon) doit commencer le 24 août "si les conditions météo le permettent", a déclaré le Premier ministre japonais, Fumio Kishida.
Ce projet de rejet de l’eau traitée de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima Daiichi a été validé début juillet par l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA). Tokyo assure que cette eau sera sans danger pour l’environnement et la santé humaine. Cependant, l’opération, qui doit durer des décennies, suscite aussi de vives inquiétudes et critiques, notamment de la part de la Corée du sud et de la Chine.
Tokyo prévoit de rejeter très progressivement dans l’océan Pacifique plus de 1,3 million de tonnes d’eau de la centrale de Fukushima Daiichi. Il s’agit selon les autorités japonaises d’eau de pluie, de nappes souterraines et des injections nécessaires pour refroidir les coeurs des réacteurs entrés en fusion après le tsunami de mars 2011 qui a dévasté la côte nord-est du pays.
Ces eaux ont été traitées au préalable pour les débarrasser de leurs substances radioactives, sauf du tritium, qui n’a pas pu être retiré avec les technologies existantes. Selon les experts, seules des doses hautement concentrées de tritium sont nocives pour la santé.
Aussi Tepco, l’opérateur de la centrale de Fukushima, prévoit un rejet dans l’océan étalé jusqu’au début des années 2050, à raison de 500.000 litres par jour maximum, et avec une dilution pour réduire le niveau de radioactivité de l’eau tritiée bien en deçà des normes nationales pour cette catégorie.
Aucun danger selon Tokyo
Le Japon a affirmé que cette opération ne présente aucune menace pour l’environnement marin et la santé humaine. L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), qui contrôle le projet, est du même avis et a donné en juillet son feu vert.
L’industrie japonaise de la pêche craint des conséquences néfastes pour l’image de ses produits, auprès des consommateurs nippons comme à l’étranger. "Notre position reste inchangée, nous sommes toujours opposés au rejet de l’eau", a déclaré le 21 août le représentant de l’industrie de la pêche nippone Masanobu Sakamoto à l’issue d’une rencontre avec Fumio Kishida.
"Je lui ai dit que la sécurité scientifique n’équivaut pas nécessairement à un sentiment de sécurité dans la société. On craint des dommages pour la réputation des produits" une fois le rejet commencé, a-t-il ajouté.
Fumio Kishida, qui a visité le 20 août la centrale de Fukushima, a rappelé qu’un fonds de 30 milliards de yens (190 millions d’euros) était prévu pour aider les pêcheurs à faire face à un impact négatif sur l’image de leurs produits.
La Chine proteste
La Chine critique ce projet nippon. Pékin a décidé d’interdire depuis juillet les importations de produits alimentaires de dix départements japonais, dont celui de Fukushima, et procède à des tests de radiations sur les denrées provenant du reste du pays.
Le Japon va demander la fin de ces restrictions commerciales en mettant en avant des "preuves scientifiques", a assuré Fumio Kishida. Il a également promis des mesures pour soutenir la filière japonaise de la pêche en encourageant sa production et la consommation intérieure de ses produits, ainsi qu’en ouvrant de nouveaux marchés à l’export.
Les restrictions mises en place par la Chine ont déjà entraîné en juillet un recul de 30% sur un an du volume de ses importations de produits de la mer nippons, selon des chiffres des douanes chinoises cités par plusieurs médias.
Les craintes de la Chine vis-à-vis des niveaux de radiation des eaux traitées de Fukushima sont peut-être sincères, mais son ton véhément s’explique probablement aussi par les tensions géopolitiques et économiques entre Pékin et Tokyo, a souligné James Brady, analyste du cabinet d’études Teneo.
"La nature multidimensionnelle" de la problématique des eaux de Fukushima "fait qu’elle peut être exploitée par Pékin" sous plusieurs angles, estime James Brady, interrogé par l’AFP.
La Chine peut ainsi essayer d’"exacerber" les divisions internes au Japon sur le sujet, exercer une "certaine pression" sur le commerce extérieur nippon et même tenter de perturber le réchauffement des liens entre Tokyo et Séoul, d’après l’analyste.
La Corée du sud n’approuve pas le plan
Séoul a indiqué ne pas approuvé le plan de rejet des eaux usées du Japon, mais ne s’y oppose pas non plus. D’autant plus que les relations entre les deux pays ont reprit de plus belle, depuis quels que mois.
Le gouvernement sud-coréen, quant à lui, ne voit pas de problèmes scientifiques ou techniques sur le plan de déversement du Japon. "Notre gouvernement a constaté que la partie japonaise déverserait les eaux contaminées de la centrale nucléaire de Fukushima comme initialement prévu et a jugé qu’il n’y avait pas de problèmes scientifiques ou techniques concernant le rejet prévu des eaux contaminées", a déclaré Park Ku-yeon, le premier chef adjoint du Bureau de coordination des politiques du gouvernement (OPC), lors d’un point-presse quotidien sur le dossier de Fukushima.
Toutefois, "Séoul exigera aussi que le déversement soit immédiatement mis à l’arrêt si la concentration de substances radioactives dans les eaux dépasse les niveaux standard et que le Japon en informe rapidement la Corée du Sud", selon Park Ku-yeon.
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