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Attaque contre l’université de Garissa
7 avril 2015, par
148 personnes, dont 142 étudiants, ont été tuées jeudi 2 avril dans l’attaque menée par des islamistes somaliens, appelés Shebab, militants liés à Al-Qaida, contre l’université de Garissa, ville située dans l’est du Kenya.
L’attaque contre l’université de Garissa a été la plus meurtrière depuis l’attentat contre l’ambassade des États-Unis à Nairobi en 1998, qui avait fait 213 morts. Le président kenyan Uhuru Kenyatta a décrété samedi 4 avril trois jours de deuil national à compter de dimanche 5 avril.
Trois jours durant lesquels les familles vont tenter d’enterrer leurs enfants, mais aussi d’essayer à identifier les dépouilles de leurs proches, transportées par avion à Nairobi. La procédure s’annonce longue et difficile. En effet, quatre jours après l’attaque, des centaines de Kenyans sont dans l’angoisse et cherchent toujours à savoir ce qui est arrivé à leurs proches.
À la morgue de Nairobi, les familles des victimes se succèdent pour tenter d’identifier les corps d’un des leurs, a révélé France24. Mais certains ne parviennent pas à franchir les portes du bâtiment : « je ne peux pas aller là-bas, je ne peux pas rentrer, parce que les gens disent que c’est terrible, je ne peux pas y aller. Ça fait trop peur », a expliqué Fanshaline Jebet à la chaîne française. Certains corps sont difficiles à identifier à cause des blessures dues aux grenades. Pour Fanshaline Jebet, « il n’y a pas d’espoir. Ça nous donne envie de partir du Kenya parce que nous ne sommes pas en sécurité. Et le pire, c’est que les personnes qui sont décédées sont des innocents. »
Deux jours après l’attaque, cinq personnes ont été arrêtées et sont interrogées pour des liens supposés avec les assaillants, a annoncé samedi 4 avril le ministère kenyan de l’Intérieur. « Nous les soupçonnons d’être des complices des assaillants […] nous tentons d’établir des liens » avec l’attaque, a déclaré Mwenda Njoka, porte-parole du ministère de l’Intérieur.
Selon le porte-parole, « deux personnes ont été arrêtées à l’intérieur du complexe de l’Université de Garissa ». « L’un est un Tanzanien, nommé Rashid Charles Mberesero, il était caché dans le plafond de l’Université et était en possession de grenades. Le second est un vigile [qui est soupçonné d’avoir] aidé les assaillants à entrer […] son nom est Osman Ali Dagane, c’est un Kenyan d’ethnie somali », a-t-il détaillé.
Le jour du drame, le ministre de l’Intérieur, Joseph Nkessery, avait annoncé l’arrestation d’un « présumé assaillant », qui faisait partie des cinq suspects interrogés. Les trois autres, suspectés d’être des “coordinateurs”, ont été arrêtés « alors qu’ils tentaient de fuir vers la Somalie ». De plus, les corps de « quatre terroristes » morts lors de l’assaut des forces de l’ordre, ont été retrouvés dans l’université, selon les autorités kenyanes.
Des shebab intégrés dans la communauté
Le chef de l’État kenyan a assuré que « le gouvernement ferait tout son possible pour soutenir les victimes et leurs familles et que tous les responsables et complices de cette attaque seraient traduits en justice ». Ce dernier a d’ailleurs annoncé que son gouvernement « répondra le plus sévèrement possible à l’attaque et à toute autre attaque qui nous visera. Malgré l’adversité, nous n’avons jamais plié – et nous ne plierons jamais – et nous continuerons de construire une nation prospère et sûre » a-t-il annoncé.
Cependant son gouvernement est vivement critiqué pour son incapacité à enrayer un cycle d’attaques des islamistes shebab sur le sol kenyan ayant fait plus de 400 morts depuis mi-2013. En réponse, le président a expliqué que « contrer le terrorisme est devenu particulièrement difficile, car ceux qui le planifient et le financent sont profondément implantés dans nos communautés et étaient considérés comme des gens ordinaires et inoffensifs ».
Les shebab ont menacé le Kenya d’une « longue, épouvantable guerre » et d’un « nouveau bain de sang », en signe de « vengeance » vis-à-vis « des morts de nos frères musulmans jusqu’à ce que votre gouvernement cesse son oppression et jusqu’à ce que toutes les terres musulmanes soient libérées de l’occupation kenyane », ont-ils déclaré dans un communiqué de presse.
Ces derniers ont assuré que « jusqu’à cette date, le sang va couler à flots rouges dans les villes du Kenya, cela va être une longue, épouvantable guerre dont vous, la population kenyane, êtes les premières victimes ». Et principalement les chrétiens, comme le confirme les Shebabs « puisque l’attaque visait seulement les non-musulmans, tous les musulmans ont été autorisés à évacuer les lieux sains et saufs avant que les infidèles ne soient exécutés ». Les islamistes ont également évoqué les « atrocités sans nom » perpétrées par les autorités kenyanes. contre les musulmans dans le sud de la Somalie depuis le début de l’intervention militaire contre les shebab, fin 2011.
Face à une telle catastrophe, des milliers d’internautes se sont indignés sur manque de réaction de la communauté internationale et des médias. Le pape François a dénoncé la « furie jihadiste » qui frappe les chrétiens et un « silence complice » face aux massacres des extrémistes, pendant les célébrations pascales.
Pays chrétien à 80 %, les kenyans ont célébré Pâques dans le chagrin. Le pape a condamné la « brutalité insensée » du massacre au Kenya, car avant d’être exécuté, les Shebab ont séparé les musulmans des non-musulmans en fonction de leurs vêtements. « Tous les responsables doivent redoubler leurs efforts afin de mettre un terme à une telle violence », a lâché le chef d’1,2 milliards de catholiques. Depuis plusieurs mois, le Vatican s’irrite de constater que la multiplication des persécutions de chrétiens ne soit pas plus dénoncée, y compris par les autorités occidentales et musulmanes.
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