
C’était un 30 juin
30 juin, par1993- La disparition de Lucet Langenier. Elle a été brutale, prématurée et a frappé douloureusement non seulement sa famille mais aussi ses (…)
À l’image de l’UMP et du Parti socialiste
20 avril 2005
Le principal syndicat des patrons de France défend le Traité constitutionnel européen en plaidant pour le ’modèle’ social français et européen. Voilà qui réduit à néant ceux qui prétendent que ce texte constitue une ’avancée’ en matière de respect des droits sociaux.
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Se présentant sans vergogne comme un combattant acharné contre "l’ultra-libéralisme", le MEDEF défend néanmoins le projet de traité constitutionnel européen en plaidant pour le "modèle" social français et européen.
Le président de l’organisation patronale, Ernest-Antoine Seillière, a fait valoir "un point de vue stratégique" et réaffirmé qu’un rejet du traité par les Français, lors du référendum du 29 mai, "affaiblirait" l’Europe dans la mondialisation.
"Le MEDEF défend une société dans laquelle la compétitivité permet la réussite économique et le dialogue social permet l’organisation de la solidarité", a déclaré Ernest-Antoine Seillière lors de sa conférence de presse mensuelle.
"Il me semble que c’est un modèle français et, au fond, un modèle européen, avec des variantes en plus ou en moins sur ceci ou cela", a-t-il ajouté.
Dialogue social du MEDEF
et “modèle français”
"L’ensemble européen préconise un équilibre entre une croissance qui permet la réussite économique et une croissance qui permet le perfectionnement de la solidarité."
Il a distingué ce modèle européen de "l’ultra-libéralisme (qui) ne se préoccupe guère que de progrès économique et de compétitivité et n’a pas le même degré d’attention et de réglementation en ce qui concerne les transferts pour la solidarité".
"Le MEDEF n’a pas le droit de vote (en tant que tel) mais s’il l’avait, il voterait oui", a dit son président, en soulignant qu’une "très large majorité" des entrepreneurs adhérents étaient "favorables au oui".
"Si le “non” l’emportait, la capacité de l’Europe de jouer ses intérêts et de défendre son modèle serait affaiblie", a prétendu Ernest-Antoine Seillière, en ajoutant : "Le 21ème siècle, ce sera la globalisation entre grands acteurs". Dans la guerre économique où l’humain n’a plus sa place. Voilà le discours du patron des patrons français, appelé demain à diriger l’organisation patronale européenne, et qui nous demande de voter “oui” comme l’UMP et le Parti socialiste. Merci pour le message, M. le Baron !
Guillaume Sarkozy comprend le “non”
...mais prône le “oui”
Dirigeant du grand patronat français avec le baron Ernest-Antoine Seillière, le frère du président de l’UMP a publié dans “le Monde” daté du 18 avril un article dans lequel il défend le “oui” au référendum sur le projet de Constitution européenne. Guillaume Sarkozy est président de l’Union des industries textiles et vice-président du MEDEF. Il a intitulé son article : "Pourquoi le “oui” ne passe pas". C’est dire la gêne qu’il éprouve devant les difficultés de son camp face à l’échéance du 29 mai.
"Européen convaincu depuis toujours, j’en ai assez de ne plus rencontrer que des partisans du “non”", dit-il. Non seulement il regrette "la relative absence de ceux du “oui”", mais encore le fait que "les arguments avancés hors du "il faut voter oui car oui c’est bien et non c’est mal"... sont souvent désarmants, tant ils sont en décalage face aux préoccupations concrètes des citoyens".
Il reconnaît que "si les citoyens ne se servent pas du référendum pour donner leur avis sur le fond de la politique menée en Europe et pour l’Europe aujourd’hui, quand le feront-ils ?"
Et de poser la question : "sommes-nous satisfaits de la manière dont l’Europe fonctionne et défend nos intérêts de citoyens européens ? Poser ainsi le problème permet de mieux comprendre pourquoi le “non” est si fort".
Guillaume Sarkozy reconnaît également que "les Français sont inquiets des conséquences de la mondialisation". Et d’ajouter : "Que ce soit dans de bonnes directions, ou dans de mauvaises, nos gouvernements français comme européens nous ont toujours conduits en sachant nous montrer les avantages de leurs propositions sans en révéler les risques, ni se préoccuper de la cohérence de leurs actions".
Le vice-président du MEDEF se dit néanmoins "persuadé que la victoire du “oui” est (...) possible. Mais, pour y arriver, nos dirigeants doivent accepter de regarder leurs erreurs en face et de les corriger".
Comme ils en sont très loin, le seul moyen de... "les corriger" c’est de voter “non”...!
Référendum
Le "non" toujours majoritaire dans les sondages
Si le référendum sur la Constitution européenne avait lieu dimanche prochain, le "non" l’emporterait avec 55% des voix contre 45% pour le "oui", selon un sondage Ipsos pour Le Figaro et Europe 1.
Cette sixième enquête de l’Observatoire du référendum montre une progression de deux points des opposants au Traité constitutionnel en une semaine.
Un cinquième des personnes interrogées n’a pas exprimé d’intention de vote.
Pour près des deux tiers des sondés (65%), leur choix est définitif, mais 16% peuvent encore changer d’avis et 20% ne se prononcent pas.
La proportion d’opposants au nouveau traité de Rome progresse de trois points parmi les sympathisants de gauche (63%). Chez les sympathisants de droite, elle recule de deux points, passant de 34 à 32% en une semaine.
À gauche, 37% des sympathisants disent qu’ils voteront "oui" - 44% des sympathisants socialistes - contre 68% des sondés proches de la droite.
"L’intervention du président de la République a, semble-t-il, contribué à renforcer le clivage gauche-droite et la détermination des partisans du “non”", note Pierre Giacometti, directeur général d’Ipsos.
Quand on leur demande leur pronostic sur l’issue du référendum, 52% des sondés tablent sur une victoire du "non" contre 24% seulement qui misent sur le "oui".
Interrogés sur leur "souhait de victoire", ils donnent encore le "non" vainqueur, par 41%, alors que 39% espèrent que le "oui" l’emportera dans six semaines.
Le sondage a été réalisé par téléphone auprès de 946 personnes les 15 et 16 avril.
Le “ralé-poussé” entre Jean-Pierre Raffarin et plusieurs ministres continue
Invité sur RTL hier matin, Jean-Pierre Raffarin a répondu aux attaques de Dominique de Villepin. Interrogé, dimanche, sur Europe 1, le ministre de l’intérieur s’était dit favorable à une "inflexion" gouvernementale après le référendum du 29 mai, quel que soit le résultat de la consultation, en précisant qu’il s’était entretenu le jour même avec le chef de l’État. Des déclarations qui avaient provoqué, lundi, une "dispute très violente" entre les deux hommes, selon une source proche du gouvernement.
Le Premier ministre a accusé Dominique de Villepin d’avoir "dérapé". "Je l’ai recadré", a-t-il ajouté. À noter que le ministre de l’Intérieur a reçu le soutien de plusieurs de ses collègues.
Le ministre de l’intérieur a-t-il vraiment agi sur commande de l’Élysée ? "C’est moi qui passe les commandes", a rétorqué J.-P. Raffarin : "J’ai passé récemment une commande à Dominique de Villepin pour une politique de l’immigration. J’attends son rapport pour le début du mois de mai", a-t-il poursuivi. "J’ai la confiance du président de la République", a réaffirmé le chef du gouvernement.
Se présentant comme un chef d’équipe, le Premier ministre affirme ne pas se sentir "humilié" après cet épisode. "Je n’ai pas l’ego hypertrophié, je suis un homme normal", a-t-il expliqué. Sur le fond, le Premier ministre a même concédé qu’il fallait en effet, après le 29 mai, "une impulsion du gouvernement pour une politique plus harmonieuse avec la société", comme le suggérait, en somme, Dominique de Villepin.
Jean-Pierre Raffarin, qui continue d’apparaître comme un homme en sursis, se présente néanmoins comme un chef d’équipe qui essaie de fédérer toutes les forces du “oui” en vue du référendum sur la Constitution.
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