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Hillary Clinton en visite dans sept pays d’Afrique australe
4 août 2009
La secrétaire d’État américaine Hillary Clinton effectue à partir de lundi et jusqu’au 14 août une tournée dans sept pays d’Afrique australe, où l’influence de la Chine s’est fortement accrue ces dernières années. Réduire l’influence du pays le plus peuplé du monde et de l’Inde est sans doute le principal objectif de la ministre des Affaires étrangères des États-Unis. Cela implique que dans le même temps, l’influence des anciennes puissances coloniales (France, Portugal et Royaume-Uni) va décliner et le retour sur le devant de la scène des relations économiques entre l’Asie et l’Afrique, comme du temps de l’Age d’or de l’océan Indien.
La secrétaire d’État américaine Hillary Clinton effectue à partir de lundi et jusqu’au 14 août une tournée dans sept pays d’Afrique subsaharienne, où l’influence des pays asiatiques s’est fortement accrue ces dernières années. Cette visite intervient une semaine après celle de Barack Obama au Ghana. Mais cette fois-ci, pas de discours sur les conséquences de l’esclavage, Hillary Clinton est là pour marquer la place des États-Unis dans une région qui voit sa population croître de manière significative, et où les rapports de forces issus de la période coloniale sont en train de bouger.
Signe de l’intérêt des États-Unis pour l’Afrique australe, il s’agit de la plus longue visite officielle de la ministre des Affaires étrangères des États-Unis. Elle restera en effet 11 jours dans sept pays, alors que leur population est inférieure à celle de la Chine, lieu du premier voyage officiel d’Hillary Clinton.
Retour vers l’Age d’or ?
« J’ai vraiment le sentiment, lorsque j’interroge les gens en Afrique, que l’Amérique et l’Afrique se parlent, mais ne s’entendent pas », analyse Bronwyn Bruton, du Conseil des relations internationales. « Il existe côté africain une forte demande en investissements, par opposition au développement et aux sermons. C’est vraiment là-dessus que doit porter l’effort de l’Administration Obama, surtout si elle veut concurrencer la Chine », ajoute-t-il.
Sur le terrain, Pékin participe à de nombreux projets d’investissements. L’Inde se positionne également (voir notamment en page 11). Ainsi sont en train de se créer à nouveau les relations étroites entre l’Asie et l’Afrique de l’Est, qui prévalaient du temps de l’Age d’or de l’océan Indien avant l’arrivée des colons européens.
Et les Etats-Unis ?
Pétrole et autres ressources naturelles
Le programme d’Hillary Clinton laisse en tout cas peu de place à l’incertitude. Sur les sept pays visités, plusieurs font partie des plus riches du monde en matière de ressources souterraines. Le Nigeria, l’Afrique du Sud, l’Angola, le Liberia, le Kenya, le Cap-Vert et la République démocratique du Congo (RDC) sont les étapes. Le Nigéria est un des principaux exportateurs de pétrole du monde, et fournit 7% de la consommation des États-Unis.
Bien entendu, Washington dément ces intentions. Il s’agit simplement de renouer un fil du dialogue quelque peu distendu durant les années Bush, indique en substance la Maison-Blanche.
Quoi qu’il en soit, la visite officielle de la ministre des Affaires étrangères des États-Unis souligne que notre région devient le lieu de la confrontation des intérêts des super-puissances économiques du 21ème siècle : l’Inde, la Chine et les États-Unis. L’émergence de ces pays sur la scène régionale signifie également le déclin de l’influence des anciennes puissances coloniales que sont la France, la Grande-Bretagne et le Portugal. C’est une nouvelle donne qui est en train de se construire sous nos yeux. Il sera donc important d’anticiper les changements à venir dans les pays qui pourront bientôt vendre sans quota, ni droit de douane sur le marché réunionnais, avec la prochaine signature des APE. Ces pays préparent également une union douanière avec comme objectif la création d’une monnaie unique. Quelle sera alors la situation de La Réunion, seul pays de la zone euro au sein d’une région où les autres économies utilisent une monnaie unique et différente de l’euro ?
Manuel Marchal
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