Relation sino-française

Le Président Hu Jintao en France

5 novembre 2010, par Céline Tabou

Effacées les anciennes tensions entre la Chine et la France suite au comportement de Nicolas Sarkozy lors des Jeux olympiques et sa rencontre avec le Dalaï-Lama. Le président chinois, Hu Jintao, se rendra à Paris, puis Nice, du 4 au 6 novembre.

Il s’entretiendra avec Nicolas Sarkozy sur plusieurs entretiens sur la coopération économique entre les deux pays, a indiqué le président chinois dans une interview accordée au “Figaro” mardi 2 novembre.

Alors qu’à La Réunion, les relations bilatérales sont au beau fixe, cela n’a pas toujours été le cas avec Paris. « L’important, c’est de dépasser, dans notre coopération, le simple commerce-investissement, pour créer un partenariat d’égal à égal », a déclaré Hu Jintao au “Figaro”. En plus de la dimension économique, le président chinois a appelé à de nouveaux domaines de coopération, comme l’environnement, les économies d’énergie et les technologies de l’information.

De gros contrats à la clé pour la France

Selon une information révélée par le journal “Les Échos”, « La France compte obtenir de Pékin la signature de plusieurs contrats : dans l’aéronautique (vente espérée à Pékin d’une centaine d’Airbus) et dans le nucléaire civil (possible obtention des tranches 3 et 4 de la centrale de Taishan, Sud) ». Le quotidien ajoute que « Outre des avancées sur la vente de deux réacteurs nucléaires de nouvelle génération EPR, il pourrait engranger un accord de 3 milliards de dollars avec l’électricien chinois CGNPC pour la fourniture d’uranium ».

Ces contrats devraient pallier ceux évoqués par Nicolas Sarkozy lors de sa rencontre avec le président brésilien Lula. D’autant plus que dans le contexte de crise économique mondiale, Nicolas Sarkozy avait indiqué à de nombreuses reprises que Pékin, qui prend de plus en plus d’importance sur la scène économique mondiale, est un partenaire « décisif et majeur » sans lequel « il n’y a pas de solution ». De plus, Paris tente de rallier Pékin à ses objectifs pour le G20 à Séoul, que la France présidera. Toutefois, sans braquer la Chine, qui ne plie pas face à la pression internationale, l’intimant de dévaluer sa monnaie.

CT


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