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Droits humains
5 septembre 2014
Un nouveau rapport du Fonds des Nations unies pour l’Enfance (UN Children’s Fund, Unicef) a indiqué jeudi que la violence contre les enfants est universelle, si répandue et profondément enracinée dans la société et qu’elle est souvent invisible et acceptée comme la norme.
Le rapport, intitulé ’’Caché à la vue : Une analyse statistique de la violence contre les enfants’’, s’appuie sur des données de 190 pays dans le but de faire la lumière sur une question largement inconnue.
Un communiqué sur le rapport a révélé qu’environ deux tiers des enfants dans le monde âgés de 2 à 14 ans (près d’un milliard) sont soumis à des châtiments corporels commis au quotidien par ceux chargés de les éduquer.
"Et encore, seul environ un tiers des adultes dans le monde croit que le châtiment corporel d’un certain genre est nécessaire pour bien élever ou éduquer un enfant’’, indique le rapport.
Mme Susan Bissell, chargée de la protection de l’enfance à l’Unicef, a déclaré que l’essentiel des données a montré que, ’’s’il y a un aspect commun de la société humaine en ce moment, c’est le fait que de graves formes de violence sont commises contre les enfants".
Elle a déclaré : "Il est important que nous ne nous contentions pas de repartir avec le message que la violence est partout présente, nous vivons dans un monde horrible, mais de dire en fait qu’il existe des solutions testées, véritables, mesurées et évaluées.
"Bien que les données se concentrent sur la violence physique, psychologique et sexuelle dans les cadres, les enfants doivent se sentir en sécurité dans leurs communautés, leurs écoles et leurs maisons, il y a une limite objective dans l’enquête sur les violences contre les enfants.
"Les données comprennent les nouveaux chiffres sur la violence disciplinaire, la forme la plus courante de violence à l’égard des enfants ainsi que la violence contre les filles – des taux répandus d’abus physiques et sexuels et il jette également un regard sur les taux d’homicide - une des principales causes de décès chez les garçons adolescents ", a-t-elle souligné.
Mme Bissell a expliqué qu’un cinquième des victimes d’homicide sont en général des enfants et des adolescents de moins de 20 ans, ce qui a provoqué près de 95.000 décès en 2012, et légèrement plus d’un sur trois élèves âgés de 13 à 15 dans le monde entier sont régulièrement victimes d’intimidation à l’école.
Le représentant de l’Unicef a souligné que les perceptions sur la violence, y compris les chiffres choquants sur les points de vue et la réticence à signaler les abus envers les enfants, ont également été rapportées.
"Par conséquent, l’évolution des mentalités à l’égard de la violence contre les enfants commence par la connaissance. Le rapport est une occasion d’aller dans le domaine public et de dire ’’maintenant vous devez faire quelque chose’’.
"Le changement social, les attitudes envers les garçons et les filles, puis les attitudes sexistes prennent un certain temps pour changer, mais nous pouvons voir des changements plus rapides qu’auparavant, et surtout avec l’avènement des médias sociaux et le recours à des approches plus novatrices et créatives’’, a déclaré Mme Bissell.
Le directeur général de l’Unicef, Anthony Lake, a déclaré : ’’La violence engendre la violence. Nous savons qu’un enfant victime de violence est plus susceptible de percevoir la violence comme normale, voire acceptable et plus susceptible de perpétuer la violence contre ses propres enfants dans l’avenir ".
M. Lake a souligné que les effets de la violence contre les enfants peuvent durer toute une vie, que l’exposition à la violence peut altérer le développement du cerveau de l’enfant, nuire à sa santé mentale, physique et émotionnelle.
’’La violence est également transmise d’une génération à l’autre. Mais la violence n’est pas inévitable, elle peut être prévenue et la violence contre les enfants au quotidien, partout à travers le monde n’est pas inévitable.
"Il est possible de la prévenir si nous refusons de laisser la violence rester dans l’ombre et la preuve dans ce rapport nous pousse à agir pour le bien de ces enfants et la force pour l’avenir de nos sociétés à travers le monde ", a-t-il déclaré.
L’Unicef a identifié six stratégies permettant à la société dans son ensemble, des familles aux gouvernements, de prévenir et de réduire la violence contre les enfants.
Il s’agit du soutien aux parents et de doter les enfants de compétences sociales, de changer les mentalités, de renforcer les systèmes et les services judiciaires, pénaux et sociaux et de produire des données et de sensibiliser sur la violence et ses coûts humains et socio-économiques, afin de changer les attitudes et les normes.
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