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La nouvelle méthode : Narendra Modi -2-
22 octobre 2014, par
Dans notre précédent numéro, nous avons montré comment le Premier ministre indien, Narendra Modi, est parvenu à s’imposer dans les instances internationales et face aux plus grands, tels que Barack Obama. Aujourd’hui, le groupe des BRICS est devenu un bouclier face à l’Occident.
L’engagement des BRICS pourrait se traduire par « Nouveau point de départ, nouvelle perspective et nouvelle force », a expliqué Xi Jinping, président de la Chine, lors de son discours pendant le dernier sommet de cette organisation regroupant le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud. Cette nouveauté est destinée à faire face.
Le 6ème sommet des BRICS aura été un tournant pour les pays émergents, notamment pour l’Inde qui possède la seconde place après la Chine, en tant que puissance économique émergente. Le pays a prôné la consolidation des échanges économique et diplomatique, une demande soutenue par ses partenaires.
En effet, les BRICS ont créé un fonds et d’une Banque de développement. En plus de vouloir resserrer leurs liens, les BRICS ont souhaité mettre en place des alternatives aux instances occidentales, telles que le Fonds Monétaire International et la Banque mondiale. Ainsi, les cinq pays possèdent désormais des institutions économiques et financières, soutenues principalement par la Chine et l’Inde.
L’objectif est de permettre à chaque membre de se protéger en cas de nouvelle tempête sur leurs devises, comme ce fut le cas en 2013, après l’annonce du changement de cap de la politique monétaire américaine. Pour le président russe, le fonds est « un outil très puissant pour prévenir de nouvelles difficultés économiques », mais aussi parvenir à concurrencer les pays occidentaux dans leur fonctionnement.
En effet, les institutions internationales de Bretton Woods sont pointées du doigt pour leurs prêts conditionnés, vécus comme « une mise sous tutelle, une atteinte à la souveraineté », a expliqué Yves Zlotowski, économiste en chef de Coface. Ces nouvelles institutions sont « un moyen de s’émanciper » de l’emprise occidentale.
De son côté, le président chinois, Xi Jinping, a évoqué une « association solide », destinée à « augmenter la représentativité et la voix des pays en développement ». A l’instar de son homologue indien, les deux puissances veulent des rapports apaisés pour pouvoir faire un front commun et parvenir à se soutenir à la fois sur le plan économique, financier et diplomatique, en cas de crise.
Ce sommet est également un tournant pour les BRICS, car au-delà des accords entre les Etats membres, il a été décidé d’engager des rapports plus prononcés avec le continent africain. Quelques jours avant le lancement du sommet, le Haut-commissaire de l’Inde au Cameroun, A.R. Ghanashyam, a annoncé que les échanges entre l’Afrique et les BRICS atteindraient 500 milliards de dollars en 2015.
Ce dernier a annoncé qu’entre 2007 et 2012, « les échanges entre l’Afrique et les BRICS ont doublé. Aujourd’hui ils se situent à 340 milliards de dollars et sont projetés à 500 milliards de dollars pour l’année prochaine, en 2015 ».
Cette annonce n’a pas fait débat auprès des observateurs occidentaux. Pourtant, une confrontation Nord-Sud se met en place, dont l’enjeu serait les richesses africaines. Le nouvel ordre mondial se joue actuellement, avec d’une part la volonté des Etats-Unis de retrouver leur hégémonie et de l’autre les pays d’Asie, qui souhaitent sortir de cette emprise pour se développer dans l’intérêt de leurs pays respectifs.
L’Afrique devient alors un terrain de jeu géopolitique. Le continent est l’un des rares à n’avoir pas été durement impacté par la crise économique et financière internationale. Le taux de croissance de l’Afrique est passé de 6,2% en 2008 à 4% en 2013, un chiffre qui fait des envieux en Occident. C’est d’ailleurs sans compter sur l’émergence d’une classe moyenne africaine, dont le potentiel de consommation augmente d’année en année. Face à cela, de nombreux pays occidentaux sont retournés en Afrique pour commercer, parmi les pays les plus remarqués : les Etats-Unis.
En dépit de son métissage kenyan, Barack Obama n’avait pas engagé de politique particulière vers l’Afrique lors de son premier mandat. Il aura fallu le décollage économique du continent et la montée en puissance des pays émergents pour que les Américains se décident à échanger avec les Africains.
En août 2014, plus d’une quarantaine de dirigeants africains se sont rendus à Washington pour un sommet, considéré comme un tournant dans la politique étrangère américaine. Des accords d’un montant de 30 milliards ont été promis, une somme bien éloignée des 500 milliards prévus par les BRICS.
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