Le riz en Afrique : quatre organismes de recherche français et africains renforcent leur collaboration

12 juin 2008

Gérard Matheron, directeur général du Cirad, Marion Guillou, présidente directrice générale de l’Inra et Michel Laurent directeur général de l’Ird ont signé le lundi 2 juin à Paris, pour une durée de cinq ans, un nouvel accord-cadre de coopération avec le Dr Papa Abdoulaye Seck, directeur général du Centre du riz pour l’Afrique (Adrao).

L’Adrao, dénommée jusqu’en 2003 "Association pour le développement de la riziculture en Afrique de l’Ouest" ou "West Africa Rice Development Association" (Warda), s’appelle "Centre du riz pour l’Afrique" en reconnaissance pour son rôle important sur le continent africain et notamment ses activités de recherche, de développement et de partenariats visant à accroître la productivité et la rentabilité du secteur rizicole.
L’accord-cadre qui vient d’être signé réactualise le cadre légal d’une coopération déjà ancienne, et facilitera la mise en œuvre de projets de recherche divers dans les domaines suivants :

- amélioration de la riziculture pour une production durable

- adaptation aux changements climatiques

- diversification des cultures dans les systèmes rizicoles

- réduction des pertes post-récolte.
Leurs objectifs est de contribuer à augmenter le revenu des petits paysans, de lutter contre la pauvreté et de renforcer la sécurité alimentaire des pays africains.
Le Cirad et l’Ird qui collaborent déjà avec l’Adrao sur ces thématiques prévoient également de missionner plusieurs chercheurs chez leur partenaire africain.
Cet accord-cadre témoigne enfin de la volonté des quatre organismes à développer et renforcer une collaboration sur le long terme pour une riziculture durable dont la nécessité et l’urgence nous sont rappelées par la crise alimentaire actuelle qui frappe en particulier la filière rizicole en Afrique.

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