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Ukraine, Russie, Allemagne et France autour de la table
12 février 2015, par
Comme convenu les 5 et 6 février, Angela Merkel et François Hollande ont organisé un sommet en présence des présidents ukrainien, Petro Porochenko, et russe, Vladimir Poutine, afin de trouver un compromis à un conflit qui dure depuis avril 2014.
Ce sommet de la dernière chance pour l’avenir de l’Ukraine a débuté mercredi soir, pour négocier un plan de paix durable et mettre fin à dix mois de guerre aux portes de l’Europe. Pour la chef de la diplomatie européenne, Federica Mogherini, le sommet de Minsk est « un tournant, pour le meilleur ou pour le pire », qui « offre une chance à la Russie de contribuer au règlement de la crise ».
Quelques heures avant la rencontre au Bélarus, les combats entre l’armée ukrainienne et les séparatistes, prorusses, se sont intensifiés. Kiev, capitale de l’Ukraine, a annoncé le décès de 19 soldats et 78 personnes blessés en une journée lors des assauts menés par les rebelles pro-russes près de la ville stratégique de Debaltseve, entre Donetsk et Louhansk.
En neuf mois de guerre, il s’agit de l’un des bilans les plus lourds subis par l’armée gouvernementale, ont indiqué les agences de presse sur place. À tel point que le président ukrainien Petro Porochenko s’est dit prêt lors d’une réunion du Conseil des ministres à « introduire la loi martiale sur tout le territoire ukrainien » en cas d’échec du sommet de paix de Minsk.
Face à cette menace, les autorités pro-occidentales se sont dites réticentes à utiliser cette option, qui pourrait provoquer l’arrêt des crédits ou des investissements étrangers et notamment ceux du Fonds monétaire international, au moment où le pays risque le défaut de paiement.
Ce dernier a également affirmé que « l’Ukraine et l’Union européenne auront une position commune lors du sommet de Minsk et parleront d’une seule voix ». Pour le président, « la priorité est un cessez-le-feu sans conditions préalables ». Cependant, il a de nouveau refusé l’idée d’une “fédéralisation” de l’Ukraine proposée par la Russie. Ce statut doit permettre aux régions séparatistes prorusses de bloquer, avec un droit de veto, toute orientation jugée pro-occidentale de la politique de l’Ukraine.
« L’Etat voisin tente avec insistance d’exporter l’idée d’une fédéralisation. L’ironie, c’est que l’Etat voisin est le plus centralisé de la région », a indiqué Petro Porochenko, en référence à la Russie. « La décentralisation que nous sommes en train d’élaborer n’a rien à voir avec une fédéralisation. L’Ukraine a été et restera un Etat unitaire », a-t-il insisté.
Pour le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov, « la situation en Ukraine ne peut être réglée par les armes, la voie de la paix passant par un dialogue direct entre les autorités de Kiev et ceux qui veulent défendre leur terre dans le sud-est » du pays. Ce dernier a indiqué que l’ensemble des acteurs présents à la table des négociations devra « garantir l’exercice de leurs droits, les droits de tous ceux qui vivent en Ukraine », y compris les « autres minorités – hongroise, roumaine, bulgare ».
Cependant, pour la chef de la diplomatie européenne, Federica Mogherini, « si l’issue de la rencontre est négative, alors toutes les options, tous les développements que chacun peut imaginer seront possibles et certaines de ces perspectives sont inquiétantes ». D’après elle, la balle est dans le camp des Russes, car « une chance est offerte à la Russie de se montrer un acteur responsable en exerçant toute son influence sur les séparatistes afin de trouver une solution à cette crise, de rétablir la paix et de respecter les règles internationales qu’elle a violées ».
Pour elle, la Russie doit cesser de « considérer sa relation avec l’Union européenne comme une confrontation. Nous sommes voisins, même si nous ne sommes pas pour le moment partenaires. L’Union européenne n’est pas un projet conçu contre qui que ce soit », a-t-elle souligné devant la presse.
Egalement acteur de cette confrontation, les Américains ont assuré soutenir activement l’initiative franco-allemande, mais restent mitigés quant à un accord de paix, respecté par Moscou. Raison pour laquelle, et en vue de freiner l’ascension de la Russie en Asie (très proche de la Chine), Barack Obama met la pression sur Vladimir Poutine à « trouver une solution pacifique au conflit ». Dans un communiqué, la Maison-Blanche a été plus explicite : « si la Russie continue ses actions agressives en Ukraine, en envoyant notamment des soldats, des armes et en finançant les rebelles, le prix à payer pour la Russie augmentera ».
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