
In objéktif pou trapé : In dévlopman korèk …sansa sé in bilan négatif !
26 juin, parMézami, ni sava rante dann in pèryode zélékssion ané pou ané.Nora zélékssion l’ané 2026, nora zélékssion l’ané 2027 é nora ankor l’ané 2028… Bann (…)
Points de vue d’experts sur un des événements politiques de l’année
29 octobre 2024
Le sommet 2024 des BRICS s’est tenu dans la ville russe de Kazan du 22 au 24 octobre. Il a réuni des délégations de plus de 30 pays du monde entier. Sputnik donne la parole à des experts pour expliquer la portée d’un tél événement.
Le récent sommet des BRICS à Kazan en Russie a montré que le groupe « est passé d’un bloc limité à une force avec une influence politique et financière internationale », a déclaré à Sputnik Zakaria Hammoudan, le directeur de l’Institut national libanais de recherche et de statistique. « Les BRICS sont importants car ils créent un nouvel ordre mondial multipolaire, contribuant à affaiblir l’hégémonie des pays occidentaux et des institutions financières traditionnelles, telles que le FMI (Fonds monétaire international) et la Banque mondiale », a-t-il ajouté. Les projets des BRICS d’introduire un système de paiement unique pourraient réduire l’impact négatif des sanctions occidentales contre un certain nombre de pays, selon l’analyste. Il a souligné que « des décisions importantes, comme l’introduction d’une nouvelle monnaie, nécessitent le soutien absolu » de tous les membres des BRICS pour contrer l’hégémonie du dollar dans l’économie mondiale.
Hammoudan a souligné que les activités des BRICS peuvent également « renforcer la sécurité mondiale grâce à la coopération dans des domaines tels que la lutte contre le terrorisme et la cybercriminalité, en fournissant une alternative au système de sécurité dirigé par Washington et l’Occident et en réduisant la dépendance d’un certain nombre de pays vis-à-vis d’organisations occidentales telles que l’OTAN ».
Dans une interview avec Sputnik, Dmitry Suslov, directeur adjoint du Centre d’études européennes et internationales complètes de l’École supérieure d’économie de l’Université nationale de recherche, a déclaré que le sommet des BRICS à Kazan avait reçu une couverture médiatique internationale « inhabituellement étendue ». Il a ajouté que dans les pays occidentaux, il existe un sentiment d’anxiété et de conscience que « les BRICS sont une organisation sérieuse, plutôt qu’une chose virtuelle qui s’effondrera demain ». Suslov a déclaré qu’en plus des médias occidentaux, il surveillait de près le site Web du journal chinois Global Times, qui se concentrait sur le sommet des BRICS mais accordait une attention mineure à l’élection présidentielle américaine à venir. « Voici un exemple de la manière dont le sommet des BRICS a été traité dans le monde non occidental. En termes d’importance pour les questions de politique mondiale et de relations internationales, le sommet des BRICS est, bien sûr, plus important que l’élection américaine », a conclu l’analyste.
Christian Lamesa, analyste basé en Argentine et ambassadeur de la société russe "Knowledge", qui a déclaré à Sputnik que le sommet des BRICS a montré que les États-Unis et l’Europe n’ont pas réussi à isoler la Russie.
« Malgré les tentatives de l’Amérique et de l’Europe d’isoler la Russie par des sanctions et d’autres mesures restrictives, le sommet des BRICS à Kazan a prouvé que la Russie n’est pas seulement isolée, mais qu’elle est un véritable leader mondial aux côtés de la Chine et d’autres pays qui forment les BRICS », a souligné Lamesa.
Il a ajouté que la force et le potentiel des BRICS révèlent la peur des États-Unis et de l’Europe de perdre leur hégémonie. Selon Lamesa, contrairement aux États-Unis et à l’Europe, les BRICS représentent un monde multipolaire dans lequel la logique est complètement différente, à savoir une logique de coopération basée sur des conditions mutuellement avantageuses, ainsi que sur le respect de la culture et des traditions de chaque pays membre.
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