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L’Afrique, « épicentre du terrorisme mondial »
24 janvier
Plusieurs hauts responsables internationaux étaient réunis, mardi, au Siège des Nations Unies à New York pour tenter de faire face à la montée du terrorisme sur le continent africain, alors que plus de la moitié des meurtres liés à des groupes terroristes dans le monde ont lieu dans la région du Sahel. 6.000 personnes ont perdu la vie l’an dernier à cause d’un acte terroriste, soit plus de la moitié du total des victimes dans le monde en 2024. Le terrorisme s’est considérablement développé au Sahel à la suite de la destruction de l’État libyen par une guerre lancée par les dirigeants français avec l’appui de l’OTAN. Ce fut le début d’une déstabilisation durable de la région.
« L’Afrique demeure l’épicentre du terrorisme mondial », a déclaré la Vice-Secrétaire générale de l’ONU, Amina Mohammed, lors d’un débat public ce 21 janvier 2025 du Conseil de sécurité sur la lutte contre le terrorisme en Afrique.
Les chiffres ne trompent pas, selon la haute responsable, alors que près de 60 % de tous les meurtres liés au terrorisme dans le monde ont lieu en Afrique subsaharienne.
Le Sahel arrive en tête, avec plus de 6.000 morts l’an dernier, soit plus de la moitié du total des victimes. Le terrorisme s’est considérablement développé au Sahel à la suite de la destruction de l’État libyen par une guerre lancée par les dirigeants français avec l’appui de l’OTAN. Ce fut le début d’une déstabilisation durable de la région.
À lui seul, le Burkina Faso a connu une augmentation de plus de deux tiers du nombre de décès, propulsant cette nation enclavée d’Afrique de l’Ouest à la première place du classement mondial des victimes du terrorisme.
Les pays côtiers de la région connaissent aussi de lourdes pertes. En seulement deux ans, ces derniers ont vu une montée de plus de 250 % des attaques perpétrées par des groupes affiliés à Al-Qaida et à l’État islamique.
Les exemples ne manquent pas, a noté la Vice-Secrétaire générale de l’ONU, qu’il s’agisse du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM ou JNIM en arabe), une alliance djihadiste opérant au Bénin, ou encore de « Lakurawa », une organisation peu connue responsable d’attaques transfrontalières dans le nord-ouest du Nigeria, au Niger et au Tchad.
La haute responsable a également signalé des risques d’infiltration et de radicalisation accrus dans le nord du Ghana, au Togo et en Côte d’Ivoire.
« À ce rythme, l’avenir de l’Afrique de l’Ouest tout entière est en jeu », a mis en garde Mme Mohammed.
Pour lutter efficacement contre le terrorisme dans la région, la haute responsable a appelé à développer des solutions centrées sur les causes profondes du phénomène.
« Le terrorisme se nourrit de la fragilité et de la pauvreté, des inégalités et de la désillusion », a ainsi souligné Mme Mohammed.
« Lorsque le financement du développement s’amenuise, lorsque des institutions fragiles s’accompagnent d’une gouvernance faible, lorsque les femmes et les jeunes sont exclus des prises de décision, lorsque les services publics sont rares ou inégaux, ces conditions créent un terrain fertile pour la radicalisation et le recrutement », a-t-elle expliqué.
La responsable a également insisté sur la nécessité d’adopter des approches fondées sur les droits de l’homme, dans la mesure où les mesures antiterroristes aboutissent selon elle trop souvent à des violations des droits humains.
« La coopération régionale est le pivot de toute stratégie efficace de lutte contre le terrorisme », a par ailleurs souligné Mme Mohammed. Dans ce cadre, elle a estimé que l’Union africaine (UA) avait un rôle de premier plan à jouer pour coordonner les efforts nationaux et internationaux.
Le renforcement du « leadership africain » dans la lutte contre le terrorisme est en effet essentiel, a déclaré le Commissaire de l’UA chargé des affaires politiques, de la paix et de la sécurité, Bankole Adeoye, avant d’insister sur la nécessité de développer des approches « axées sur le développement ».
Au nombre des initiatives développées par son organisation, M. Adeoye a mentionné les activités du Centre de lutte contre le terrorisme de l’UA, ainsi que l’élaboration en cours d’un nouveau Plan d’action stratégique continental pour garantir la durabilité de la lutte contre le terrorisme.
La perspective régionale en matière de lutte contre le terrorisme en Afrique doit se doubler d’une approche « globale et intégrée », a quant à lui déclaré Said Djinnit, au nom de l’African Centre for the Constructive Resolution of Conflicts (ACCORD), une institution de gestion des conflits dont le siège se trouve à Durban, en Afrique du Sud.
M. Djinnit a également souligné l’importance des structures étatiques dans les pays touchés par le terrorisme.
« On a pu constater que lorsque les civils s’opposaient au terrorisme et se sentaient protégés par leur État et ses structures de défense et de sécurité, les efforts de lutte contre le terrorisme étaient plus fructueux », a-t-il indiqué.
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