
Accord historique pour la Nouvelle Calédonie
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12 juin
L’objectif de 2025 fixé par l’Agenda 2030 des Nations Unies ne sera pas tenu, alors qu’en 2024, 137,6 millions d’enfants âgés de 5 à 17 ans exerçaient encore une activité, selon l’Organisation internationale du travail (OIT).
En 2015, la communauté internationale avait promis d’éradiquer le travail des enfants d’ici à 2025. Échec total, selon le dernier rapport de l’Organisation internationale du travail (OIT), co-publié le 11 juin avec l’Unicef.
Les chiffres montrent une amélioration, car 137,6 millions d’enfants travaillaient encore en 2024 contre 160 millions en 2020. Cependant, le combat est loin d’être gagné.
La baisse est inégale selon les régions, les âges, les secteurs et les politiques mises en œuvre. Elle intervient après une hausse inquiétante observée en 2020, fortement liée aux effets de la pandémie de COVID-19, qui avait perturbé les systèmes éducatifs, augmenté la pauvreté et affaibli la protection sociale dans de nombreuses régions du monde.
Les plus jeunes (5-11 ans) sont fortement touchés et représentent plus d’un tiers des travailleurs. Les garçons sont plus nombreux que les filles. Toutefois, en incluant les tâches domestiques « excessives » (plus de 21 heures par semaine), les filles sont légèrement plus représentées, en particulier entre 5 et 14 ans.
L’Afrique subsaharienne est la région la plus touchée en proportion. Ainsi, en 2024, environ 1 enfant sur 5 restait engagé dans une forme de travail, soit près de 87 millions de personnes.
Le travail des enfants perdure à cause de la pauvreté généralisée, des conflits, d’un accès limité aux services publics ainsi que d’une couverture de protection sociale extrêmement faible.
L’Afrique est la seule zone dans le monde où le travail des enfants a augmenté au cours des deux dernières décennies. L’Asie et le Pacifique affichent une proportion toujours très importante mais plus faible. Environ 48,7 millions d’enfants sont concernés.
Dans les pays de la région, la baisse du travail chez les mineurs a été portée par l’amélioration des systèmes éducatifs notamment dans certains États comme l’Inde, le Vietnam ou l’Indonésie ainsi que par l’introduction de nouvelles régulations dans certains secteurs exportateurs à l’instar du textile et de l’électronique.
Le Vietnam a modifié son Code du travail et révisé son Code pénal pour punir l’exploitation des enfants. Le gouvernement a lancé un programme de prévention et de réduction du travail illégal chez les mineurs pour la période 2021-2025 et mis en place des réseaux de détection et d’intervention pour endiguer ce fléau.
En Amérique latine et dans les Caraïbes, le nombre d’enfants recule également mais les inégalités sociales « restent fortes ». Les zones rurales continue le travail infantile. Le rapport montre qu’en dépit des avancées, des millions d’enfants sont « toujours piégés dans des emplois agricoles précaires ou domestiques ».
Enfin, même dans des régions où le travail des enfants est plus faible, comme le Moyen Orient, l’Afrique du Nord ou les pays industrialisés. Mais « des formes résiduelles ou informelles de travail des enfants subsistent », exacerbées par les crises humanitaires, les déplacements de population et les inégalités économiques.
Les moyens pour éradiquer le travail des enfants sont bien identifiés, mais leur mise en œuvre reste partielle et souvent sous-financée. « Il est désormais clair que le travail des enfants n’est pas uniquement une question de pauvreté », ont indiqué les experts.
Selon eux, il s’agit d’une question de choix politiques. Le travail infantile compromet gravement l’accès à l’école. Jusqu’à 59% des adolescents (15-17 ans) en activité ne sont pas scolarisés, a recensé l’OIT contre 14% chez ceux qui ne le sont pas.
Le rapport préconise qu’il est urgent de garantir l’accès à la scolarité gratuit à tous les enfants. Quand l’école est trop loin, trop chère, ou de mauvaise qualité, les familles finissent par préférer envoyer leurs enfants travailler.
Les taux de travail des enfants ont significativement chuté dans les États ayant investi dans les politiques familiales, où les foyers ont accès à la sécurité sociale, où les lois sont alignées sur les standards internationaux et effectivement appliquées.
À l’inverse, l’absence de ces mesures expose davantage les enfants aux formes les plus dangereuses de travail notamment dans les secteurs informels ou agricoles.
Le rapport propose de mettre en place des aides financières, allocations familiales et accès aux soins ou à la nourriture « peuvent suffire à éviter que les enfants soient poussés vers le travail ».
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