Les autorités palestiniennes appellent à l’arrêt des programmes nucléaires israéliens

4 novembre 2022

Le ministre palestinien des Affaires étrangères, Riyad al-Maliki, a appelé le 31 octobre à l’arrêt et à la destruction des programmes nucléaires d’Israël, afin d’établir une zone exempte d’armes nucléaires.

Riyad al-Maliki a lancé cet appel en réponse à l’adoption par la Première commission de l’Assemblée générale des Nations Unies d’une résolution présentée par l’Égypte, qui exhorte Israël à se débarrasser de ses armes nucléaires.

En effet, une résolution de l’ONU a été votée le 28 octobre par une large majorité (152 voix contre 5) d’États demandant à Israël de renoncer à l’arme nucléaire, qu’elle possède sans jamais l’avoir reconnu officiellement, et placer ses sites nucléaires sous la tutelle de l’Agence internationale de l’énergie atomique.

Le texte a été soutenu par l’autorité palestinienne et plusieurs pays arabes, figurent les États-Unis, le Canada et Israël. Le texte considère que l’État hébreu possède l’arme nucléaire ce que n’a jamais reconnu le gouvernement israélien.

Le texte estime également que ces mesures sont importantes pour la « confiance entre tous les États de la région et un pas vers le renforcement de la paix et de la sécurité ». Israël est le seul pays du Moyen-Orient à ne pas avoir signé le Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP).

Pour justifier son programme, la représentante israélienne Michal Maayan, a indiqué que « Quatre des cinq cas de violations graves du TNP ont eu lieu au Moyen-Orient depuis son entrée en vigueur », sous entendant l’Iran et la Syrie

Se félicitant de l’adoption de la résolution, le chef de la diplomatie palestinienne, Riyad al-Maliki, a déclaré qu’"Israël est obligé de soumettre ses programmes au contrôle de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) car il est la seule partie au Moyen-Orient à posséder des armes de destruction massive, en particulier des armes nucléaires". Il est essentiel qu’Israël se conforme aux règles pertinentes du droit international, a-t-il ajouté.

Image : Le centre de recherche nucléaire israélien de Dimona (désert du Néguev), vu par un satellite de reconnaissance américain en 1968.


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