Colloque de la FAO sur des outils pour améliorer les systèmes alimentaires

Les biotechnologies pour lutter contre la faim

15 février 2016

Il reste encore beaucoup à accomplir pour garantir l’accès des agriculteurs familiaux - en particulier dans les pays en développement - aux biotechnologies agricoles susceptibles d’améliorer la productivité et la durabilité de leurs activités face à des enjeux majeurs tels que le changement climatique et la croissance démographique, a déclaré le Directeur général de la FAO, José Graziano da Silva, aujourd’hui.

Ouverture du colloque sur les biotechnologies à la FAO à Rome ©FAO/Pier Paolo Cito

Dans son allocution d’ouverture du colloque international organisé par la FAO sur « Le rôle des biotechnologies agricoles dans les systèmes alimentaires durables et la nutrition », M. Graziano da Silva a souligné la nécessité « d’un vaste éventail d’outils et d’approches visant à éradiquer la faim, à lutter contre toute forme de malnutrition et à parvenir à une agriculture durable ».

« En tant que tribune neutre, la FAO favorise les débats, les dialogues et les échanges d’information pour améliorer nos connaissances sur ces outils et approches », a ajouté le Directeur général de la FAO.

Le symposium porte essentiellement sur la vaste gamme de biotechnologies susceptibles d’entraîner un accroissement des rendements, une amélioration de la qualité nutritionnelle et de la productivité des cultures, de l’élevage, de la pêche et de la foresterie au service des agriculteurs familiaux et leurs systèmes alimentaires, de leur nutrition et de leurs moyens d’existence.

Parmi ces biotechnologies figurent de nombreuses applications « low tech », par exemple les processus de fermentation, les engrais biologiques, l’insémination artificielle, la production de vaccins, les diagnostics de maladies, l’élaboration de bio-pesticides et l’utilisation de marqueurs moléculaires pour la mise au point de nouvelles variétés et races.

« Nous ne pouvons perdre de vue le fait que les biotechnologies, les savoirs et l’innovation doivent être disponibles, accessibles et applicables aux agriculteurs familiaux, y compris aux petits exploitants », a souligné José Graziano da Silva. Et d’ajouter : « Nous devons trouver les moyens d’éliminer les obstacles qui empêchent les agriculteurs d’y accéder ».

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