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Mobilisation contre des pratiques qui ont survécu à la fin de la dictature
12 août 2011, par
Des étudiants chiliens sont descendus dans les rues pour manifester contre ce qu’ils appellent les restes de l’ère Pinochets. Ils ont défilé pendant plusieurs mois sous le slogan “Marches pour l’éducation” à Santiago, Valparaiso ou Concepción, où des universités publiques ont été pour la plupart paralysées.
Plusieurs dizaines de milliers d’étudiants ont manifesté, mardi 9 août, après la répression policière subit la veille. Présents sur l’Alameda, artère centrale de Santiago, les étudiants ont crié : « Elle va tomber, elle va tomber, l’éducation de Pinochet ! ». Plus de 80% des Chiliens, selon le quotidien espagnol "El Pais", cible autant la politique éducative du gouvernement conservateur du président Piñera que les héritages du passé.
De sont côté, le ministre chilien de l’Intérieur, Rodrigo Hinzpeter, et d’autres dirigeants avaient prévenu que les manifestations de jeudi 10 août étaient considérées comme illégales et seraient réprimées avec fermeté. C’est pour cette raison que les autorités ont envoyé la police anti-émeute affronter les étudiants manifestants. Ces derniers exigent des changements majeurs dans le système d’éducation public du pays. Celui-ci serait, selon les étudiants, sous-financé et inéquitable.
La mobilisation devrait persister, selon les dires des étudiants qui ont été rejoints par des enseignants et des travailleurs du secteur de l’éducation. Ces derniers ont d’ailleurs participé massivement aux manifestations au cours des dernières semaines. Jusqu’à 100.000 personnes se seraient jointes au mouvement, qui réclament aussi des changements fondamentaux dans le système mis sur pied sous la dictature du général Augusto Pinochet, qui laisse les écoles publiques à la merci des municipalités sous-financées.
Equité sociale et éducative
« Depuis 35 ans, l’éducation privée s’est consolidée grâce aux subsides de l’État qui, dans le même temps, se désengageait en tant qu’institution », a expliqué Bruno Córdova, en dernière année de publicité à l’université de Santiago, cité par le journal "La Croix".
Le Chili consacre 3,4% de son PIB à l’éducation (2008), c’est l’un des rares pays du monde où le secteur public regroupe moins de la moitié des élèves. Un déséquilibre plus aigu encore dans le supérieur où 61,8% des étudiants s’instruisent, à grands frais, dans des universités privées non subventionnées par l’État.
La mobilisation exprime autre un malaise structurel. Pour Matías Bianchi, politologue au think tank latino-américain Asuntos del Sur, « il ne s’agit pas tant d’une lutte idéologique contre le gouvernement Piñera, mais d’un mouvement plus complexe, organisé et mature, qui demande des droits sociaux en adéquation avec le développement économique florissant du pays » (+9,8 % de croissance au premier trimestre 2011).
Au moment où la mobilisation devient de plus en plus tendue entre manifestants et policiers, Ismaël Calabrán, étudiant en architecture à Santiago a indiqué à "La Croix" que « le gouvernement refuse de considérer une modification de la Constitution — qui date de 1980 et de l’ère Pinochet — alors que les étudiants veulent absolument que le principe d’équité et de gratuité de l’enseignement soit inscrit dans le texte ».
Céline Tabou
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