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Co-développement
Présentation d’un projet en Conseil des ministres
9 octobre 2003
Le ministre délégué à la Coopération et à la Francophonie a présenté hier, en Conseil des ministres, une communication sur le co-développement. Synthèse.
Le co-développement vise à reconnaître et à promouvoir le rôle que les migrants peuvent jouer dans le développement de leurs pays d’origine. La France accueille en effet sur son territoire des populations étrangères en provenance des pays en développement dont le total a été estimé en 2002 à plus de 3,3 millions de personnes. Elle figure ainsi parmi les premiers pays d’accueil de migrants. Le gouvernement a décidé de donner une plus grande ambition à sa politique de co-développement et d’ouvrir à cet effet deux programmes nouveaux :
- le premier vise à canaliser l’épargne des migrants vers l’investissement : les fonds envoyés par les migrants dans leurs pays représentent des sommes considérables. En liaison avec la profession bancaire, des circuits financiers fiables et des incitations seront mis en place pour aider les migrants à réaliser des investissements dans leurs pays d’origine. Ces mécanismes et ces nouveaux produits financiers seront élaborés par les réseaux bancaires en partenariat avec les structures de coopération classiques, et devraient être disponibles courant 2004 ;
- le second s’appuie sur la mobilisation des élites des communautés étrangères en faveur du développement de leurs pays d’origine ; ces élites (enseignants, médecins, chercheurs, ingénieurs, informaticiens …) rassemblent en France plusieurs milliers de migrants de haut niveau, formés dans les universités et les grandes écoles françaises. Il s’agit de les mobiliser, selon une démarche volontaire, de les aider à s’organiser et de les accompagner, en particulier à travers le monde associatif, vers des actions de développement de leurs pays d’origine.
Ces deux programmes bénéficieront notamment de financements du Fonds de solidarité prioritaire du ministère des Affaires étrangères, qui interviendra en liaison avec l’Agence française de développement.
Dans un premier temps, quatre pays ont été retenus pour la conduite de projets pilotes : le Maroc, le Mali et le Sénégal ainsi que les Comores. Ce choix est déterminé par l’importance, le degré d’organisation et le dynamisme des communautés en France, mais également par le souhait de leurs pays d’origine de les associer à leurs politiques de développement.
Une autre conception du co-développement |
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Paris vient de se prononcer en partie sur le co-développement, par la bouche du ministre délégué à la Coopération et à la Francophonie. Pour le gouvernement, « le co-développement vise à reconnaître et à promouvoir le rôle que les migrants peuvent jouer dans le développement de leurs pays d’origine ». Une conception très occidentale du co-développement.
Toujours est-il que c’est la première fois que la France reconnaît d’une part qu’il y a des élites parmi « les populations étrangères » vivant en France. Que c’est aussi la première fois qu’on admet qu’ils apportent à la France quelque chose, puisque, après avoir fréquenté ses grandes écoles, acquis des compétences, ils produisent de la "valeur ajoutée" à la France. Donc que leur travail en France est légitime. Que c’est la première fois qu’on reconnaît la légitimité de leur épargne. Et que cette épargne, légitimement aussi, peut partir dans les pays d’origine de ces élites. Enfin, c’est la reconnaissance de la légitimité de ces ressortissants de pays étrangers à participer activement au développement de leur pays. C’est une version nettement plus positive de la vieille idée de Charles Pasqua qui, grosso modo, expliquait qu’il n’y avait qu’à développer les pays pauvres, pour éviter qu’ils n’envoient sur le sol français, leurs populations. L’idée du "retour au pays" de ces « populations étrangères » est aujourd’hui, un peu plus voilée. Et c’est la porte ouverte au débat sur la reconnaissance de la dette de ces pays en voie de développement. Mais cette conception occidentale et française du co-développement est à des années lumière de la conception réunionnaise. Cela s’explique par des raisons historiques : La Réunion n’a jamais colonisé qui que ce soit. Par des raisons géographiques : La Réunion est dans un environnement de pays en voie de développement. Et cela s’explique par des raisons politiques : « Il y a un secteur qui est à faire prospérer : celui des nouvelles stratégies de co-développement avec nos voisins immédiats tels Maurice, Madagascar, l’Afrique du Sud, et avec nos voisins plus éloignés, l’Inde, le Vietnam et la Chine. Là un grand chantier doit s’ouvrir. À nous de faire preuve de créativité et d’obtenir de Paris les moyens de cette politique ambitieuse », déclarait Élie Hoarau, le 20 juillet dernier à la Halle des Manifestations du Port, en présentant le « nouveau contrat social pour un développement durable ». |
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