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Le coût d’une décision prise voici 13 ans
2 août 2016, par
Les autorités irakiennes ont revu à la hausse le bilan de l’attaque terroriste perpétrée à Bagdad le 3 juillet dernier. Il s’élève à 323 morts. C’est l’attentat le plus meurtrier depuis le début de la guerre lancée par le gouvernement américain et ses alliés dans la région.
Au lendemain des attaques du 11 septembre 2001, le gouvernement américain a lancé une « croisade contre le terrorisme ». L’Afghanistan était le premier pays visé. Mais très vite, l’objectif principal des dirigeants des États-Unis s’est avéré être l’Irak qui possède en effet des réserves de pétrole parmi les plus importantes du monde. Il fallait trouver un prétexte pour déclencher la guerre. Alors Washington a menti en accusant le gouvernement irakien de détenir des armes de destruction massive. Et pour tenter d’obtenir la caution des Nations-Unies pour une guerre « préventive », Colin Powell, alors ministre des Affaires étrangères, est allé présenter des faux à la tribune du Conseil de sécurité.
L’ONU n’était pas tombé dans le panneau et privilégiait une issue négociée à la crise suscitée par Washington. Le but de la communauté internationale était alors d’améliorer la situation de la population irakienne. Elle subissait alors de plein fouet les conséquences d’un embargo. L’Irak était alors dirigé par un pouvoir qualifié de dictature, qui avait été pourtant soutenu pendant des années par les gouvernements occidentaux.
Quand les dirigeants des États-Unis soutenus notamment par ceux de Grande-Bretagne déclenchent l’invasion de l’Irak en 2003, le but officiel est de chasser du pouvoir le gouvernement de Saddam Hussein pour apporter la démocratie. Mais très rapidement, les véritables intentions se dévoilent. Quand Bagdad est investie par les armées occidentales, les journalistes peuvent constater que les bâtiments du ministère irakien du Pétrole ont été épargnés par les bombes.
Mais la démocratie n’est pas venue. Car depuis 2003, l’Irak vit dans un état de guerre permanent. Tout comme Al Qaïda en Afghanistan, d’anciens alliés des États-Unis en Irak ont échappé à leur contrôle. Ils ont notamment constitué un puissant groupe terroriste qui s’est autoproclamé État islamique. Ce dernier règne sur un territoire comprenant des régions de la Syrie et de l’Irak. Il sème aujourd’hui la terreur non seulement dans ces deux pays, mais également en Turquie, en Libye et même en Europe occidentale. L’expansion de ce groupe terroriste a contribué à la plus grave crise migratoire depuis la Seconde guerre mondiale. Des millions de personnes ont tenté de fuir. L’an dernier, plus d’un million de réfugiés ont réussi à traverser la Méditerranée pour chercher asile en Europe. Cette année, le flux est encore plus important, et plus de 3.000 personnes se sont noyées entre deux rives de la Méditerranée depuis le 1er janvier.
Le 3 juillet dernier en plein mois du Ramadan, un camion piégé a explosé dans un marché très fréquenté de Bagdad. Près d’un mois après cet attentat revendiqué par le groupe Etat islamique, le bilan définitif n’est pas encore connu. Au soir du drame, les autorités annonçaient plus de 200 morts. Hier, le nombre des victimes a été réévalué. Il s’élève désormais à 323 personnes tuées. Une telle tragédie va encore augmenter le nombre de réfugiés. La Croix-Rouge s’attend à ce qu’un million de personnes supplémentaires essaient de quitter l’Irak à cause des combats et des attentats.
13 ans après l’invasion de l’Irak, des milliers de personnes ont perdu la vie. Les responsables de cette décision commencent à vouloir laver leur conscience. C’est le cas notamment de Colin Powell et de Tony Blair. Tous deux ont avoué que les armes de destruction massive invoquées pour lancer la guerre n’existaient pas. Mais de nombreuses personnes risquent encore de payer lourdement les conséquences de cette décision.
M.M.
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