Sommet de Riyad sur les guerres d’Israël à Gaza et au Liban
Les dirigeants arabes et musulmans réaffirment leur soutien à la Palestine
15 novembre
Dans leur déclaration finale, les dirigeants arabes et musulmans ont exigé la cessation immédiate de l’agression israélienne, la rupture du blocus israélien contre la Bande de Gaza et la poursuite d’Israël pour ses crimes.
Les dirigeants des pays arabes et musulmans ont participé le 11 novembre à un sommet extraordinaire à Riyad pour discuter des guerres d’Israël à Gaza et au Liban. A la suite de ce sommet, ils ont publié une déclaration finale dans laquelle ils ont affirmé l’importance de la cause palestinienne et leur soutien ferme au peuple palestinien et à ses efforts pour obtenir ses droits nationaux légitimes et inaliénables.
Parmi ces droits, les dirigeants ont mit en avant le droit à la liberté, le droit à un État indépendant et souverain avec Jérusalem-Est comme capitale, le droit au retour des réfugiés, le droit aux compensations qui leur sont dues conformément aux résolutions internationales, et le droit de contester toute tentative de nier ou d’affaiblir ces droits.
Ils ont également réaffirmé leur soutien à la pleine souveraineté de l’État de Palestine sur Jérusalem-Est occupée. Ils ont déclaré que Jérusalem restait une ligne rouge pour les nations arabes et musulmanes et ont exprimé leur solidarité absolue dans la protection de l’identité arabe et islamique de Jérusalem-Est occupée et dans la défense du caractère sacré des lieux saints islamiques et chrétiens qui s’y trouvent.
Lors de ce sommet conjoint des dirigeants de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) et de la Ligue arabe, les dirigeants ont exprimé leur soutien absolu au Liban, notamment à sa sécurité, à sa stabilité, à sa souveraineté et à la sécurité de ses citoyens.
Le sommet a appelé le Conseil de sécurité des Nations unies à adopter une "résolution contraignante pour l’instauration d’un cessez-le-feu et l’acheminement immédiat de l’aide humanitaire à Gaza". En effet, la déclaration finale a demandé au Conseil de Sécurité des Nations unies "d’adopter une Résolution dénonçant la destruction, le déplacement et le déni des services et des besoins de première nécessité, imposant la cessation immédiate de l’agression militaire israélienne et la levée du blocus israélien illégal, garantissant l’acheminement de l’aide humanitaire à la Bande de Gaza et contraignant l’occupation coloniale à se conformer aux lois internationales. Elle a qualifié l’agression israélienne en cours de crime de guerre vengeresse qui ne saurait être justifiée sous aucun prétexte".
"Sur un autre plan, la Résolution a chargé les Ministres des Affaires étrangères du Royaume d’Arabie Saoudite, en sa qualité de président du Sommet arabe (32) et du Sommet islamique, de la Palestine, de la Jordanie, de l’Egypte, du Qatar, de la Turquie, de l’Indonésie, du Nigéria et de tout autre pays concerné, ainsi que les deux Secrétaires généraux, à engager immédiatement une démarche internationale, au nom de l’OCI et de la Ligue des États arabes pour formuler une action internationale destinée à mettre un terme à la guerre contre Gaza", selon l’Organisation de la Coopération Islamique.