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Sommet de Saint-Petersbourg
14 avril 2003
À Saint-Petersbourg, la Russie, l’Allemagne et la France ont manifesté leur opposition commune à une ’tutelle’ des États-Unis sur l’Irak, revendiquant la légitimité et le ’rôle central’ de l’ONU.
Pour la première fois depuis le début de la crise déclenchée par George W. Bush, les dirigeants de trois pays européens parmi les plus hostiles à la guerre se sont retrouvés vendredi et samedi pour un sommet à Saint-Petersbourg. La rencontre entre Jacques Chirac, Gerhard Schroeder et Vladimir Poutine fut informelle et détendue. Mais ce sommet, qui s’est achevé sans déclaration conjointe, semble avoir peu de chances de faire fléchir la détermination de Washington à limiter essentiellement le rôle des Nations Unies à l’aide humanitaire à un moment où l’Irak est au bord du chaos.
Jacques Chirac a plaidé pour que la force soit « assujettie au droit », insistant à nouveau pour que les Nations Unies aient « un rôle central » dans l’après-guerre, aussi bien humanitaire qu’économique et politique. « Demain, après la phase de sécurisation nécessaire, les Nations Unies devront jouer un rôle central pour assurer le retour à la souveraineté de l’Irak et rendre au peuple irakien sa dignité dans la liberté retrouvée », a-t-il dit.
La veille, Vladimir Poutine avait vigoureusement refusé un simple rôle humanitaire pour l’ONU, affirmant que cette tâche était de la « responsabilité des forces d’occupation » et que seule l’ONU pouvait donner sa légitimité à un nouvel État irakien.
Les présidents Chirac et Poutine et le chancelier allemand Gerhard Schroeder ont défendu, souvent dans les mêmes termes, une conception du monde fondée sur le droit et leur rejet d’un système unipolaire dominé par les États-Unis. Le président russe a eu les mots les plus durs vendredi soir, dénonçant une tendance des États-Unis à vouloir « exporter la révolution capitalistico-démocratique » qui ressemble à un « néo-colonialisme » et risque de provoquer « des guerres sans fin ».
« Nous, y compris l’alliance anti-irakienne, n’avons pas le droit de laisser cela arriver », a ajouté le président russe, alors que Washington accentue ses pressions sur la Syrie qui craint d’être la prochaine cible des forces américaines. Ces pressions ont été condamnées par Gerhard Schroeder et Vladimir Poutine.
Pour autant, les trois dirigeants n’ont pas voulu accroître encore la tension avec Washington. Vladimir Poutine a évoqué la nécessité d’une « coopération dans la zone euro-atlantique », alors que Jacques Chirac s’est dit convaincu que la communauté internationale divisée pouvait refaire son unité.
La ministre nigérienne des Affaires étrangères, Aïchatou Mindaoudou Souleymane, a plaidé pour la réhabilitation de l’Organisation des Nations Unies, après la guerre en Irak. Lors d’une conférence de presse tenue à l’issue d’une visite officielle en Tunisie, la ministre a réaffirmé la position « constante » du Niger qui, a-t-elle rappelé, est opposée à la guerre, et privilégie la recherche de solutions pacifiques aux problèmes qui se posent. « Aujourd’hui que la guerre a été malheureusement engagée, notre vœu est qu’elle prenne fin le plus rapidement possible, et que puisse de nouveau prévaloir la légalité internationale », a-t-elle ajouté. Elle a souligné la nécessité que « l’ONU reprenne la place qui est la sienne ».
Aïchatou Mindaoudou Souleymane a rejeté, par ailleurs, les allégations américaines selon lesquelles son pays aurait conclu un accord pour la vente d’uranium à l’Irak. « Nous ne sommes en aucune manière impliqués dans une telle affaire et il nous suffit sur cette question, de capitaliser la position prise par le Conseil de sécurité qui a lavé notre pays de tout soupçon », a-t-elle indiqué. Quant à "l’accusation indirecte" portée contre Nyamey par des responsables américains, selon lesquelles Saddam Hussein aurait cherché à s’approvisionner en uranium du Niger, la ministre nigérienne a fait valoir que celle-ci était en fait destinée à « justifier des actions projetées ». Le Niger est le 3ème producteur d’uranium en Afrique et le 9ème sur le plan mondial.
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