
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Le jour des législatives, le gouvernement sortant dans l’embarras
15 mars 2004
L’Espagne votait hier pour des élections législatives, alors que l’ombre d’Al-Qaïda plane sur le massacre commis jeudi à Madrid, plaçant les conservateurs au pouvoir dans l’embarras. S’ils considèrent que l’attentat est une riposte des extrémistes à la politique étrangère de José-Maria Aznar, les Espagnols peuvent reprocher à leur gouvernement l’entrée en guerre aux côtés des dirigeants américains, alors que 90% d’entre eux y étaient opposés.
Les bureaux de vote ont ouvert à 9 heures hier en Espagne. 34,57 millions d’électeurs étaient appelés à renouveler une partie du Sénat et le Congrès des députés. Celui-ci élira le successeur du chef du gouvernement José Maria Aznar, qui, à 51 ans, prend sa retraite politique.
Jusqu’à la semaine dernière, le Parti populaire (PP, conservateurs) de Aznar était encore le favori face au Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) selon tous les sondages. Mais les attentats de jeudi matin contre quatre trains de banlieue à Madrid, qui ont fait 200 morts et près de 1.500 blessés, ont eu un impact sur l’électorat.
Ils ont été des millions dans tout le pays à manifester contre le terrorisme, en exigeant de connaître la vérité sur les auteurs des attentats les plus meurtriers de l’histoire du pays, avant de voter. À Madrid, beaucoup de manifestants sont depuis samedi devant le siège du PP, scandant des slogans hostiles au gouvernement : ce dernier est accusé de "manipulation" pour avoir défendu contre vents et marées la thèse d’une responsabilité de l’organisation basque armée ETA (en dépit de ses démentis répétés), de l’arrestation de trois Marocains et de la revendication par Al-Qaïda. Les inscriptions "ce sont vos guerres, ce sont nos morts", "Aznar, à cause de toi, nous payons tous", figurent en bonne place depuis la veille du scrutin parmi les pancartes brandies devant les sièges du PP dans les principales villes d’Espagne.
D’ailleurs, précise "Le Monde" dans un article paru hier sur son site, "l’opinion publique espagnole a été visiblement irritée par l’insistance du gouvernement espagnol à privilégier, malgré l’amoncellement d’indices contraires, la piste de l’organisation indépendantiste basque ETA". Le quotidien ajoute que "la ministre des Affaires étrangères, Ana Palacio, avait même envoyé une circulaire aux ambassadeurs d’Espagne à l’étranger pour leur demander de défendre la thèse de la responsabilité de l’ETA".
Et "Le Monde" de conclure : "Mais les démentis vendredi puis dimanche matin de toute responsabilité de l’organisation basque dans les attentats, la condamnation des attentats par son bras politique interdit Batasuna, la découverte d’explosifs et de détonateurs ne correspondant pas au modus operandi habituel de l’ETA et celle d’une cassette audio égyptienne avec des versets du Coran en arabe ont fini par miner la thèse du gouvernement qui se retrouve dans l’embarras le jour même du scrutin".
Les indices s’accumulent contre la première thèse du gouvernement
Juste après l’explosion des bombes jeudi, le gouvernement espagnol a aussitôt accusé l’ETA. La destruction de cette organisation extrémiste est sans doute l’argument de campagne principal des conservateurs espagnols pour gagner les élections. Mais plus le temps passe, plus les indices s’accumulent, et plus il apparaît que les 200 morts et les plus de 1.400 blessés sont le résultat de la politique extérieure du gouvernement. L’enquête sur les attentats du 11 mars à Madrid a une nouvelle fois rebondi, renforçant un peu plus la piste de la riposte extrémiste à l’entrée en guerre du gouvernement espagnol aux côtés des dirigeants américains, plutôt que celle de l’ETA.
En pleine nuit, le ministre de l’Intérieur Angel Acebes a convoqué la presse pour annoncer qu’une cassette vidéo en arabe, retrouvée samedi à proximité de la mosquée de la capitale madrilène, revendiquait les attentats au nom du porte-parole militaire d’Al-Qaïda en Europe. Comme la première revendication de jeudi, qui émanait des "Brigades Abou Hafs al-Masri/Al-Qaïda", cette vidéo lie directement les attentats au soutien sans faille apporté par le gouvernement espagnol de José Maria Aznar à l’administration Bush dans le conflit irakien, malgré l’opposition d’une grande majorité de son opinion publique. La transcription de l’arabe à l’espagnol de la cassette affirme : les attentats "sont une réponse à votre collaboration avec les criminels, Bush et ses alliés. C’est en réponse aux crimes que vous avez commis dans le monde".
Quelques heures plus tôt, le ministre avait annoncé l’arrestation de "trois Marocains et deux Indiens". Toutes ces personnes ont été interpellées, samedi, pour "vente et falsification de puce" du téléphone portable retrouvé dans un sac à dos contenant une bombe qui n’a pas explosé jeudi lors des attentats perpétrés dans la capitale espagnole et sa banlieue. Interrogé sur les relations éventuelles des cinq personnes interpellées avec le réseau Al-Qaïda, le ministre a indiqué qu’il était prématuré de se prononcer sur ce point.
L’hypothèse d’un attentat d’ETA paraît désormais beaucoup moins crédible. D’autant plus que l’organisation extrémiste basque a réaffirmé, hier matin, n’avoir aucune responsabilité dans les attentats de Madrid. L’hypothèse du terrorisme islamiste semble par contre se renforcer. Les bribes d’informations sur l’enquête obtenues samedi par les médias espagnols allaient dans le même sens. Selon la radio Cadena Ser, la plus importante d’Espagne, citant des sources des services de renseignements espagnols, les indices sur les attentats de Madrid signalaient à 99% le terrorisme islamiste.
Sérieux doutes sur la sincérité du gouvernement
Depuis les attentats de jeudi dernier, à trois jours des législatives, l’Espagne s’interroge sur l’attitude de son gouvernement : est-il en train de mentir pour gagner les élections ?
Vendredi, sur les ondes de France Inter, l’ancien résistant et écrivain Jorge Semprun rappelait que la lutte contre le terrorisme, et en particulier contre l’ETA, était le principal thème de la campagne. À tel point que le gouvernement espagnol avait violemment attaqué le rassemblement des partis progressistes qui dirigent la Catalogne.
Il y a quelques temps, un des dirigeants catalans avait en effet rencontré à Perpignan une délégation de l’ETA pour demander un cessez-le-feu. Cet événement a été récupéré par les conservateurs espagnols, qui défendent l’anéantissement par la force des extrémistes basques.
C’est dans ce contexte tendu que les bombes ont explosé jeudi à Madrid, tuant 200 personnes et blessant plus d’un millier. Le bilan aurait pu être encore plus important, comparable à celui du 11 septembre 2001 à New-York, si toutes les bombes avaient explosé et si les trains étaient arrivés à l’heure. Aussitôt, le gouvernement a accusé l’ETA de cette attaque d’envergure, et, selon "Le Monde", donne l’ordre aux représentations diplomatiques espagnoles à l’étranger de défendre cette thèse.
Or, l’évolution de l’enquête a amené le gouvernement à concéder que ce crime a pu être commis par des extrémistes liés à Al-Qaïda. Déjà, dès jeudi, parmi les centaines de milliers de personnes à manifester contre le terrorisme dans la capitale de la Catalogne, Barcelone, beaucoup accusaient le gouvernement, scandant "Parti populaire, assassins". Certains même allaient jusqu’à dire que les conservateurs se comportent comme des franquistes.
Devant ce déchaînement d’émotions, Jorge Semprun a tenu à rappeler que le Parti populaire ne peut pas être comparé à Franco, "ceux qui parlent de franquistes sont des jeunes qui n’ont pas connu le franquisme, le franquisme ce n’est pas cela", a dit le militant. Des mots d’ordre qui donnent un aperçu de la tension qui règne en Espagne, au moment des législatives.
Au fil des interventions pendant l’émission de vendredi soir, il est apparu que les Espagnols peuvent légitimement se poser des questions sur la sincérité de leur gouvernement.
Alors que des millions d’Espagnols manifestaient contre l’escalade guerrière des dirigeants américains, le gouvernement a menti une première fois pour envoyer des soldats espagnols faire la guerre voulue par les dirigeants américains en Irak : le Premier ministre a affirmé que le régime de Saddam Hussein détenait des armes de destruction massive. Or, jusqu’à présent, rien n’a pu prouver cela, les dirigeants américains reconnaissant même que cette affirmation n’était qu’un prétexte pour déclencher plus facilement la guerre.
Le gouvernement espagnol a menti une seconde fois quand juste après les attentats de jeudi, il a affirmé que seule l’ETA a pu commettre un tel crime. Mais depuis, en moins de 24 heures, de nombreux indices ont prouvé le contraire. Et plus le temps passe, moins il paraît possible que ETA puisse être à l’origine du carnage de jeudi. Dernière "trouvaille" des conservateurs espagnols hier, jour des législatives : ETA et Al-Qaïda agissent main dans la main... ce que la majorité des experts contredisent.
"Voter sans savoir ce qui s’est passé me paraît très grave", disait un manifestant présent devant le siège du Parti populaire. "Nous voulons plus d’information. On nous manipule en donnant pour certain que les attentats sont de l’ETA. Ça les arrange que ce soit l’ETA. Par contre ça ne les arrange pas que ces attentats soient le résultat de la participation de l’Espagne à la guerre d’Irak", ajoute une autre personne, citée par "Le Monde".
Ils sont nombreux à mettre en doute la sincérité du gouvernement. Les Espagnols veulent savoir si la politique des conservateurs au pouvoir a fait de leur pays un des champs de bataille de la première guerre mondiale du 21ème siècle.
En tout cas, la question se pose : un gouvernement est-il prêt à mentir, c’est-à-dire à insulter les victimes de ce carnage sans précédent dans le pays, rien que pour gagner une élection ?
Hommage réunionnais aux victimes des attentats de Madrid et du cyclone Gafilo
Samedi dernier, le préfet de La Réunion, Gonthier Friedérici, a envoyé un communiqué à la presse appelant les Réunionnais a observer trois minutes de silence aujourd’hui à midi, en hommage aux victimes des attentats de jeudi à Madrid et aux victimes du cyclone Gafilo le 7 mars dernier. Voici le texte de son appel :
"La France, dont les drapeaux sont en berne depuis ce vendredi, s’associera au deuil de l’Espagne, frappée par de sanglants attentats à Madrid ce jeudi 11 mars, en observant 3 minutes de silence ce lundi 15 mars à midi.
J’ai demandé à l’ensemble des fonctionnaires de l’État exerçant à La Réunion d’y participer, avec leurs chefs de service, sur leur lieu de travail, en faisant silence et en se recueillant ce lundi à midi (12 heures).
J’appelle l’ensemble de nos concitoyens à La Réunion à s’associer à midi à ce moment de recueillement et de compassion.
Chacun aura à cœur, ici à La Réunion, d’avoir, en même temps, des pensées émues à la mémoire des victimes malgaches, comoriennes et françaises du cyclone Gafilo survenu dimanche dernier 7 mars sur l’île de Madagascar et en mer".
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Messages
16 mars 2007, 06:47
La décentralisation en Espagne a commencé en 1978. chacune des 17 régions y fait sa législation au point d’avoir fait de l Espagne un gruyère législatif :
En catalogne et Navarre la politique familiale ne concerne que les enfants jusqu’à 3 ans, la castille et la mancha jusqu’à 18 ans. Une famille reçoit 156 euros par enfant à Madrid et 2 100 à Barcelone.
Aujourd’hui l’Espagne consacre 2,1% de son PIB à l’aide aux familles contre 8,5%, en moyenne, dans l’Union européenne.
Lorsque le Prestige a ete en difficulté l’etat, la region, la province ont ete incapables de prendre les choses en mains pour le remorquage du navire.
Apres le naufrage, le gouvernement à madrid s’est contenté de calculer le montant des indemnités pour les pécheurs car la décentralisation était passée par là. L’armée espagnole n’a pas ete mobilisée pour le nettoyage des plage alors qu’un détachement de l’armée belge est venu aider. L’europe n’a rien fait.
- Chacun se souvient des pecheur galicien netoyant avec leur mains.
- Chacun se souvient d’un responsable Galicien qui a faillit être lynché par la foule.
- Chacun se souvient de la rancoeur contre Aznar aussi sur ce sujet.
Aujourd’hui le problème basque resurgit après avoir fait sauter Aznar en 2003 : reprise des attentats en décembre à l’aéroport de Madrid. Fin fevrier Batasuna, la vitrine legale de l ETA affirmait vouloir l’indépendance « par des moyens pacifiques » et samedi 10 mars07, 2 millions de personnes sont descendue dans la rue pour protester contre la decision de Zapatero (l’ami de Sarkozy et Royal) d’engager l’Espagne sur la voie de la dislocation au profit des nationalismes périphériques basque, catalan, voire galicien.
source : le monde 13 mars
la question de la bidep s’est reglée dans les urnes aux municipales, et a permis a la reunion d’eviter de se repeter dans le refrendum sur l’assemblée unique ou tous les dom ont voté non.
la reunion n’envie pas le sort de nos amis malgaches, mauriciens et seychellois.