
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Les conservateurs perdent largement les législatives
16 mars 2004
La gestion de la crise des attentats de Madrid par les conservateurs a largement pesé sur le vote des Espagnols lors des législatives de dimanche. La sanction a été immédiate : les électeurs se sont rendus massivement aux urnes pour changer de gouvernement. Alors qu’elle avait fait de la lutte contre le terrorisme leur principal argument de campagne, l’équipe au pouvoir s’est aperçue que lorsque l’opinion sent qu’on cherche à la tromper sur ce sujet, la sanction est immédiate, quelque soit le bilan du gouvernement sortant.
Trois jours après les attentats de Madrid, qui ont fait 200 morts et 1.500 blessés, les Espagnols ont choisi de sanctionner les conservateurs, en place depuis huit ans. À l’occasion des législatives de dimanche, ils se sont déplacés en masse dans les bureaux de vote pour donner la victoire à la gauche. Le taux de participation a atteint 77,21%, un taux de 8,5 points supérieur à celui enregistré lors des législatives précédentes de mars 2000. L’ensemble de la presse espagnole souligne hier « le retournement historique » provoqué par le choc du massacre de jeudi.
Le Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) a gagné les élections avec 42,64% des suffrages, 10 millions 909.687 de voix, un record dans la démocratie espagnole et 164 députés, douze de moins que la majorité absolue, mais 39 de plus qu’en 2000. Le Parti Populaire (PP, droite) du chef du gouvernement José Maria Aznar qui ne se représentait pas, a obtenu 37,64% des suffrages et 148 sièges, 700.000 voix et 35 députés de moins que lors de sa victoire à la majorité absolue en 2000.
Au siège du PSOE, le dirigeant socialiste a annoncé que sa « priorité absolue » en tant que chef du gouvernement serait de « combattre toute forme de terrorisme » et de rechercher pour cela « l’unité des forces politiques ». Dans son premier discours, il a tenu à marquer fortement sa différence avec son prédécesseur José Maria Aznar en annonçant un retrait des troupes espagnoles en Irak et une relance de la coopération européenne.
La semaine dernière, les sondages donnaient encore le Parti populaire favori mais la forte participation (77,21%) et le choc des attentats meurtriers perpétrés dans quatre trains de banlieue, ont provoqué un retournement sans précédent dans la vie politique espagnole, depuis le retour de la démocratie en 1977. Le gouvernement sortant a été très critiqué avant le scrutin pour sa gestion de l’enquête sur les attentats et pour avoir longtemps privilégié la piste de l’organisation indépendantiste basque ETA, en dépit des indices convergents sur la responsabilité présumée de réseaux islamistes.Des milliers d’Espagnols avaient manifesté samedi pour exiger, avant de voter, de connaître la vérité sur les attentats.
Le futur Premier ministre promet le retour des soldats d’Irak
Quelques heures seulement après la victoire, José Luis Rodriguez Zapatero a confirmé ses promesses électorales sur des points qui étaient devenus emblématiques de la diplomatie de José Maria Aznar : l’engagement sans réserve en Irak et le refus du projet de constitution européenne.
Le futur chef du gouvernement n’a cessé de répéter au long des mois que, de son point de vue, le gouvernement Aznar a rompu le consensus en politique étrangère, traditionnel en Espagne, en préférant George Bush à l’Europe. Du coup, « les troupes espagnoles déployées en Irak vont rentrer à la maison », sauf nouveauté qu’il ne « prévoit pas » d’ici au 30 juin, date prévue du transfert de souveraineté aux Irakiens, a-t-il d’emblée déclaré dans ses premières déclarations de lundi.
José Luis Rodriguez Zapatero n’a cessé de marteler depuis un an que le guerre en Irak était « immorale, injuste et illégale » et il a tenté en vain d’obtenir des explications de José Maria Aznar sur ces « mensonges » selon lesquels la guerre était justifiée parce qu’il y avait des armes de destruction massive sur le sol irakien. Il confirme ainsi sa position en posant un problème délicat aux États-Unis : il était question que l’Espagne prenne, le 1er juillet, la relève de la Pologne pour le commandement du secteur centre-sud de l’Irak.
Une sanction immédiate
Appelés aux urnes trois jours après des attentats sans précédent dans le pays, les électeurs ont sanctionné immédiatement la façon dont le gouvernement conservateur a géré le début de l’enquête. Les conservateurs ont tout de suite accusé les extrémistes basques d’ETA, et ont donné la consigne aux ambassadeurs de défendre cette thèse.
Mais le gouvernement s’est rapidement aperçu que l’on ne peut pas se moquer comme cela de la démocratie en tentant de récupérer une telle tragédie à des fins électorales. Des sources ont alimenté la presse, cette dernière a joué son rôle de contre-pouvoir. Et la thèse défendue par le gouvernement s’est peu à peu effondrée. Dimanche, les Espagnols ont fait payer au gouvernement son jeu malsain. Alors que les conservateurs avaient fait de la lutte contre le terrorisme leur principal argument de campagne, ils se sont aperçus que lorsque l’opinion sent qu’on cherche à la tromper sur ce sujet, la sanction est immédiate, quelque soit le bilan du gouvernement sortant.
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