Relance plutôt qu’austérité

Les Etats-Unis gardent le cap

22 mai 2012, par Céline Tabou

En dépit de chiffres en baisse d’avril 2012, l’État américain a su conserver son économie à l’aide de mesures de relance et de protectionnisme. Raillé en Europe lors de la présentation de son plan de relance, Barack Obama est parvenu à éviter la faillite de ses États, à la différence des pays européens qui ont prôné la rigueur.

Rigueur et austérité dénoncées aujourd’hui par certaines institutions, notamment le FMI et la Commission européenne, qui appellent les États membres de la zone euro à relancer la croissance et créer des emplois.
Pointé du doigt en 2009 pour sa politique de relance, Barack Obama a gardé le cap et imposé son programme pour relancer l’activité économique. En 2009, le président américain a lancé un plan de relance économique des États-Unis dans le but de relancer l’économie américaine, mais principalement « créer ou sauver trois à quatre millions d’emplois ». Bien que la création d’emplois ait ralenti depuis le début de l’année 2012, le taux de chômage a lui aussi continué sa diminution depuis la mise en place du plan. Celui-ci s’est établi à 8,1%, son niveau le plus faible depuis janvier 2009, selon des chiffres officiels publiés vendredi 18 mai à Washington.

« La victoire de la croissance sur l’austérité »

Le G8 se sera conclu sur de bonnes nouvelles pour les médias internationaux. En effet, le communiqué final commun indiquait que la priorité des huit dirigeants présents à Camp David est de promouvoir la croissance et l’emploi. Dans un de ses articles, le quotidien “New York Times” a mis en avant la volonté des membres du G8 de lutter contre les mesures d’austérité freinant la croissance.
Le “New York Times” a expliqué que malgré les doutes autour des perspectives de la zone euro, l’insistance de l’Allemagne à mettre en place de la rigueur pour réduire leurs dépenses n’a eu pour effet qu’une hausse du chômage dans toute la zone, une Grèce au bord de la faillite et des crises persistantes en Espagne et en Italie. Le quotidien a ajouté que les réductions de dépenses doivent prendre en compte les pays dont les conditions économiques évoluent avec constance et soutenir la confiance et la relance de l’économie à travers une nouvelle politique économique des États à l’encontre des mesures d’austérité qui ont freiné la consommation et la confiance politique en Europe.

Céline Tabou


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