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4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
Aux origines de la déstabilisation du Moyen Orient et du Sahel
17 juillet 2014, par
Face aux ripostes occidentales sur le plan financier et militaires, des groupes terroristes ont décidé de s’associer pour faire face à un ennemi commun « l’Occident et plus particulièrement les Etats-Unis », qui « payent pour leur hégémonie », ont expliqué Gérard Chaliand et Arnaud Blin [1].
La montée de l’islamisme radical est née de la confrontation entre les Etats-Unis et l’URSS en Afghanistan, entre 1979 et 1989. Période durant laquelle les services de renseignements américains ont formés militairement et religieusement - principalement sunnites - les islamistes radicaux et certains musulmans.
Le contexte géopolitique actuel a exacerbé les tensions sur différents continents, principalement en Afrique Sub-saharienne et au Proche Orient. La situation a entrainé des organisations terroristes comme le « Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest » (Mujao) et le groupe islamiste armé nigérian Boko Haram. Elles ont salué les actions de l’Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL) et fait allégeance au calife autoproclamé de l’EIIL, Abou Bakr Al-Baghdadi,.
Pour sa part, Boko Haram a également apporté son soutien à Ayman Al-Zawahiri, chef d’Al-Qaïda et au mollah Omar, chef des Taliban afghans. Après une scission avec Al-Qaïda, le Mujao a décidé de faire comme AQMI (Al-Qaïda au Maghreb Islamique) en se rapprochant de l’EIIL. L’objectif serait alors de créer des antennes de l’EIIL en Afrique du Nord, mais également en Afrique Sub-saharienne, à travers les différentes organisations ayant annoncé leur soutien à l’Etat islamique.
Les différentes stratégies des organisations miliaires dans ces deux parties du monde, visent à remettre en question la mainmise occidentale sur ces Etats, cautionnant les intérêts financiers américains et européens sur leurs sols. Cependant, ce n’est pas sans rappeler que l’islamisme radical a fait son apparition lors de la guerre d’Afghanistan en 1979, qui prit fin, dix ans plus tard.
Les Etats-Unis avaient alors prit une part très active dans ce conflit entre le Pakistan et l’Afghanistan. Les Américains ont ainsi pu compter sur le soutien de l’Arabie Saoudite et du Pakistan pour faire fléchir l’Union des Républiques Socialistes Soviétiques (URSS) à l’instar de ce qui s’est passé au Viêt-Nam pour les USA. La guerre d’Afghanistan aura donc été le dernier moyen pour les Etats-Unis de s’opposer à l’URSS, dans un contexte de guerre froide (1947-1989).
Lors de cette confrontation, les Etats-Unis ont formé militairement et religieusement (sunnisme) les islamistes radicaux et musulmans venus participer à ce que les scientifiques appellent « jihad ». Après s’être retirée d’Afghanistan, l’URSS sera démantelée et les Etats-Unis gagneront du terrain dans la zone, tout en créant et consolidant des poches terroristes, composés des partisans de l’islamisme radical sunnite, tel que le Hamas, Frères Musulmans (sunnites en Irak) et entre autres Al-Qaïda. Anciens alliés, ils se retourneront rapidement contre les Etats-Unis, à travers des attentats et des tentatives de déstabilisation des gouvernements alliés aux Etats-Unis.
La volonté américaine de lutter contre l’URSS aura permis la création du terrorisme islamique radical, financé par ses soins. En effet, les Etats-Unis sont les premiers bailleurs de fonds des groupes terroristes au monde. D’ailleurs, les récentes décisions de fermer les comptes bancaires des groupes terroristes et de geler les flux financiers mettent en exergue la responsabilité des Etats dans le financement des groupes terroristes.
Connaissant les moyens (organisations humanitaires et personnalités politique, économiques, ...) par lesquels ces groupes sont financés, les gouvernements ont durant des décennies fermé les yeux sur les différents apports financiers reçus par les terroristes. Face cet afflux financier, les politiques anti-terroristes ne devraient pas remettent en cause l’existence même des groupes terroristes. D’autant plus, lorsque les conflits armés favorisent les intérêts économiques des Etats.
Céline Tabou
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