Conférence régionale africaine à Accra (Ghana)

Les experts pour une vision TIC commune pour l’Afrique

5 février 2005

L’Afrique a besoin d’une position commune sur les Technologies de l’information et de la communication pour réduire le fossé numérique entre le continent et le monde développé, ont souligné mercredi à Accra, les dirigeants et experts régionaux.

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À l’ouverture à Accra, de la deuxième Conférence régionale africaine en prélude au Sommet mondial sur la société de l’information (SMSI), les participants ont soutenu qu’une politique commune en matière de Technologie de l’information et de la communication (TIC) rendrait l’Afrique plus compétitive vis-à-vis du reste du monde, et aiderait à réduire la pauvreté de ses peuples.
Parmi les intervenants ont figuré le président rwandais Paul Kagame, le secrétaire exécutif de la Commission économique des Nations-unies pour l’Afrique (CEA) A. K. Amoako et le Secrétaire général de l’Organisation des télécommunications du Commonwealth, Ekwow Spio-Gabrah. Étaient également présents, les représentants de l’UNESCO, du SMSI et de l’Union africaine.
Cette rencontre de deux jours, qui se tient sous le thème "Accès : la clé d’une Société de l’information inclusive pour l’Afrique", devrait parvenir à une position commune du continent en prélude à la deuxième phase du SMSI prévue en novembre prochain à Tunis, en Tunisie.
Le président Kagame a exprimé des préoccupations sur le fait que l’Afrique soit restée à la traîne dans les principaux indicateurs de développement tels que l’Indice de développement humain, la mortalité maternelle et la pauvreté et exprimé l’espoir que l’adoption d’une position unifiée sur les TIC en tant qu’outil, pourrait changer la donne et contribuer à accélérer le développement.
Il a appelé à une hausse de l’investissement dans les TIC et l’innovation, la recherche et la créativité pour pouvoir livrer concurrence dans le marché mondial. "À moins d’une volonté de notre part, d’intégrer et de mettre en valeur notre potentiel en matière de TIC, les déséquilibres demeureront", a-t-il dit, appelant à des relations solides et stables entre les entreprises et le gouvernement, pour la création de cette inter-connectivité dont on a tant besoin.
Des représentants du gouvernement, de la Société civile et du secteur des TIC, ainsi que des corps professionnels y afférent, participent également aux discussions. Ils chercheront des solutions aux épineux problèmes d’accessibilité et de financement, en vue de mettre la technologie à la disposition de la majorité, dont les Communautés rurales.


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