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À l’occasion du référendum
30 mai 2005
Alors que le ’non’ à la Constitution européenne gagnait du terrain selon les derniers sondages, 59% des personnes interrogées estimaient que la situation sociale pèserait dans leur choix ce dimanche. Cette question était plus sensible encore chez les sympathisants PS (68%). Un point de vue dont les dirigeants socialistes partisans du “oui” n’ont pas tenu compte en ne voulant pas sanctionner le gouvernement Raffarin.
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L’impact d’une détérioration du climat économique et social sur les intentions de vote au référendum du 29 mai prochain était attendu jusqu’à hier soir. Les adversaires du projet traité constitutionnel, dont la voix a nettement couvert celle des partisans du "oui" la semaine dernière, ont placé les enjeux sociaux au cœur de leur campagne.
Une campagne qui montait en puissance alors même que la grogne sociale s’accentue en France et qu’à la suite du succès de la manifestation du 10 mars, Jean-Pierre Raffarin a décidé de faire quelques concessions. Dans ce contexte, il était intéressant de comprendre vers qui se portent les attentes des Français qui expriment leur mécontentement et quel effet ce mécontentement pouvait avoir sur leur vote hier.
Orientation trop libérale
Selon Mathieu Doiret, chargé d’études au département opinion-institutionnel à l’Institut CSA, la semaine dernière, 59% des Français déclaraient qu’au moment de voter lors du référendum sur l’adoption de la Constitution européenne, la situation sociale compterait beaucoup (36%) ou assez (23%) dans leur vote contre 33% pour qui elle compterait peu (15%) ou pas du tout (18%).
La campagne du "non" aurait ainsi trouvé sa force notamment en mettant en avant les enjeux liés à une orientation "trop libérale" et "pas assez sociale" de la construction européenne ces dernières années, en dénonçant la composition politique de la Commission Barroso et la très controversée directive Bolkestein.
Pour le chercheur, l’impact de la situation sociale sur le vote au référendum était potentiellement plus fort à gauche qu’à droite. Le sens de cet impact semblait être plutôt en faveur du "non" : cet enjeu devait compter pour 68% de ceux qui envisageaient de voter "non" contre 59% de ceux qui envisageaient de voter "oui".
Mieux que Raffarin ?
Toutefois, note Mathieu Doiret, la gauche semble devoir encore convaincre en matière de politique économique et sociale : seuls 28% des Français pensent qu’elle ferait mieux que l’actuel gouvernement en ce qui concerne le pouvoir d’achat, contre 13% qui estiment qu’elle ferait moins bien et surtout 50% qui jugent qu’elle ferait pareil.
Les proportions sont tout à fait semblables en ce qui concerne l’emploi, 28% estimant qu’elle ferait mieux, 11% moins bien et 54% pareil. Ces chiffres ne sont pas en soi surprenants, tant on sait depuis maintenant plus de deux décennies que la gauche comme la droite ont accoutumé les Français à une certaine continuité des politiques économiques et sociales par-delà les désormais habituelles alternances électorales.
On relèvera surtout que seuls 51% des sympathisants de la gauche estiment qu’elle ferait mieux que le gouvernement Raffarin en ce qui concerne le pouvoir d’achat et 49% en ce qui concerne l’emploi. 38% de ces sympathisants ne s’attendent pas à des différences en ce qui concerne le pouvoir d’achat et 43% en ce qui concerne l’emploi.
Même plus du tiers des sympathisants socialistes (respectivement 34% et 39%) estiment que la gauche ne serait pas plus efficace que la droite. "Il reste encore beaucoup de travail au PS s’il veut faire d’une éventuelle alternance en 2007 une victoire par adhésion et non une victoire par défaut", ajoute Mathieu Doiret.
C’est d’ailleurs une des raisons pour lesquelles les Français ont saisi l’occasion de ce référendum pour exprimer leur mécontentement et exprimer leur désaccord avec les dirigeants socialistes partisans du “oui”. Ceux-ci en tireront-ils les enseignements ?
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