Seychelles

Les îles de l’océan indien s’attaquent aux plantes envahissantes

Biodiversité et protection de l’environnement

15 octobre 2003

Les îles de notre région, sous l’impulsion de la Commission de l’océan Indien, ont décidé de conjuguer leurs forces pour s’attaquer aux plantes envahissantes considérées comme des menaces pour la biodiversité des îles.

Un atelier organisé à cette fin par la Commission de l’océan indien (COI), en partenariat avec le ministère seychellois de l’Environnement, se tient depuis lundi à l’Hôtel Berjaya Mahe Beach, à Victoria, a constaté le correspondant de la PANA dans la capitale seychelloise.
Des Organisations non-gouvernementales (ONG) de l’île Maurice, de La Réunion, de Madagascar, des Comores et des Seychelles participent à cet atelier dont le thème est "Plantes exotiques envahissantes et réhabilitation des sites écologiques".
Les causes du comportement envahissant des plantes, l’élaboration d’un système de détection précoce des espèces potentiellement envahissantes et les méthodes de sensibilisation du grand public, sont quelques-uns des points figurant au menu des travaux.
Les îles de l’océan Indien ont décidé de se mobiliser parce qu’il est à présent établi que les plantes envahissantes peuvent non seulement causer des changements de l’environnement, comme la diminution des ressources en eau, de la lumière et l’augmentation de l’érosion, mais certaines d’entre elles sont aussi nuisibles pour les cultures, les pâturages et les plantations d’arbres fruitiers.
Il est estimé que près de mille cinq cents espèces de plantes envahissantes, dont notamment l’albizia, le cannelier, le faux-acacia et le faux-ricin, sévissent dans les îles de l’océan Indien. On retiendra que la World Conservation Union participe également aux travaux de Victoria.
Selon un de ses spécialistes présent aux Seychelles, la quasi totalité des plantes envahissantes répertoriées jusqu’à présent dans les îles de l’océan indien ont été introduites par l’être humain. « Elles forment aujourd’hui des couverts très denses qui, non seulement étouffent la végétation naturelle, mais éliminent également les plantes indigènes et endémiques », a-t-il expliqué. Les travaux de l’atelier prennent fin vendredi.

Environnement marin
Inventaire aux Seychelles des espèces de poisson d’eau douce
Des experts français sont arrivés lundi aux Seychelles afin d’aider à faire un inventaire des espèces de poisson et de crustacés des eaux douces de l’archipel, a appris la PANA auprès du ministère seychellois de l’Environnement.

Au nombre de quatre, les experts français séjourneront pendant une semaine aux Seychelles, où ils comptent concentrer les recherches dans les lacs et rivières de Mahé et Praslin, les deux principales îles de l’archipel.

L’étude est menée en collaboration avec le ministère seychellois de l’Environnement. Trois des experts sont attachés à l’Association réunionnaise pour le développement de l’aquaculture, tandis que le quatrième est un chercheur du Musée d’histoire naturelle de Paris, dont le rôle sera d’identifier les espèces trouvées.

Des recherches similaires devraient être entreprises dans les autres îles de la région de l’ocean Indien, et il est attendu que les résultats soient compilés plus tard en vue d’une étude comparative.


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