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Le Centre de développement de l’OCDE et l’OIT appellent à transformer un problème en atout
25 janvier 2018
Les pays en développement, qui accueillent plus d’un tiers des migrants internationaux, doivent en faire plus pour maximiser l’impact économique de l’immigration, affirment le Centre de développement de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) et l’Organisation internationale du Travail (OIT) dans un rapport conjoint présenté hier à Paris.
L’idée selon laquelle les immigrants coûtent davantage qu’ils ne rapportent est très répandue mais elle s’appuie rarement sur des preuves empiriques. Le rapport sur La contribution des immigrants aux économies des pays en développement montre que ces perceptions négatives sont souvent injustifiées. Il indique que les immigrants ne constituent pas un fardeau pour l’économie des pays d’accueil et que, dans les pays en développement, leur impact sur le marché du travail, la croissance économique et les finances publiques est généralement positive, quoique relativement limitée.
« Nous avons découvert que l’impact limité des immigrants pourrait être lié au fait que la plupart des pays de destination n’ont pas suffisamment exploité les compétences et l’expertise qu’apportent les migrants. Des politiques publiques adaptées peuvent jouer un rôle déterminant pour améliorer la contribution des immigrés au développement de leur pays d’accueil », a déclaré le Secrétaire général adjoint de l’OCDE, Masamichi Kono, en présentant le rapport lors de la conférence conjointe OIT-Centre de développement de l’OCDE.
Combinant des méthodes quantitatives et qualitatives, La contribution des immigrants aux économies des pays en développement examine de manière empirique de quelle manière la présence de immigrants affecte l’économie de dix pays : Afrique du Sud, Argentine, Costa Rica, Côte d’Ivoire, République dominicaine, Ghana, Kirghizistan Népal, Rwanda et Thaïlande.
Selon les conclusions du rapport, dans la plupart des pays étudiés, les immigrants affichent des taux d’activité et d’emploi supérieurs à ceux des travailleurs nés dans le pays. Toutefois, la qualité des emplois occupés par les immigrants reste un sujet de préoccupation parce qu’ils connaissent souvent des déficits de travail décent. L’étude évalue également si la présence des travailleurs nés à l’étranger bénéficie ou nuit aux perspectives d’emploi des travailleurs locaux : si les résultats varient fortement en fonction du contexte, le rapport montre que l’impact économique global de l’immigration est négligeable.
La contribution estimée des migrants au Produit intérieur brut (PIB) varie de 1 pour cent environ au Ghana à 19 pour cent en Côte d’Ivoire, avec une moyenne de 7 pour cent dans les dix pays étudiés. La contribution des immigrés à la valeur ajoutée dépasse leur part dans la population active dans cinq pays : Côte d’Ivoire, République dominicaine, Kirghizistan, Népal et Rwanda. Dans les pays où ce n’est pas le cas, les différences sont minimes. De manière générale, il est peu probable que l’immigration fasse baisser le PIB par habitant.
L’analyse de la manière dont les immigrants affectent l’équilibre budgétaire et la qualité des services publics dans les pays en développement montre qu’ils contribuent à accroître l’ensemble des recettes publiques. Cependant, la hausse ne suffit pas toujours à contrebalancer les dépenses publiques qu’ils entraînent. C’est le cas dans deux pays, au Kirghizistan et au Népal, où le déficit est inférieur à 1 pour cent du PIB. Dans les autres pays étudiés, l’impact budgétaire direct net des immigrés est positif mais inférieur à 1 pour cent du PIB. Dans l’ensemble, la contribution fiscale nette des immigrants a tendance à être positive mais limitée.
« Tous les pays peuvent maximiser l’impact positif de l’immigration en adoptant des politiques cohérentes visant à mieux gérer et mieux intégrer les immigrants afin qu’ils puissent investir légalement et contribuer à l’économie du pays dans lequel ils vivent et travaillent, où ils puissent être protégés et mener une vie épanouissante », a déclaré Manuela Tomei, Directrice du Département des conditions de travail et de l’égalité de l’OIT.
Le rapport décrit cinq priorités stratégiques que les pays d’immigration doivent adopter pour améliorer encore la contribution des migrants à leur économie :
· Adapter les politiques migratoires aux besoins du marché du travail en facilitant l’entrée des travailleurs migrants et en leur offrant davantage de voies légales afin d’accroître la part des immigrants disposant d’un statut régulier et d’un emploi formel. Suivre attentivement les indicateurs du marché du travail tout en développant de mécanismes de consultation, en particulier avec le secteur privé, afin d’appuyer davantage les systèmes de gestion des migrations.
· Exploiter l’impact de l’immigration sur l’économie. Les pays de destination pourraient envisager des interventions politiques destinées à favoriser l’employabilité des immigrants, à encourager leurs investissements en éliminant les obstacles à l’investissement et à la création d’entreprises, et à maximiser la contribution fiscale des immigrants en favorisant la croissance du secteur formel et en élargissant l’assiette fiscale et le paiement des cotisations du secteur informel.
· Protéger les droits des migrants et lutter contre les discriminations. Les pouvoirs publics ainsi que les organisations d’employeurs et de travailleurs des pays de destination devraient donner la priorité à la protection des droits des immigrants et à la prévention de toutes les formes de racisme et de discrimination.
· Investir dans l’intégration des immigrés. Des mesures politiques devraient être opérationnelles dès l’instant où les immigrés arrivent, notamment avec le soutien actif des autorités locales, de manière à encourager la cohésion sociale.
· Mieux mesurer l’impact économique de l’immigration. Il est important que les pays en développement investissent pour améliorer la collecte de données relatives aux migrations ainsi que dans l’analyse des effets potentiels de l’immigration sur l’économie.
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