
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Le mouvement revendicatif s’amplifie
23 septembre 2004
Les manifestations se multiplient à Mayotte. Parti des instituteurs, le mouvement s’étend dorénavant à de larges pans de la fonction publique et touche le secteur privé. Il cherche à interpeller le gouvernement pour que ce dernier établisse un échéancier des étapes vers la départementalisation prévue en 2010. Ibrahim Bacar, candidat MPM de l’Alliance de l’Outre-mer aux sénatoriales de dimanche prochain, donne son sentiment sur ces événements.
Que le gouvernement affiche clairement la tendance, tel est l’objectif du mouvement revendicatif que connaît Mayotte depuis la semaine dernière. Car en 2010, la collectivité départementale devrait devenir un département. Or, dans la situation actuelle, les Mahorais sont encore loin de l’égalité avec les citoyens de France métropolitaine.
Quatre exemples : sur le plan social, les allocations familiales sont limitées au troisième enfant ; sur le plan des revenus, les instituteurs mahorais, issus de la collectivité, sont beaucoup moins bien payés que leurs collègues de France métropolitaine. Enfin, le SMIC à Mayotte est à 500 euros alors que l’assurance chômage n’est pas en place.
À 6 ans de la date décisive, les Mahorais ne voient guère la situation évoluer. Ibrahim Bacar, du Mouvement populaire mahorais, candidat de l’Alliance de l’Outre-mer aux sénatoriales de dimanche prochain, donne son sentiment.
"Il manque un échéancier et le gouvernement est interpellé", souligne-t-il. Le responsable politique mahorais précise que le mouvement est parti des instituteurs. Ces derniers viennent de l’ancienne collectivité territoriale et ils n’ont pas eu droit à une revalorisation de leurs salaires.
"Une partie des enseignants se sent laissée pour compte, sans perspective". Et les décrets censés améliorer leur situation ne sont pas encore parus.
Le mouvement a fait tache d’huile, il touche le personnel hospitalier confronté aux inégalités et déborde dans le privé avec la grève des travailleurs du groupe Total. Résultat : plus d’essence dans les stations, l’activité économique de l’île est paralysée. Et plusieurs réunions avec les représentants de l’État n’ont rien donné. "Tous les syndicats se regroupent, l’essence manque et le mouvement se durcit", observe Ibrahim Bacar, "c’est le flou et les gens ne savent pas qui fait quoi".
Or, à Mayotte, beaucoup de choses doivent encore être mises en place dans la perspective de la départementalisation : RMI, élargissement des allocations familiales, meilleures retraites pour les fonctionnaires et ASSEDIC ne sont que quelques exemples. "Personne ne voit clair, car pour 2010 tout devrait être réglé".
La tension est palpable : la semaine dernière, quelques jeunes qui ne sont pas concernés par le mouvement se sont frottés aux policiers et le suppléant du député UMP Mansour Kamardine a été “prié” de marcher dans une manifestation.
Pour Ibrahim Bacar, il est important "que l’on retrouve le calme rapidement". Pour lui, ces manifestations révèlent un malaise qui risque de s’amplifier "si on ne met pas les outils en place". Le candidat de l’Alliance Outre-mer souhaite "que tout le monde se mette autour de la table pour discuter de tous ces problèmes".
M. M.
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