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Madagascar
Mettre en place des partenariats
18 août 2003
Président de la République de Madagascar depuis mars 2002, Marc Ravalomanana n’a nommé que le 14 mai son ministre des Affaires étrangères, en la personne du général Marcel Ranjeva. En fait, il a été difficile de choisir un chef à la diplomatie malgache, dans la mesure où l’ancienne ministre du gouvernement Ratsiraka, Mme Lila Ratsifandrihamanana est passée dans le camp de Ravalomanana.
Cette dernière, maintenant en poste d’ambassadeur au Sénégal, a participé également aux efforts de reconnaissance de la légitimité du nouveau chef de l’État. Force est de constater qu’au lendemain des dernières élections présidentielles de décembre 2001, aucun pays, aucune organisation internationale ou régionale n’a reconnu le pouvoir du nouveau président. Dans cette ambiance de difficultés politiques et socio-économiques, il fallait réorganiser le réseau diplomatique du nouveau régime avec comme objectif : reconquérir la confiance de chaque pays, grand ou petit.
Les invitations officielles de Marc Ravalomanana à l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations Unies en septembre, aussi bien au sommet mondial sur le développement durable à Johannesburg qu’à celui de la Francophonie à Beyrouth, de France-Afrique à Evian et des Non-alignés à Kuala Lumpur laissaient déjà présager d’une amélioration des relations multilatérales envisagée par la reconnaissance de Maurice et des États-Unis, suivis peu après par la Suisse, la France, la Norvège, l’Allemagne, l’Iran, la Chine et l’Afrique du Sud.
Toutefois, rien ne laissait présager de l’attitude du sommet de l’Union africaine à Maputo en juillet dernier sur la décision de l’Union vis-à-vis de la reconnaissance de la Grande Île.
On se souvenait que lors du précédent sommet à Durban (Afrique du Sud) le siège de Madagascar est demeuré vide, l’Union africaine ayant imposé la condition d’un retour à une vie constitutionnelle issue du consensus nationale avant l’acceptation d’Antananarivo dans le concert des nations africaines.
D’ores et déjà la procédure de ratification de l’Acte constitutif de l’Union africaine signé à Lomé en 2000 est engagée à Antananarivo, à la faveur du principe de la continuité de l’État officiellement référencé par le gouvernement lors du Conseil des ministres du 28 mars 2003. Par ailleurs, le communiqué final du sommet extraordinaire à Addis-Abeba daté du 5 février 2003 recommandait à l’Assemblée des chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine de reconnaître Marc Ravalomanana comme président légitime de la République de Madagascar.
Les interrogations se sont rapidement levées dès l’ouverture du sommet de Maputo. L’impasse d’une année qui empêché Madagascar de participer aux activités de l’Union a pris fin le 10 juillet dernier avec la réadmission officielle de ce pays au sein de l’organisation continentale. C’est le président sud-africain, Thabo Mbeki, président sortant de l’UA, qui avait fait cette annonce, au cours de l’allocution qu’il a prononcée à l’ouverture du deuxième sommet des chefs d’État et de gouvernement de l’UA dans la capitale du Mozambique. « Ils ont accepté de lever la suspension de Madagascar. Par conséquent, je suis très heureux de souhaiter la bienvenue au président Marc Ravalomanana », avait déclaré le président Mbeki. Cette réadmission de Madagascar est intervenue à un moment crucial, ce pays devant accueillir le sommet de l’année prochaine.
Pour le nouveau président malgache, diplomatie rime avec partenariat. Homme d’affaires averti, Marc Ravalomanana, dans ses premiers déplacements à l’extérieur de son pays, n’a pas manqué d’approcher les centres de décisions économiques régionaux.
C’est ainsi que la BAD (Banque africaine de développement) a exprimé son souhait de renouer avec le pays, tout comme le COMESA, à travers des projets de développement. La Banque mondiale et le FMI apportent des solutions financières à l’île, sous forme de programmes de développement dans plusieurs domaines. Côté AGOA, l’espoir se fait de plus en plus net quant aux relations commerciales entre les États-Unis et Madagascar.
Mais Madagascar ne manque pas d’arguments pour attirer les investisseurs étrangers. Les premiers à en tester la réalité sont des Allemands de la Société GATO SA, intéressés à investir dans le tourisme. La société compte mettre en place un Master Plan de politique touristique dans la Grande Île. Des initiatives ont été présentées à l’ITB -International Tourism Business- de Berlin.
D’autres investisseurs, français, asiatiques et italiens sont tentés par les infrastructures routières et portuaires, donnant quasiment raison au nouveau président de la Grande Île pour qui « les ambassadeurs malgaches devraient être des hommes d’affaires qui, outre leurs qualités de diplomates, devraient représenter le pays dans les relations commerciales », a-t-il déclaré, lors d’une récente visite à Tolagnaro, une région japonaise productrice de langoustes et de crevettes, qui lui offre l’argument d’un partenariat avec le Japon pour le développement de la production halieutique malgache.
Des mesures pour relancer l’économie malgache |
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La crise post-électorale qui a prévalu dans le pays durant le premier semestre de l’année 2002 a brisé l’essor de l’économie malgache, entraînant une récession sans précédent qui remet en cause les chances d’atteindre les objectifs du millénaire. Et pourtant, pendant 5 années successives, de 1997 à 2001, le taux de croissance de Madagascar avait été l’un des plus élevés en Afrique, propulsant la Grande Île parmi le peloton de tête des pays africains qui commençaient à récolter les fruits de plusieurs années de réformes. Dès la fin du conflit, le gouvernement malgache a élaboré un programme de redressement économique et social à deux volets. Le premier concerne le programme d’ urgence pour limiter l’impact de la crise et le second intègre le développement à moyen et long terme avec la poursuite de la préparation du Document de stratégie de la réduction de la pauvreté (DSRP) qui met l’accent sur le relèvement du niveau de vie des ruraux, le renforcement des capacités institutionnelles et le développement des infrastructures de base. Ce programme a été soumis aux partenaires au développement, lors de la conférence des "Amis de Madagascar" en juillet 2002 à Paris, en vue d’obtenir un soutien financier. Les partenaires y ont répondu massivement. Un montant total de 2,4 milliards de dollars a été mobilisé pour les 4 prochaines années. C’est dans ce cadre que la Banque mondiale a, en novembre 2002, approuvé un crédit d’urgence pour la relance économique de la Grande Île, sous la forme d’un prêt à décaissement rapide destiné à la restructuration du portefeuille et à un projet sectoriel transport. L’Ile Maurice, la France et l’Union européenne ont octroyé à Madagascar des subventions budgétaires respectivement en août et novembre 2002, et le FMI a décidé, en décembre 2002, la prorogation de la facilité pour la réduction de la pauvreté et la croissance, approuvée en mars 2001 mais suspendue ensuite, à cause du conflit. À propos du programme d’urgence, son principal objectif est d’aider le gouvernement malgache à faire face aux effets de la crise. Il consiste en des mesures macroéconomiques ainsi que structurelles. Les mesures structurelles comprennent des programmes humanitaires en faveur des couches les plus vulnérables, le rétablissement de la circulation sur les grands axes reliant la capitale et les provinces, le soutien au secteur privé pour la relance de l’économie, la préservation de la campagne de commercialisation des produits agricoles et la préparation de la campagne agricole 2003. Les mesures macroéconomiques sont axées sur la reprise de la coopération avec les bailleurs de fonds, grâce à l’apurement des arriérés des paiements accumulés, du fait du gel des avoirs qui n’a pas permis le paiement à temps du service de la dette, la restauration de la stabilité macroéconomique au moyen de gestion prudente de la politique monétaire et du taux de change, la maîtrise des dépenses publiques, tout en sauvegardant les dépenses visant les pauvres, et des efforts pour la mobilisation des recettes fiscales et le paiement du service de la dette. Pour l’assistance aux populations les plus vulnérables, elle comprend des actions sur l’emploi, l’éducation, la santé et la nutrition. Dans le domaine de l’emploi, il s’agit d’un filet de sécurité qui devrait permettre la création d’emplois générateurs de revenus au moyen des travaux à haute intensité de main d’oeuvre (HIMO) combinée à la distribution de nourriture pour renforcer la sécurité alimentaire. Des emplois temporaires ou définitifs pour les nouveaux chômeurs victimes des fermetures d’usines, notamment dans les zones franches sont également concernés. La réalisation du programme d’urgence, avec l’assistance des bailleurs de fonds, permet de relancer l’économie malgache. Selon le cadrage macroéconomique convenu avec le FMI, le PIB réel pourrait enregistrer une croissance de 7,8% dès la fin de cette année et le taux d’inflation pourrait être ramené à 7%. Beaucoup d’actions ont été entreprises. Outre le paiement des arriérés extérieurs, les fournisseurs ont été réglés, le Marché des devises a été rouvert. Pour les services publics, le gouvernement malgache a déjà effectué la réhabilitation des infrastructures détruites, en particulier les ponts et les pylônes électriques, ainsi que les travaux de réhabilitation temporaire pour faciliter la circulation. |
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