
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Clôture du Forum économique mondial
31 janvier 2011, par
La 41ème édition du Forum économique mondial (WEF) de Davos aura montré ses limites. Les dirigeants des 20 puissances économiques du monde ne sont pas parvenus à s’accorder sur les grandes thématiques de ce monde : dette publique, guerre des monnaies, le système boursier, responsables des crises économiques.
Déterminés à sauver les fondements mêmes du capitalisme, Européens et Américains sont restés campés sur leurs positions, bien que « Notre ressource la plus rare est le temps », a déclaré le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon. Ce dernier a ajouté : « Nous sommes à court de temps sur le changement climatique, l’énergie propre ». Après l’échec de Copenhague, les dirigeants du monde ont clôturé le WEF sur un climat d’impuissance face aux défis tels que la hausse démographique, la volatilité des prix des matières premières qui vont entraîner une révolte de la faim d’ici quelque mois.
Dette, réchauffement climatique, sécurité alimentaire, appel à la démocratie au Maghreb, question nucléaire en Iran et en Corée du Nord, menace terroriste, crise économique et financière internationale, chômage de masse, tous ces thèmes abordés n’ont pas trouvé de solution commune, bien qu’ils sont les conséquences du Grand Capital détenu par les États-Unis et l’Union européenne.
Comme l’a constaté à l’AFP le milliardaire américain Bill Gates, « le mode de consommation sans limites du monde » développé est constamment protégé et prospère, alors qu’il « devait finir ». Ce dernier a ajouté : « On ne peut exiger des pays en développement qu’ils renoncent à l’aspiration à la prospérité, ni d’un paysan pauvre du Sud qu’il utilise une chandelle en quinze jours au lieu de deux ». Ce constat met en évidence l’émergence des pays d’Asie.
Reconnaissance du bouleversement de l’ordre mondial
Comme l’a énoncé l’Agence France Presse dans sa dépêche sur la clôture du Forum économique mondial dimanche 30 janvier, « Les émergents asiatiques, Chine et Inde, ont illustré par leur forte présence le glissement du pouvoir économique mondial vers l’Asie ». Chinois, Indiens, Russes et Brésiliens étaient massivement représentés à ce Forum, alors que les hauts responsables occidentaux ont depuis longtemps snobé cet évènement. Bien décidés à peser sur la scène internationale, les pays BRIC ont participé et affirmé leur soutien aux économies victimes de la crise.
Peu touchés par la crise, les pays émergents s’en sortent bien, et admettent quelques inquiétudes sur une surchauffe de l’économie et une inflation trop élevée. Mais comme l’a souligné l’économiste indien Montek Singh Ahluwalia à la Radio Télévision Suisse, dont le pays a une croissance de 8,5% et une inflation au même niveau, « la situation est maîtrisable ».
L’Europe s’enlise et ne souhaite pas réformer
Du côté des Européens, beaucoup plus inquiets, Angela Merkel a plaidé pour la rigueur, la discipline et la convergence économique et budgétaire. Alors que Nicolas Sarkozy avait mis l’accent, dans le cadre du G20, sur le développement durable, les transferts de technologies, le climat, l’énergie, la sécurité alimentaire, la régulation des cours des matières premières, notamment agricoles, les décideurs n’ont tout de même pas progressé tout au long des débats.
Le chef de l’état français a de nouveau appelé à la mise en place d’une taxe « infinitésimale » sur les transactions financières pour financer l’aide au développement. Taxer, contrôler, mais ne pas réformer le système bancaire, c’est ainsi que Nicolas Sarkozy a souhaité que les dirigeants du G20 s’accordent sur cette taxation. A terme, ce seront les populations qui paieront le prix des erreurs des banquiers, et qui devront assumer les plans de rigueur préconisés par les gouvernants européens.
Céline Tabou
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